Faute d’être à Musard, Jean-Pierre était en cuisine. Guitou, lui, était à Musard, et il frôla le sublime. Sa course chaloupée parvint enfin à déjouer la vigilance de ses adversaires. Et l’on vit ce corps sublime s’engouffrer dans un espace désormais à sa merci et déposer avec une grâce insigne la béchigue derrière la ligne que l’on dit d’essai. Il venait de donner le la à ses coéquipiers qui se mirent comme un seul homme au diapason. O Guitou.
Jean-Pierre, donc, était en cuisine. Il ne fit pas dans la dentelle. Mais Dieu que ce tablier blanc, maculé de labeur, lui seyait. Il ne faut jamais se fier aux apparences, ceux qui savent mettre les mains à la pâte ne sont pas toujours ceux que l’on croit. D’ailleurs Jean-Pierre, c’est une pâte. Une vraie.
L’ouverture fut classique, on ne se refait pas. Dans ma bouche de vicomte, c’est tout sauf un défaut, n’en déplaise à cet enfoiré de Perdigue. De la salade agrémentée de noix donc. Non Perdigue, tu n’es pas une noix. La noix pour ceux qui l’ignorent est le fruit du noyer, constitué d’une écale verte (brou), d’un endocarpe lignifié à maturité (et oui !) qui forme la coque et d’une amande comestible. Je sais mon croucrou, mes connaissances en botanique te sidèrent. En fait, c’est petit Robert qui m’a aiguillé. Mais ce côté endocarpe lignifié à maturité te va comme un gant mon croucrou. Reste qu’une salade en entrée ne saurait suffire. Fut-elle matinée de noix. Nous eûmes donc droit en prime à de petits feuilletés de fromage à croquer. Nous n’en fîmes qu’une bouchée. Il y en avait pourtant à profusion. Jean-Pierre n’est pas chiche de ses dons.
Vint le petit salé. Jamais porc ne s’acoquina si bien aux lentilles (plante herbacée (papillonacées), aux gousses plates contenant deux graines arrondies). A qui Jean-Pierre dédiait-il cet hommage ? Nul ne le saura jamais. Je veux parler des lentilles, bien sûr. Goulûment, patiemment, les castors mâchèrent. Sans cesse, ils revinrent sur l’ouvrage. Avec force moutarde pour certains dont je suis (ce qui, je l’admets, n’a strictement aucun intérêt). Les « anciens » n’en pouvaient mais, ravis de retrouver des mets que la modernité met stupidement au rancard. Un classique Jean-Pierre, qui sait honorer la tradition. Cyrano avait un nez, Jean-Pierre a son petit salé. Le petit salé de Jean-Pierre, il vaut bien une chanson. A Eric (Léonard) de la concocter. Son organe sera à la hauteur du pari. N’en déplaise à Pascal (Blaise).
Au lancer d’assiettes, Jean-Pierre excella. D’aucuns trépignaient comme des fous au comptoir. La casse fut légère. Dans l’assiette, du fromage de brebis (non pas le chrétien fidèle à son pasteur, mais la femelle adulte du mouton) avec sa confiture de cerise. Un classique ! Et du meilleur goût. Il y a de la continuité chez notre homme, comme une signature sur chacun de ses gestes. Vint enfin le dessert : un bon vieux riz au lait de famille (sans Henri).
C’est donc repus que les castors quittèrent le trou. On remarquera que le cochon a la côte cette année. J’ignore si nous sommes sous le signe du cochon mais l’archiball par les temps qui courent flatte la chair du goret avec persévérance. L’influence de Jacques Escassut est patente.
Quant à Jean-Pierre, il repartit cahin-caha, abruti par tant d’ardeur mais heureux du devoir accompli.
Jean-Pierre, donc, était en cuisine. Il ne fit pas dans la dentelle. Mais Dieu que ce tablier blanc, maculé de labeur, lui seyait. Il ne faut jamais se fier aux apparences, ceux qui savent mettre les mains à la pâte ne sont pas toujours ceux que l’on croit. D’ailleurs Jean-Pierre, c’est une pâte. Une vraie.
L’ouverture fut classique, on ne se refait pas. Dans ma bouche de vicomte, c’est tout sauf un défaut, n’en déplaise à cet enfoiré de Perdigue. De la salade agrémentée de noix donc. Non Perdigue, tu n’es pas une noix. La noix pour ceux qui l’ignorent est le fruit du noyer, constitué d’une écale verte (brou), d’un endocarpe lignifié à maturité (et oui !) qui forme la coque et d’une amande comestible. Je sais mon croucrou, mes connaissances en botanique te sidèrent. En fait, c’est petit Robert qui m’a aiguillé. Mais ce côté endocarpe lignifié à maturité te va comme un gant mon croucrou. Reste qu’une salade en entrée ne saurait suffire. Fut-elle matinée de noix. Nous eûmes donc droit en prime à de petits feuilletés de fromage à croquer. Nous n’en fîmes qu’une bouchée. Il y en avait pourtant à profusion. Jean-Pierre n’est pas chiche de ses dons.
Vint le petit salé. Jamais porc ne s’acoquina si bien aux lentilles (plante herbacée (papillonacées), aux gousses plates contenant deux graines arrondies). A qui Jean-Pierre dédiait-il cet hommage ? Nul ne le saura jamais. Je veux parler des lentilles, bien sûr. Goulûment, patiemment, les castors mâchèrent. Sans cesse, ils revinrent sur l’ouvrage. Avec force moutarde pour certains dont je suis (ce qui, je l’admets, n’a strictement aucun intérêt). Les « anciens » n’en pouvaient mais, ravis de retrouver des mets que la modernité met stupidement au rancard. Un classique Jean-Pierre, qui sait honorer la tradition. Cyrano avait un nez, Jean-Pierre a son petit salé. Le petit salé de Jean-Pierre, il vaut bien une chanson. A Eric (Léonard) de la concocter. Son organe sera à la hauteur du pari. N’en déplaise à Pascal (Blaise).
Au lancer d’assiettes, Jean-Pierre excella. D’aucuns trépignaient comme des fous au comptoir. La casse fut légère. Dans l’assiette, du fromage de brebis (non pas le chrétien fidèle à son pasteur, mais la femelle adulte du mouton) avec sa confiture de cerise. Un classique ! Et du meilleur goût. Il y a de la continuité chez notre homme, comme une signature sur chacun de ses gestes. Vint enfin le dessert : un bon vieux riz au lait de famille (sans Henri).
C’est donc repus que les castors quittèrent le trou. On remarquera que le cochon a la côte cette année. J’ignore si nous sommes sous le signe du cochon mais l’archiball par les temps qui courent flatte la chair du goret avec persévérance. L’influence de Jacques Escassut est patente.
Quant à Jean-Pierre, il repartit cahin-caha, abruti par tant d’ardeur mais heureux du devoir accompli.
4 commentaires:
Mon barde,
Tu me fous la gaule avec tes histoires de noix. Bienheureux soit Darwin d'être né un bon siècle avant toi car dans ton sillage, il aurait fini jardinier à la mairie de Cadillac. Cela dit, n'y aurait-il pas un endocarpe lignifié à maturité logé dans ton texte, autrement dit une coquille, parce que quand tu écris."Les anciens n'en pouvaient mais,etc". Je comprends que dalle, tu me noies.
Ton filleul qui t'aime
Arrêtez vos conneries.
D'aprés le Petit Marcel, qui n'est autre que le cousin germain caché du Petit Robert, l'endocarpe est une carpe qui nage sur le dos en revenant bourrée du trou à rats.
Vérifies tes sources, mes noix....
Je propose de faire rentrer au patrimoine gastronomique des Archis le gateau de riz de Jean-Pierre.
A qui dois-je m'adresser pour déposer le dossier ?
A Zeille !!!
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