Par Le Barde
Les uns avaient choisi les quais pour taquiner la Garonne et réveiller le petit galopin de leurs corps ; les autres l'église du Sacré-Cœur pour titiller le cochonnet. On compense le pré comme l'on peut.
Ayant opté pour la pétanque, je ne puis qu'imaginer la petite troupe de castors trottinant le long de la façade XVIIIe, sous la conduite de Seb qui, repoussant les faveurs de la boule, fut l'initiateur de ce décrassage d'avant saison.
Donc, parlons pétanque. Sur la place de l'église, se tient un joli petit terrain, sans aspérités, propre, plaisant. Il y avait la Fée. Elle nous régala de son toucher céleste. Elle touche sa boule la Fée. Ou, si vous préférez, ce n'est pas une bille. Dudu peinait. Alain était fâché avec son tir. L'art d'être grand-père est-il compatible avec la pétanque ? Malko élégant et efficace, Léo magistral et le Prézide pointant divinement complétaient le tableau avec moi-m'aime.
Au trou, Mézigue officiait. Il était garni (le trou pas Matet). Rentrée oblige. Et anniversaire de Coco Itou. Et d'Amélie. Tous deux étant nés le 11 septembre. Il y avait des huîtres mais pas Walid, le Virgile conchylicole. Puis, du confit de canard et force tagliatelles agrémentées de parmesan et d'une sauce à damner tous les saints. Yves ne fit pas dans la dentelle. Foin de la légèreté. Nous fûmes dans le lourd, le digeste relatif. Quand on aime, on gave. Mais avec de bonnes choses.
Amélie – le plâtrier céleste qui fait la une de nos quotidiens avec une truelle de maçon – craignait le pire pour le lancer d'assiettes. Et Amélie avait raison, ce fut un massacre. Les disques s'écrasaient sur le carrelage, on entendait un sifflement ininterrompu, Yves, pris de frénésie ne s'autorisait aucune pause. En un mot, ce fut un désastre. Et lorsque le lancer cessa, un immense soupir de soulagement étreignit le trou enfin apaisé. Monta alors l'hymne au fromage, celui dont les paroles profondes vous transpercent l'âme. Et le fromage vint.
Notre prézide prit l'intervalle entre la poire et le fromage et fit un point sur notre situation de STF (sans terrain fixe). L'hypothèse Coqs rouges se dessine. Mais il existe aussi une perspective béciste. Puis il nous tança sur le nombre miniscule de la soirée golf du 11 octobre. Mes castors que le club (de golf) soit saillant et prolixe.
Les lumières s'éteignirent. Un gâteau en forme de terrain de rugby, planté de quelques bougies, sous l'air d'Happy birthday Coco fut porté au cœur de la chambrée. L'Éternel porte une année de plus en bandoulière et, pour lui, les années sont une pécadille. L'Éternel tint quelques propos avant que de découper la chair de l'offrande. Pépé l'enlaça. Il y eut un long silence ponctué de larmes. Lolo s'était mué en fontaine. Guitou lui tendait des mouchoirs pour recueillir le sel de son émotion. Des chansons paillardes s'élevèrent sous la conduite de Pépé. Pioupiou y alla de ses rengaines délicates et de son père Abraham sous l'œil humide de celui qui l'ensemença. Le trou chantait d'un seul chœur.
Puis, le champagne coula à flots. Et la soirée traîna en langueur. Une belle entame de saison. A mardi sur le pré et au trou. La vraie vie recommence. Et c'est bien.
Ayant opté pour la pétanque, je ne puis qu'imaginer la petite troupe de castors trottinant le long de la façade XVIIIe, sous la conduite de Seb qui, repoussant les faveurs de la boule, fut l'initiateur de ce décrassage d'avant saison.
Donc, parlons pétanque. Sur la place de l'église, se tient un joli petit terrain, sans aspérités, propre, plaisant. Il y avait la Fée. Elle nous régala de son toucher céleste. Elle touche sa boule la Fée. Ou, si vous préférez, ce n'est pas une bille. Dudu peinait. Alain était fâché avec son tir. L'art d'être grand-père est-il compatible avec la pétanque ? Malko élégant et efficace, Léo magistral et le Prézide pointant divinement complétaient le tableau avec moi-m'aime.
Au trou, Mézigue officiait. Il était garni (le trou pas Matet). Rentrée oblige. Et anniversaire de Coco Itou. Et d'Amélie. Tous deux étant nés le 11 septembre. Il y avait des huîtres mais pas Walid, le Virgile conchylicole. Puis, du confit de canard et force tagliatelles agrémentées de parmesan et d'une sauce à damner tous les saints. Yves ne fit pas dans la dentelle. Foin de la légèreté. Nous fûmes dans le lourd, le digeste relatif. Quand on aime, on gave. Mais avec de bonnes choses.
Amélie – le plâtrier céleste qui fait la une de nos quotidiens avec une truelle de maçon – craignait le pire pour le lancer d'assiettes. Et Amélie avait raison, ce fut un massacre. Les disques s'écrasaient sur le carrelage, on entendait un sifflement ininterrompu, Yves, pris de frénésie ne s'autorisait aucune pause. En un mot, ce fut un désastre. Et lorsque le lancer cessa, un immense soupir de soulagement étreignit le trou enfin apaisé. Monta alors l'hymne au fromage, celui dont les paroles profondes vous transpercent l'âme. Et le fromage vint.
Notre prézide prit l'intervalle entre la poire et le fromage et fit un point sur notre situation de STF (sans terrain fixe). L'hypothèse Coqs rouges se dessine. Mais il existe aussi une perspective béciste. Puis il nous tança sur le nombre miniscule de la soirée golf du 11 octobre. Mes castors que le club (de golf) soit saillant et prolixe.
Les lumières s'éteignirent. Un gâteau en forme de terrain de rugby, planté de quelques bougies, sous l'air d'Happy birthday Coco fut porté au cœur de la chambrée. L'Éternel porte une année de plus en bandoulière et, pour lui, les années sont une pécadille. L'Éternel tint quelques propos avant que de découper la chair de l'offrande. Pépé l'enlaça. Il y eut un long silence ponctué de larmes. Lolo s'était mué en fontaine. Guitou lui tendait des mouchoirs pour recueillir le sel de son émotion. Des chansons paillardes s'élevèrent sous la conduite de Pépé. Pioupiou y alla de ses rengaines délicates et de son père Abraham sous l'œil humide de celui qui l'ensemença. Le trou chantait d'un seul chœur.
Puis, le champagne coula à flots. Et la soirée traîna en langueur. Une belle entame de saison. A mardi sur le pré et au trou. La vraie vie recommence. Et c'est bien.
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