25 septembre 2014

Le cuistot de la semaine, hi hi hi hi

Par Le Barde


Le pré est intergénérationnel. Les âges s'y mêlent avec bienveillance. L'art de la passe se conjugue à la fougue des jeunes cannes. Et, parfois, les vestiges marquent les esprits en abusant de la naïveté de leurs cadets. La feinte de passe de Dudu en fut la parfaite illustration. Une pichenette à quelques mètres de la ligne, et hop, la balle arrivait à bon port. L'âge n'est qu'une bagatelle. Mais l'âge est est aussi verbe. Dudu ne cessa de conjecturer sur le superflu des passes sautées avec Alain, reconnaissant, parfois qu'elles étaient opportunes. Ce que ne supporte pas Dudu, c'est le principe de répétition. D'autant que certaines sautées faisaient flop. 

Il ne manquait que Don. Sa rentrée est imminente. Les canaux bientôt ne seront plus qu'un lointain souvenir. Notre Stevenson est arrivé à bon port. Quant à Walid, il nous promet son retour pour octobre. L'automne est sa saison. 

Fourbus, usés jusqu'à la corde, nous regagnâmes le trou par une grille dérobée, heureux d'avoir lavé nos corps dans l'enceinte du pré. 

Dans les entrailles du 1, rue de Bègles, Garcimore s'activait. L'assemblée était de moyenne facture. 

Garcimore a la baguette charcutière. Un méli-mélo de chorizo, grenier médocain, pâtés avec quelques touffes de salade. Garcimore aime la touffe éparse. Il le confirmera avec la saucisse et les haricots verts qui prolongèrent le méli-mélo. Sur les saucisses, de longues touffes de persil. Sur les haricots verts, encore du persil. Mais haché menu. Il n'est pas inutile de préciser que le persil en question était le petroselinum crispum var. neapolitanum ou persil plat, enfin, si vous préférez du persil de Naples.

« Et maintenant, Hi Hi dit Garcimore, je vais vous sortir une citation de mon chapeau, une citation, Hi Hi de Sacha Guitry : “Quand on dit d'une femme qu'elle est cultivée, je m'imagine qu'il lui pousse de la scarole entre les jambes et du persil dans les oreilles.” »

Est-ce en écho au persil que Pioupiou entonna : Mais non, mais non, ce n'est pas une chanson monotone ? Allez savoir. Reste qu'il nous les brisa un long moment et que l'on ne dût qu'à des chants religieux de l'arrêter. La Piballe concluant les débats par un Dieu est amour de toute beauté, sous l'œil énamouré de Jean-Phi. Tout cela, c'est la faute à Diderot que La Piballe connaît comme sa poche : « Il est très important de ne pas prendre de la ciguë pour du persil, mais nullement de croire ou de ne pas croire en Dieu. »

Le lancer d'assiettes ne fut qu'une formalité. Garcimore a la main sûre. Il y eut bien quelques râtés. Il n'y était pour rien. D'ailleurs, il s'en moqua. Puis vinrent un bon brebis nanti de sa confiture de cerise et un brie à point. Enfin, ce fut le temps de la tarte. Aux pommes. 

Peu à peu, l'assemblée des fidèles se dispersa. Une nuit d'automne, fraîche et hospitalière l'attendait.

22 septembre 2014

Le cuistot de la semaine 2 : Barbidule, Barde à truc !

Par Réglisse 


Il y avait du monde pour tâter de la balle sur le pré des écoliers. Des jeunes aux moins jeunes, tous les styles étaient de la partie. Il en fallait en effet, pour déjouer les défenses serrées qui limitaient l’empreinte de nos pas au-delà des lignes d’essai. Des nouveaux étaient de la partie et des jeunes qui courent, et oui… les jeunes courent. Nous ne savons les reprendre mais la nature est ainsi faite. Les anciens jouent et les jeunes courent. Pour ce faire, nul doute de l’intérêt de posséder la balle. Dudu nous prouva une nouvelle fois que les jambes cela ne sert pas uniquement pour courir mais pour prendre le trou avec la balle. Et parfois quand le trou est pris, le jeune reste sans jambes. Et marquer un essai, c’est le pied. Car tu peux courir mais sans la balle c’est comme un poète sans rames. Ou un rameur sans imaginaire. La muse n’y est pas ! 

Pour revenir au Dudu. C’est une joueur chasseur, rien de nouveau, il peut patienter, observer, nous leurrer en se camouflant en rose, rien de plus transparent qu’un tee shirt rose dédié à des seins protecteurs. Une véritable panthère rose. Il sait jaillir en mettant à profit ses feintes dans les failles de la jeune ignorance qui daigne s’opposer à lui. L’essai est au bout. Le trou reste sa cible même si le rose lui correspond à ravir. Les anciens applaudiront à chaque fois ces faits d’armes d’exception dans ses perforations ovalistiques. Notre Barde lui, aurait composé une ode, un sonnet, point de roman car même si le geste est beau, c’est l’éphémère qui compte pour graver sa trace dans les livres d’histoire. 

Point de chants dédiés aux exploits de l’ovalie pour ce soir car notre Barde à défaut d’être au pré, était de bouffe. Notre Barde sacrifia sa plume pour remplacer, non pas à la rame mais au fourneau, Donatien qui en quête d’inspiration se rapproche de la philosophie cartésienne pour « ses passions de la rame ». Don pour les jeunes qui courent est un écrivain moderne. Son style est le canoë. Pour lui le sublime s’imprime dans l’écrit. La force et l’esprit se rencontre dans la solitude de l’effort. Il cherche à répondre à cette énigme sphinx-terrienne « Un homme qui pagaie, rame-t-il dans l’écriture ? ». 

Bref nous voilà au trou pour nous nourrir des plaisirs de la vie. L’équipe des anciens s’est étoffé d’un barbu, la muse aime le poil ce n’est pas le Barde qui me contredira. A trop d’esprit et à défaut de main, les poils poussent. C’est une preuve scientifique. Jacques se sublime dans le port de la barbe. 

Ca Barde au fourneau. Notre Barde est riche dans l’art de transformer le moche en beau, le lourd en léger, les mains en pieds. Cependant dans la transformation de la nourriture notre Barde préféra la muse du produit brut. Point de transformation même si les mélanges, les proportions et assaisonnements furent à souhait. La tomate devint tomate, la verdure resta verte, les poivrons ronds… Bref c’est la découpe qui fit la différence et nous proposa un mélange de primeurs pour l’entrée. A défaut de transformation, Pépé marqua l’essai. Notre Pépé tâte la miche (pas notre cousin d’Amérique) et sait en faire profiter ces amis. Entre de bonne main la miche se transforme. Et le pain au-delà du produit devient un symbole. Ce qui me laisse à penser que le boulanger de Pépé porte la barbe. En tout cas le pain devint Bite et le vin resta Sabite. 

Nous retrouvâmes dans le tempo, la cuisine du Barde, le poulet se transforma en poulet, et le riz en riz. Une constance dans son art ! Yannick qui ne porte pas la barbe, découvrit l’âme des plaisirs d’orients. A chaque bouchée, sa muse lui portait un souvenir épicé, un peu de curry, une pointe de cannelle, de la coriandre par là, du safran, et même du gingembre qui le ramena sans le vouloir à Pépé et son pain. Les muses le tâtent mais les associations inconscientes qui les animent ramenèrent vite notre homme de doigté à la réalité de Pépé et son réconfort dans Sabite. 

Pioupiou se lança dans la chansonnette. Pioupiou pour les nouveaux, ne porte pas la barbe, il s’en rapproche avec le bouc, mais dans la chansonnette il ne porte pas la barbe. Ses chansons animèrent les oreilles et permirent à notre barbu de Barbe de terminer son sonnet gustatif. 

Le lancer d’assiette, les tuyaux du pompier, les volées de cacahuètes rien ne perturba la dextérité et la précision de notre Barbe. Le poète joue des mots et sait jouer des mains. 

Pour le dessert, le Barde transforma des sorbets en sorbets. Original et sublime à la fois. 

L’essai se transforme. Les muses inspirent. Le Barde cuisine. Donatien rame. Et la nuit suit le jour.

17 septembre 2014

Le cuistot de la semaine a son nom de scène

Par Donatien


Je suis sur les canaux, dans les pas de Stevenson. Impossible de faire la bouffe. Mais rien ne m'empêchait de faire le blog. D'autant que j'avais confié au barde le soin de me suppléer. Il m'avait évoqué ses desseins culinaires afin que je les approuve. Sachant les bontés du ciel, j'ai abondé dans son sens. Ne manquait que le pré. Ni lui ni moi pour relater la trame du tuesday's touch. Moi, je taquine les eaux, je tutoie le clapotis, je caresse les ripisylves. Lui en cuisine. Oui, impossible de déclamer le pré.

Donc le barde m'enquit de sa volonté de se la jouer estival. Tomates, feta, poivrons rouges, jaunes et verts, le tout recouvert de touffes de roquette. Rien à dire, l'évidence. Avec une vinaigrette matinée d'huile d'olive. Les canaux du Nord sont si peu méditerranéens ! Que ma présence se fasse sous des auspices septentrionales m'allait bien. Je rêve souvent de Grèce et de Toscane. De Dante, de Cavafis. 

Le poulet au coriandre, avec un soupçon de curry, revenu dans son lit d'oignons : RAS. Idem pour le riz basmati. Là, on effleure l'Asie, Penjab et compagnie Je déteste les frontières, le local quand il se refuse à être universel. La proposition du barde allait de soi. L'été sied à de tels mets, l'été indien qui valait bien et ce riz et ses épices. J'espère que vous en avez profité, que vos corps las des sueurs du toucher trouvèrent dans la légèreté de tels mets un réconfort bienvenu Sans doute aurais-je opéré de même. Allez savoir. 

Mon petit doigt me dit que le lancer d'assiettes fut nickel. À l'exception de celle destinée à Dominique. Qu'il nous pardonne. Il faut vivre avec nos faiblesses. C'est ce que dit Emmanuel 
Carrère en bon lecteur du sermon sur la montagne, la lecture préférée de notre Jacouille. 

Un bon vieux camembert, rien de tel pour rappeler la rusticité joyeuse de ce monde et la grâce de son côté frenchy. Avec du Saby en prime. Quant aux sorbets citron, mangue et framboise, je ne doute pas qu'ils vous aient contenté. Je devine le Tcho ayant une pensée pour moi et déclarer : Tu me mangues. Tu me mangues aussi beaucoup mon Tcho. Mais nos retrouvailles sont proches. 

Mon petit doigt me dit encore que le Tcho, Pépé, Loulou, Alain et le barde étirèrent un peu la nuit avec des histoires d'eaux. Pépé a connu bien des amiraux. Et le Tcho initié tant de marins aux vicissitudes du fluvial. 

Peut-être y-avait-il un peu de pluie lorsque vous avez rejoint la nuit Moi, je regardais les étoiles. Et tout particulièrement la constellation du castor en fredonnant des vers de Li He. Ses lunes sont merveilleuses. Comme sont merveilleuses les eaux étroites de Julien Gracq qui aimait le rugby, découvert à Nantes, à travers des palissades médiocrement élevées. 

Allez mes castors, que la vie vous soit douce. Abrazos. Donatien

13 septembre 2014

Le cuistot de la semaine : « on est ici pour grossir »

Par Le Barde


Après les boules, retour aux fondamentaux. L'herbe remplace le gravier disparate des terrains de la fée, le ballon devient la mesure de toute chose. Et nous revoilà gamins, enfants d'un jeu qui ne nous a jamais fait faux bond.

Nous étions une bonne vingtaine à nous ébattre. Sans Donatien qui tutoie les méandres aquatiques chers à Stevenson. Mais avec Hamilton que les hasards du calendrier mettait à l'honneur. 

Si le ballon tomba, la fête fut de chaque instant. La passe retrouvait sa raison d'être. Et nous avec. Toto profitait des intervalles que lui offrait ce jeu de mains béni des dieux qui n'en finit pas de nous ravir. Sous le regard énamouré de Titi qui fredonnait, en hommage à Villon, Mais où sont les cannes d'antan, ou si vous préférez, la ballade des cannes du temps jadis.
Titi, il exagère. Il est encore affuté. Comme JB qui était là, plus aérien que jamais. Et Jean-Phi, toujours aussi zigzaguant, insaisissable sur la ligne. Quant à Bernard, il joua les pivots, l'œil vif. Lors que Croucrou, sur son aile, attendait la béchique.

Après la fée, tradition oblige, c'est Amélie qui régale. Le trou était garni. Coco était là. Il file vers ses quatre-vingt-six printemps. Jeudi, l'affaire sera dans le sac. Perdigue se permit une incursion rimbaldienne : « Je l'ai retrouvée,/Quoi, l'éternité,/C'est Coco mêlé aux archis. »

« On est ici pour grossir, la maigreur est une offense au savoir-vivre », déclama Lolo d'emblée. Et de poursuivre : « Quand les gros sont maigres. c'est que le monde tourne pas rond ». Et se tournant avec amour vers Alain-Charles, il conclut : « Un grand con s'il ne mange pas il devient con ».  

L'entrée était délicate. Tomates, échalote, fines asperges, petits dès de poivrons. Une rillette bienvenue rappelait les nécessités du gras. Puis, il y eut une longue attente, une très longue attente. Le trou n'en pouvait mais et entonna, las, Voilà du bon fromage. Amélie s'en moquait. Impassible, calme, il mitonnait l'excellence. Alain-Charles s'en prit à Garcimore qu'il doucha. Garcimore répliqua et couvrit le vieux quatre de mousse, sous l'œil désespéré de Coco.

Alors la viande vint. Un rôti de bœuf à damner tous les saints. Tendre, parfait. Tout vient à point à qui sait attendre disait ce bon vieux Rabelais. On pourrait ajouter du même auteur : « Le temps mûrit toute chose ; par temps toute chose vienne en évidence ; le temps est père de vérité ». (Le quart Livre, XL). Le trou était ravi. Avec du Saby en sus. Quelques haricots verts et frites accompagnaient ledit rôti. Ainsi qu'une salade tardive et bienvenue.

Le premier lancer d'assiettes de la saison fut une réussite. Amélie à la main sûre. Un seul incident à signaler. Le crâne de Dudu fut tuméfié par une assiette hésitante et approximative. Oh! Pas grand chose, une égratignure, alors que l'on s'attendait au pire. Dudu resta penché un long moment, puis saisit une serviette en papier qu'il appliqua sur son chef. Un rien de sang l'imbibait. Un suaire en quelque sorte. Sauf que le le trou entonna ne m'appelez plus jamais... Toutes choses si étrangères au suaire.  

Guitou tenta d'imposer sa plage et sa fin de l'été. En vain. Le père Abraham prit le dessus. Pioupiou l'emportait sans que Guitou ne lui en tienne rigueur.

Amélie acheva son office par une salade de fruit de circonstance. Il y avait beaucoup de tact dans ce repas. De justesse. Tout Amélie en somme. 

La nuit accueillit les repus. Une nuit d'été comme on les aime. Oui, il faut aimer la vie.

04 septembre 2014

Boules et barbaque 2014


Par Le Barde


Rentrée ensoleillée chez la fée. Arrivées clairsemées. Puis parties de boules traînant jusque tard dans la nuit. Et quelles parties ! Bien sûr, l'équipe d'Hamilton l'emporta. Hamilton est aux boules ce que JB est à la passe, Grant à Cary, Coco à l'éternité. Hamilton est soixantenaire depuis le 3 août. Les ans n'ont pas de prises sur son geste. Mieux, ils l'affinent. Hamilton, il tire la quintessence de la boule, comme JB de la passe, Grant de Cary, Coco de l'éternité. Ses deux compères, Titi et la Piballe se régalèrent, se haussant parfois au niveau du maître. Seuls le préside, Kiki et Perdigue – ce gros enculé qui explosait les rares boules que je plaçais près du cochonnet –, les contrarièrent un peu, un tout petit peu.

On peut, à la lumière, de cet open de boules, diviser les archis en deux catégories. Il y a les tireurs : Hamilton, Lolo, cet enculé de Perdigue… Et les pointeurs, beaucoup plus nombreux. Certains verseraient bien volontiers dans un parfait hermaphrodisme. Hélas, l’implacable réalité est là. Ainsi Dudu pointe mieux qu’il ne tire, Lolo tire mieux qu’il ne pointe, Lafourche pointe mieux qu’il ne tire, Perdigue tire mieux qu’il ne pointe, etc. Seul Hamilton réussit la synthèse des deux. Et Walid. Mais Walid, il n’était pas là. Coco, lui, était bel et bien présent. Il a toujours la boule vive. Il maîtrise l’art des sinuosités. Sa boule serpente sur la caillasse et parvient souvent à taquiner le cochonnet. C’est très particulier, singulier et juste. Malheureusement, il avait dans son équipe la Jacouille qui n’était pas en veine.

Le repas fut précédé d’un mot d’Arnaud sur nos deux chers Archi disparus et d’une minute de silence.

Le petit de la Jacouille, aidé d’un assesseur, avait bien fait les choses. Tomates mozzarella. Bien sûr, des tomates cœur de bœuf. Et de la vraie. Attention, il faut prendre garde. La cœur de bœuf est  une tomate oubliée et mal retrouvée. « Les tomates cœur de bœuf vendues en grande distribution en ont usurpé le nom. Il s’agit en fait de variétés hybrides, récentes, totalement créées par le marketing agro-alimentaire pour soi-disant répondre aux goûts des consommateurs, curieux de découvrir les tomates anciennes, autres que celles en grappes. Elles n’ont donc d’anciennes que le nom. Ces variétés commercialisées s’appellent Arawak de Syngenta (hybride F1), Fourstar (hybride F1) ou encore DRK7015 (hybride F1) de De Ruiter. Cette tomate en plastique de supermarché, grandie sous serre, en toutes saisons, a une chair dure, lisse, avec peu de goût. Tout l’inverse de la bonne cœur de bœuf, en forme de cœur, très charnue (cela fait vraiment toute la différence), légèrement sucrée. Avis aux amateurs, vous la trouverez, outre sur les marchés paysans, en graines ou en plants sous l’appellation « cuor di bue » car elle est d’origine italienne. Goûtez une vraie et vous ne pourrez plus manger de tomates industrielles ».

Un clin d’œil à notre amateur des circuits courts, Donatien, qui n’est plus qu’à quelques jours de son périple stevensonien.


Pioupiou ayant de la suite dans les idées, c’est tout naturellement par une divine barbaque de bœuf, cuite aux sarments, qu’il prolongea son entrée. Elle était tendre, suave, câline. Un régal. Il y en avait à profusion. C’est sans dommage pour le poids. C’est du moins ce que m’expliqua un membre du cabinet BDM architectes qui m’expliqua longuement qu’il venait de perdre 20 kilos en ne mangeant que de la viande. Lolo l’écoutait avec une attention. Puis se lassa. Lolo, il n’aime pas les lentes et longues narrations diététiques. Et il a raison.

Vint le fromage et le dessert : une tarte aux pommes. Du classique. On distribua alors des billets de tombola, d’abord deux souches puis une seule. A chacun de rapporter a minima les 40€ qui grossiront nos caisses.

Reprise dès mardi prochain côté pré. Et c’est Amélie qui sera de bouffe. Tradition oblige. La saison commence toujours par les boules suivies d’Amélie. Merci à la fée et à ses comparses pour cette ouverture réussie. Et au petit de Jacouille !