09 septembre 2013

Le tournoi de pétanque

Par Le Barde

Alors l'aube vint ! Non pas le vêtement ecclésiastique de lin blanc que les officiants portent par-dessus la soutane, ni la longue robe blanche des premiers communiants. Pas davantage la palette d'une roue hydraulique. Non, la première lueur du soleil levant dont la littérature s'est si souvent emparée pour dire le commencement. L'aube de notre saison donc, qui ne débute pas dès potron minet mais entre chien et loup, à la lisière du crépuscule, là-bas, à Floirac, sur le terrain de la Burthe. 

Aux archiball, l'aube a des doigts de fée et des relents de pétanque, on ouvre le bal avec force boules et cochonnets avant que de retrouver le pré et notre trou.

A propos de pré, ô notre fée, ne pourrais-tu, par un coup de baguette magique, nous en procurer un car de pré nous n'avons point. La faute à l'Union qui nous a chassé de nos terres. Nous sommes gros Jean comme devant. Le monde moderne est ainsi fait. Exit le passé.

Revenons-en aux boules (et je m'épargnerai volontiers d'écrire que nous avons les boules d'être désormais les SDF de la gonfle). Qui l'eut cru, c'est Lolo, JP et Luc qui l'emportèrent. La victoire était promise à Arnaud, Seb et au toulousain. Ils menaient 8 à 2 avant de se faire remonter et renvoyer à leurs chères études. Une belle leçon de la part de la plus improbable des triplettes. La grâce de Jean-Pierre, le flegme de Lolo et la sérénité de Luc eurent raison des favoris. En quoi l'assemblage est bel et bien un art. Le merlot, c'est Jean-Pierre, le cabernet : Lolo et Luc le petit verdot ( c'est ainsi que nous le surnommerons désormais : petit verdot).

Mention à l'éternel Coco qui pointe encore comme un dieu. Ce qui n'est pas le cas de la Jacouille. Par parenthéses, l'éternel aura 86 ans à minuit mardi prochain. Que le trou soit garni pour fêter l'événement. (En espérant que nous pourrons aussi garnir le pré).
 
Louée soit la fée et que la saison soit belle.


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