Par Le Barde
Les castors sont en jambes même s'ils vendangent toujours autant de ballons. C'est l'automne, le cuir est pareil aux feuilles mortes. Il a pourtant je ne sais quoi de printanier cet automne-là ; une sève vigoureuse irrigue les corps, jeunes ou vieux. Il n'y a plus de saisons.
Au trou, Luc y allait de son évangile : « Sois sans crainte, petit troupeau » dit-il aux brebis rentrant au bercail. Et Luc « a comblé de biens les affamés ».
Au trou, Luc y allait de son évangile : « Sois sans crainte, petit troupeau » dit-il aux brebis rentrant au bercail. Et Luc « a comblé de biens les affamés ».
Tout commença par une quiche. La quiche est rare au trou. Par lui, avec lui, et en lui, elle abonde. O mane providentielle d'une quiche d'octobre. Mais une quiche sans salade, c'est le trou sans What Else, Poulidor sans Anquetil, Loyola sans Ignace. La salade, c'est l'alliée substantielle de la quiche, l'âme sœur. Ainsi parlait le seconde latte du Vaucluse, le sus-nommé René Char.
Côté plat du jour, un rôti de porc et sa sauce forestière. Avec son riz. Rizière et forêts ont toujours fait bon ménage. Comme la quiche et la salade. Un riz compact certes mais un riz quand même. Fini les mets de l'enfance, steaks hachés ou nouilles torsadées ! Encore que la quiche possède d'indéniables relents du paradis des temps jadis.
Alors Jacqouille arriva. De son pas leste, il descendit une à une les marches. Et, d'un air dédaigneux, il se dirigea vers la tireuse. « Je tire donc je suis » dit-il d'un air satisfait. Il se servit une mousse, posa ses lippes de charcutier sur les rebords de la pinte et gloussa de plaisir sous l'œil effaré de Lolo. Puis, levant les yeux vers le ciel à damiers, il récita les Béatitudes. Le temps du lancer était venu.
Il est adroit Luc. Le lancer fut sans fautes. N'était sa fin. Il fallait bien qu'une assiette tomba comme tombe le cuir à Musard le soir. Le fromage comme Mimi ne payait pas de mine. Ce qui n'enlevait rien à ses chairs. Enfin, le temps du dessert arriva. Un gâteau basque. Hommage à la quiche qui tire son nom de küchen, mot alsacien qui signifie gâteau. En sorte que nous eûmes l'Alsace et la Lorraine. Les vieilles antiennes n'ont plus cours. N'en déplaise à Barrès. Oui, par la grâce de Luc, mardi, le trou était inspiré.
Côté plat du jour, un rôti de porc et sa sauce forestière. Avec son riz. Rizière et forêts ont toujours fait bon ménage. Comme la quiche et la salade. Un riz compact certes mais un riz quand même. Fini les mets de l'enfance, steaks hachés ou nouilles torsadées ! Encore que la quiche possède d'indéniables relents du paradis des temps jadis.
Alors Jacqouille arriva. De son pas leste, il descendit une à une les marches. Et, d'un air dédaigneux, il se dirigea vers la tireuse. « Je tire donc je suis » dit-il d'un air satisfait. Il se servit une mousse, posa ses lippes de charcutier sur les rebords de la pinte et gloussa de plaisir sous l'œil effaré de Lolo. Puis, levant les yeux vers le ciel à damiers, il récita les Béatitudes. Le temps du lancer était venu.
Il est adroit Luc. Le lancer fut sans fautes. N'était sa fin. Il fallait bien qu'une assiette tomba comme tombe le cuir à Musard le soir. Le fromage comme Mimi ne payait pas de mine. Ce qui n'enlevait rien à ses chairs. Enfin, le temps du dessert arriva. Un gâteau basque. Hommage à la quiche qui tire son nom de küchen, mot alsacien qui signifie gâteau. En sorte que nous eûmes l'Alsace et la Lorraine. Les vieilles antiennes n'ont plus cours. N'en déplaise à Barrès. Oui, par la grâce de Luc, mardi, le trou était inspiré.
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