14 janvier 2009

Le cuistot de la semaine et le trafic d'organes

Par le Blogger


Demandez à n'importe quel homme – tiens, le Général par exemple – le fantasme le plus courant chez les femmes ; il vous répondra sans hésiter – parce que le Général n'hésite jamais – que c'est d'avoir deux mecs en même temps...
Eh bien une récente enquête sociologique vient de démontrer que c'est tout à fait vrai – ce qui donnerait raison au Général. Mais ce que les femmes précisent ne conviendra pas au Général, elles vous diront, il en faut deux ; un homme pour faire la cuisine et l'autre pour nettoyer la maison... Exit le Général. Pourquoi ? Parce que le Général n'aime pas (ou ne sait pas) faire ni la cuisine, ni le ménage ! Pour la deuxième tâche, on est d'accord, nous sommes peu nombreux. Mais pour la première, on s'en sort pas mal quand même. Mais pas le Général.
Le Général se débrouille toujours autrement...
Avant d'en arriver là, il faut quand même signaler que le volet sportif de ce mardi n'était pas à la hauteur de celui du mardi dernier, bien que la météo fut bien plus clémente. Il y a des phénomènes comme ça qu'on aurait du mal à expliquer, je ne vais donc pas m'y aventurer. Nous avons à peine occupé la moitié du terrain. Guitou, qu'on aime tant, a rayonné comme à son habitude par des déhanchements d'évitement digne d'une gazelle et des cadrages à faire pâlir le Général. Cependant Guitou a encore manqué de chance et a été rejoindre l'équipe qui a marqué peut-être moins de points, cependant sa prestation aura marqué les esprits ! Son humilité (science qu'il a lui même introduit dans ce sport) l'a empêché de s'attribuer la meilleure note et en toute simplicité (autre science qu'il a lui même introduit dans ce sport), il la cédait à Hamilton avec un 14, ou 15 (on s'en fout...), qui lui même, en apôtre imprégné d'humilité et de simplicité, n'a pas manifesté la moindre joie, faisant de son côté l'éloge de Miguel, injustement rejeté par l'équipe adverse, alors qu'il fut l'auteur de plusieurs essais et passes décisives. Ce dernier, en parfait disciple de Hamilton pour le compte de qui il véhicule inlassablement les principes d'humilité et de simplicité, émit un bon rôt après sa première et longue gorgée de bière pour clore le débat, ce qui fut clos.
Sur ce, le Général prit les choses en main.
C'est un secret pour personne, le Général est amoureux de nous ! Alors pour son repas, il préfère évidement rester avec nous plutôt que de se faire chier dans la cuisine. Et alors comment il fait ? Eh ben, il fait pas la cuisine. Il apporte du tout-fait, du prêt-à-bouffer. Alors, comme ça, il peut rester écluser quelques bières au bar et sortir autant de conneries, comme nous tous.
Alors un coup, c'est traiteur, un coup, c'est la cantoche de l'hôpital. Et hier, pour changer du traiteur, c'était cantoche de l'hôpital. Un truc de malin comme un singe. En arrivant, pas un soupçon d'odeur de cuisine. En descendant, le crâne du Général luisait déjà au comptoir. A droite, la cuisine était nickel. En plein milieu de la cuisine, un objet d'un temps futur, une espèce de malle de transport d'organes ou de virus hautement contagieux ! ça ressemble à une glacière, mais beaucoup trop sophistiquée. On en voit que dans les James Bond. Le genre de casier, si tu l'ouvres, tu imagines la fumée d'une température de -40 ° sortir de là. Il manque plus que les autocollants : Attention ! Fragile ! Danger ! Bref, s'il y a pas un extra-terrestre là-dedans qu'il faut surtout pas lâcher sinon il nous trucide tous, c'est qu'on a bien de la chance.
Donc, on a patienté sagement à bouffer de la salade de pâtes et du pâté. L'un après l'autre, pas l'un d'un l'autre. Les castors étaient trois fois plus nombreux au trou que sur le pré. On en profite pour rappeler le match du 23. Sans plus.
A l'heure du plat, le Général débloque enfin sa mallette ! Un clic à droite, un clic à gauche, un clic en haut et un autre en bas. Au lieu de voir sortir Roswell congelé, il y avait deux plats en inox bien fermés. Pas de doutes, c'est des organes : des yeux, un cœur, des foies, une rate, des poumons...
Le Général me dit qu'il n'est pas sûr qu'il y en ait assez !!!
Mais, c'est un malade. Il nous ramène le reste d'une dissection ou quoi ?
T'es fou, personne va en bouffer !
Mais non qu'il me dit, c'est une daube.
Une daube ? une daube de quoi ? d'autopsie !?
Deux plats pleins à craquer. On reconnaissait les patates, mais le reste était bien amoché. Une autopsie post attentat à la voiture piégée. A la télé, y avait Gaza. Le plat allait très bien avec !!!
On s'est servi. Eh oui ! on va pas se laisser mourir de faim. Et c'était bien une daube, une bien bonne daube. Mais comment il fait ce Général pour laisser planer autant de mystère sur sa mystérieuse personne ? Non seulement on a repris de la daube, mais il en restait pour tout un service de malades de l'obésité.
Pour le lancer d'assiettes, le Général nous rappela qu'il était un homme d'avants. Pour ce qui est faire une passe, il vaut mieux une assiette en plastique. Beaucoup de casse alors, et Guitou, outré par tant de dégât (au trou et non pas à Gaza), déclara qu'une fois président, il exigerait des excuses et que chaque usager soit indemnisé de 30 ou 50 euros. Du coup, on en a parlé le lendemain à la télé et à la radio ! Une si brillante idée, tu m'étonnes ! on peut se la faire piquer !!!
A l'heure du fromage, on a eu du fromage. A l'heure du dessert, du dessert. A l'heure du café, du café, et cette fois c'était Titi qui l'a fait. Mmmmm qu'il était bon ton café Titi, Grand-Mère à côté peut aller se rhabiller.
A l'heure de la belote, on a joué à la belote et à l'heure de rentrer, on est allé... boire un coup ! et de deux pour 2009.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est là qu'on réalise que le blogger n'a toujours pas compris grand chose aux femmes...

Anonyme a dit…

C'est vrai ça. Mais toi tu n'as toujours pas compris comment tu t'appelles apparemment.

Anonyme a dit…

C'est pour ça que tes conseils d'amis me sont utiles.

Anonyme a dit…

Commence par te laisser pousser les couilles mon ami !

Anonyme a dit…

ça risque de prendre du temps mais tes conseils sont peut être judicieux. je m'y mets!

Anonyme a dit…

C'est pas difficile, il en faut juste deux. Si jamais tu en as quatre, c'est qu'il y a quelqu'un derrière toi !