15 avril 2009

Le cuistot de la semaine, parce qu'il le veau bien

Par le Blogger


Le passager d'un taxi se penche vers l'avant pour poser une question au chauffeur et lui touche l'épaule doucement afin de lui attirer son attention. Le chauffeur lâche alors un cri, perd le contrôle du véhicule, évite un autobus de justesse, monte sur le trottoir et s'arrête à quelques centimètres de la vitrine d'un magasin !
Pendant quelques instants c'est le silence, puis le chauffeur dit, d'une voix tremblante :
– Je regrette, mais vous m'avez vraiment fait peur !
Le passager s'excuse en disant qu'il ne pensait pas qu'un simple touché sur l'épaule pourrait l'apeurer autant. Le chauffeur répond :
– Ne vous excusez pas, c'est ma première journée de taxi... Pendant 25 ans, j'ai conduit un corbillard...
Vous allez me dire, mais qu'est ce que cette histoire vient faire là. Rien ! Il y a juste que sur le pré, y a pas grand chose à signaler… C'était histoire de trouver un prélude à notre cuistot du jour. Rien à signaler donc, même pas Guitou qui fait son équipe d'arrières pour affronter une équipe de piliers… même pas son cadrage sur Hamilton qui décidément n'a plus le cœur à l'ouvrage depuis qu'il a appris qu'il était de bouffe mardi prochain avec l'homme invisible… même pas le mariage heureux de Jérôme et de Perdigue qui nous ont fait tout le kama sutra des passes de rugby…
Si ! on pourrait évoquer le gel re-densificateur de l'avocat que nous avons testé pour notre rubrique cosmétique, mais malheureusement nous n'avons pas de rubrique cosmétique…
C'est donc le gros Zeille qui promettait à ses amis sportifs venus braver les vacances de Pâques et la pluie d'être gratifiés par une bonne et délicieuse nourriture. Vous êtes pas sympas, on vous a fait une blague en mettant Hamilton pour ce mardi et voici que beaucoup ont été prendre des vacances. Pourtant Zeille avait tout prévu, un repas de groupe.
Parce qu'évoluant au sein d'un groupe, Zeille serait sans doute l'individu que choisiraient les scientifiques pour une étude sur ce même groupe. Parce que Zeille est notre indicateur, notre thermomètre, et quand tout va, eh ben Zeille il va… Parce que Zeille est tout bonnement nature et n'a pas un grand front à branler le cerveau comme pourrait se branler le cerveau d'un grand front en signe extérieur d'intellologie. Zeille, c'est l'intellectuel nature, c'est de l'intuitif, du cash. Si tu lui demandes quel auteur il aime ? il va te répondre 1m75, taille mannequin !!!
On pourrait dire beaucoup de choses sur notre beau et grand costaud, on va vite tomber dans l'angélisme tellement ses qualités sont nombreuses. Son sens de l'amitié, de la sincérité, de la loyauté, font de lui un incompris.
Mais pourquoi ? oui pourquoi le monde est injuste ? Ce dur au cœur tendre doit souvent se poser la question, et encore plus sur le terrain tous les mardis, avec ces nouveaux qu'on éduque mal, qu'on laisse jouer un ballon à 10 mètres de l'endroit où la faute a été commise, qu'on laisse continuer une action malgré un flagrant touché sous prétexte qu'on est dans l'action, qu'on laisse faire un en-avant parce que l'action est belle… non mais ho ! où on va ? Il faut pas le mettre hors de lui ! C'est comme ça que les grands justiciers naissent, et Zeille l'incorruptible en viendrait à vous coller un Z du bout de son épée partout où ça triche, sur le zizi s'il faut et s'il vous vient à l'esprit de « rajouter des centimètres ou des minutes » que vous n'avez jamais connus…
Mais pourquoi ? oui pourquoi le monde est injuste ? pourquoi on pourrait passer des heures, des week end, à farcir des poules, à les faire cuire, à les apporter au trou, à les servir… et pour en être remercier ; se faire connement reprocher un putain de tube de ketchup qui traînait par là par un Barde à qui le ketchup doit lui rappeler son adolescente sexualité. Il mériterait pas un Z celui-là ? hein ? un Z bien senti sur son grand front d'intellologue ! Il fait bien de se faire le Danube en ce moment parce que le Zeille l'a encore de travers son histoire de ketchup et il était chaud pour ketchuper le Barde comme on entartrait BHL.
Bref, on ne la lui fait pas deux fois l'histoire. Alors pour son repas d'hier, Zeille était prêt ! Il a posé sa carte maîtresse (Master Card en anglais) et fait appel à un traiteur en guise de petites mains, j'ai bien dit petites mains ! Parce que bien que le traiteur lui ait sorti une liste de courses qui aurait donné envie à Evo de se remettre à bouffer, le traiteur était cependant un ami. Quelle bonne idée ? Avoir un ami traiteur !!! En voilà un qui n'aura pas de Z sur les fesses…
Allons-y donc pour le menu concocté par Zeille et aidé, j'ai bien dit aidé, par son ami traiteur :
Entrée : Terrine d'espadon et de coquilles Saint-Jacques, servie à l'assiette avec un cœur de sucrine et un filet d'huile citronnée.
Plat : Joue de veau braisée au four fondante comme pas possible, avec un risotto au jus de truffe.
Sortie : Plateau de fromages divers et variés suivi d'une crème en verrine avec un coulis de framboise (et toc le Barde) nonchalamment accompagnée de petites mini-tartelettes de chocolat mignonnes comme tout.
Voilà, voilà… quoi dire de plus ? Que certains verraient bien quelques étoiles sur la cuisine du trou… que certains (les opposants d'hier !) auraient voulu revoir les notes pour coller un 20… qu'un certain aurait fait payer le repas 20 € pour la peine !!! Un monde qui tout d'un coup se met à tourner à l'envers. Si avec ça le Zeille nous a pas bouché un trou, le trou n'a plus qu'à mettre les clefs sous la porte.

Un Eric en cache un autre ; le Barde dit ceci :
Croucrou, c’est un esthète, il n’a pas son pareil pour aborder la danse contemporaine. Pas en qualité de spectateur, ce qui est, somme toute, banal, mais bel et bien en artiste. Qui ne l’a vu en videur dans la dernière création de Faizal Zegoudi passe complètement à côté du must de l’art. Il est également doué pour la prose. Rappelez-vous son intervention touchée par la grâce l’année dernière. Mais le diable est avare de mots, il ne se commet qu’avec parcimonie et nous laisse mariner dans nos impatiences. C’est le propre des grands.
Question rugby, Croucrou, c’est d’abord des bras, un arracheur de béchigue à nul autre pareil. Pour avoir des bras, il faut être sur ses pieds, car les bras sans les pieds est répréhensible en rugby ! De temps en temps, Croucrou transgresse la règle (en quoi l’on reconnaît son tempérament rebelle) : il joue des coudes à même le sol et se voit réprimander par le corps arbitral. Il jette alors un regard circonspect et désapprobateur sur l’homme au sifflet, puis se ravise in petto et reprend la partie.
On l’aura compris, Croucrou n’est manchot ni du cigare ni du reste. Y-a-t-il un jansénisme du prénom ? Je le crois. Nous sommes prédestinés à proportion du prénom que l’on porte. Les archiballs ont ainsi leurs trois grâces puisqu’ils ont leur trois Eric. L’un chante, l’autre danse et le troisième taquine la muse. Que les jalouses ferment leur bec ! N’est-ce pas Perdigue !

4 commentaires:

une fille a dit…

Hmmmmm! Ca fait envie!

Anonyme a dit…

je savais bien que votre zeille avait plein de qualité, et en plus il trouve un traiteur pour éviter de faire bosser sa douce et belle Gladys
ici radio maurice qui s'est perdu dans ses épices!!!!

perdigue a dit…

Nom de dieu !
2 touffes sur l'archiblog !!!
Mais ça vaut bien le coup des bartavelles.
Merci les filles.

Anonyme a dit…

Zaragosse annulé ou pas???