18 avril 2017

Le cuistot de bouffe: la carte tarlouzaine en atout majeur!

Par Bardibulle et Bardatruc



Quel bel entrainement mes amis.

Et pourtant celui-ci commença dans l'incertitude d'un premier tour d'élection présidentielle. Et oui, quand le Barde n'est pas là, non seulement il manque un esthète mais il manque également un… ballon ! Entre celui qui en a un mais jamais gonflé, l'autre qui est venu en trottinette et l'a laissé dans le coffre de sa voiture et surtout tous les autres qui ont trop vu de Walt Disney et pensent que les ballons ça poussent sur le pré. Une bonne quinzaine de Castors se retrouvaient donc la queue plate et surtout pendante.
Il fallut toute l'ingéniosité ou plus simplement le bon sens d'un joueur pour emprunter le ballon d'un voisin. Ceci n'empêcha pas certains malhabiles de gueuler que ce ballon était merdique alors que le gentil voisin aurait pu arroser son jardin et regretter d'avoir prêté son ballon à des "bolos" finalement peu reconnaissants et assez couillons pour oublier le leur. Amis de la finesse…

Comme si cela ne suffisait pas, Titi, pourtant arrivé avec une classe toute Londonienne, eut l'indélicatesse sur un coup d'envoi foiré d'envoyer ce même ballon chez le voisin, un autre bien-sûr, cela aurait été trop facile sinon. Les bloggers ont eu beau faire tourner un programme fourni par Edouard Snowden sur tous les articles du blog, jamais il n'avait été fait mention d'un tel événement.

De nouveau, il fallut l'ingéniosité ou plus simplement le bon sens d'un joueur, le même, deux génies dans une équipe de rugby étant assez rares, pour aller chercher ce maudit ballon. Après avoir essuyé, un coup de chevrotines et s'être fait déchiqueter les chaussettes par un caniche rendu fou d'avoir tenté de comprendre un "best of" des plus belles phrases d'Emmanuel Macron, le ballon revînt sur le terrain.

Seb et Alban s'étaient concocté une équipe en or, les sans dents jouant dans l'autre. Au total, une petite vingtaine de joueurs sous des conditions climatiques idéales. La partie, malgré le ballon merdique, fût équilibrée et parfois virtuose. Ah le printemps, c'est bien lorsque la sève pousse que le castor à la main chaude ou peut-être l'inverse. La fatigue engendra quelques claques obélixiennes dans le ballon et tout le monde s'accorda à dire "plus jamais ça" quitte à se contredire la seconde d'après.

Peter sur son aile et probablement dans les nuages, en fan de Charlelie Couture chantonnait "comme une aile sans ailier" laissant passer allègrement la patrouille adverse. Dudu faillit en faire une crise d'épilepsie.
Pioupiou Stallone ne daigna pas rentrer sur le terrain lui préférant le jogging, les pompes et les abdos/fessiers. Serait-il abusé par une secte dont les gourous seraient Véronique et Davina…Merci à tous d'être vigilant si vous le voyez avec un body fluo rose et un bandeau éponge jaune fluo.
 La douche pour les sportifs et nous voilà engagés pour une autre expédition. La prise du trou avec aux commandes un Tarlouzain.

Il est bon de voir notre Trez en tenue du stade. Le castor est ainsi il ne laisse rien au hasard. Le compte est son domaine et son tee shirt de Toulouse un hommage à notre hôte. Les deux sont toujours de la partie l’un à l’aile, l’autre là où il y a le ballon. Du coup les deux font la paire et alimente notre équilibre. Pour le trou ce n’est que du bonheur ! Nous rentrâmes dans le vif du sujet après avoir lâché la pression. La bière est bonne et rafraîchissante ! Le Barde à chaque fois pousse une ode de vie. Dudu du Sud reste jaune dans sa tête. Bref la table est remplie. Alban prend toujours son temps pour remplir le trou. La table est remplie et il faudra resserrer le banc pour lancer les hostilités. Pépé est désespéré il est 22h01. Putain le respect ! "A mon époque, il n’y avait pas de montre et on était toujours à l’heure". Un vieux dicton d’un de ses périples sub-sahariens gravé dans le livre sacré des castors explorateurs stipule que Pépé a une montre et que les castors ont le temps… Quatre joueurs resteront au bar. Il est bon quand la table est remplie et que le bar garde sentinelles. Nous n’en attendions pas moins pour la ville rose qui sur le pré comme de loin ne se déplace jamais à vide.
Guitou était là. La ville est rose et la vie de la même couleur. Les castors ripaillent et profitent du moment. L’entrée est lancée. Une carte à l’assiette individuelle. Feuilles d’épinards printaniers, noix d’Automne et son toast d’hiver, l’été en fleur. Une salade quatre saisons ! Les castors dans ces conditions mangent avec le petit doigt en érection. Code de bienséance oblige. Pépé gardien du temple apprécie l’esthète. Il y a toujours du bon de trouver de l’été dans l’hiver et inversement. Le Tarlousain a le sens de la gagne et annonce ses intentions pour la cuillère. Les castors font crisser les couteaux et fourchettes impatients de la suite.

Le silence se fit pour l’arrivée de la suite. « Joues du porc à la Tarlouzaine et sa farandole italienne (pâte à l’eau) ». Alban est aux anges. Guitou amateur du beau est comblé. Mozart est là et Sabite aussi. Le vin cuit appel le Guillou. Les castors lancent une véritable noria d’assiette et de verres. Il est bon de profiter des bonnes choses. Philippe mérita sa chanson. Point d’opaque à la lumière. La quantité est présente un tour de resserve peu efficace tellement les estomacs sur pâtes sont comblés.

Nous bêlâmes la suite. Le lancer prit place. La saison exige le renouveau et de mémoire de castor, les lanceurs sont en forme. Le jeu de Toulouse est ainsi, son vent de contradiction fait rouler les airs et les assiettes. Peu de casse à l’horizon. Le service est à l’image de son kourou, une puissance en contrôle. La distance n’y fera rien, les obstacles éphémères et éphépères non plus. Chaque missive trouvera mimines. Même Peyo avec son bras en écharpe prouve qu’il est meilleur à une main qu’avec les deux. Jacquouille est soulagé. Son service est respecté. Du coup le Tarlouzain mérita sa chanson. Point d’opaque en lumière qui baise toute la semaine.

Nous profitâmes du bon fromage et son dessert fruité. Le bar s’occupe du café. Le timing est respecté. Popote, Belote nous gardons la côte.


Point de Barde pour s’accaparer le mauvais sort des cartes. Le Trez en fera les frais. Les dés firent leur révolution. Le Trou peu à peu retrouva sa solitude. Le cycle est ainsi, bien vivant. Les castors se retrouvèrent les lumières de la ville, d’autres leurs étoiles et leurs songes d’une nuit de printemps. Bienheureux d’apprendre que Malko se réveillent enfin…

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