Par Le Barde, Bardatruc et Bardibulle
La pluie, le vent. Le terrain balayé par des rafales. Et nous de passer outre. Une douzaine, nous étions une douzaine. Des purs. Le temps qu'il fait est une peccadille pour l'amoureux du cuir. Lui importe seul d'être dans son élément ; le pré y pourvoit.
Bien sûr, la balle fut rétive, indocile, rebelle. Qu'importe. Entre la ligne d'en-but et celle des quarante, nous nous dépensions à qui mieux mieux. Le mieux étant aléatoire dans de telles conditions. Justement.
Même Jean-Phi fut des nôtres pendant une poignée de minutes. Il était pourtant de cuisine. Du grand art, une première. Du Jean-Phi quoi.
Il n'y eut pas de déséquilibre. Les rigueurs du temps ôtaient, de part et d'autre, toute rigueur de part et d'autre. Nous nous efforcions, cependant, de maintenir un semblant de jeu. Parfois, nous y parvenions. Avec Sergio, c'est plus facile. Et avec Titi. Notre pinson était de retour. Le pré sans pinson chante triste.
Laisser dire pour ne pas confondre le lecteur ou s’opposer au risque de le perdre, telle est la difficulté mais également le plaisir d’écrire le blog à trois mains. Et bien à la lecture des dernières lignes précédentes concernant l’absence de déséquilibre, le blogueur faisant partie de l’autre équipe prend le risque de corriger. Déséquilibre il y a eu et quel déséquilibre, une chute libre !
Comment escamoter la feinte de la moustache de l’espace de notre Dudu alias ‘’La Force’’ ? Comment peut-on simuler de ne pas avoir vu la défense acharnée de Yann, les passes toujours ajustées de Régis, les courses folles de Toto et Peter et enfin le flegme du Zeille face à tant de beauté. Quelle imposture de ne pas relever que face ce talent insolent, l’équipe adverse n’hésita pas à siffler des touches imaginaires, marquer des essais dans l’indifférence générale et finit par balancer le ballon dans la gueule de l’adversaire. Bravo, belle attitude Jeff ! (à dire avec la voix d’un canard)
La bienveillance, denrée rare, impose bien évidemment de justifier cette différence de vue par le manque de visibilité eut égard aux conditions climatiques apocalyptiques.
L’apocalypse n’est pas une fin en soi. Elle éveille l’homme à sa création. Du coup Jean phi file au trou avant que le gla-gla tombe sur l’ovale. L’ouverture se fera pour les affamés en pression. Quelle est douce la mousse. Le Sabite siège dans son tablier de saveur et caresse l’animal qui cuit. Rien à voir avec la chanson du Rossignol quand le Tcho se décarcasse. Mais bien l’animal de la forêt. La harde rock party se déchaine. Le barde craint l'attache. La "laie d’honneur" glisse Thomas dans sa prise éclair de l’intervalle. Du coup je me mouille, gloire au stages qui portent ses fruits. La soupe en entrée et pâtée maison pour les carnassiers. La soupe sent bon le terroir, l’ambiance soupe aux choux sans le chou. Le goût gardant son extra bien terrestre. Le Glode n’a qu’à bien se tenir. Nous eûmes un rappel de la gendarmerie. Guillaume a senti la bonne chair et le Bon est bon. Le moderne le rend présent même en son absence. Gwen est dans la renverse avec son portable pour partager l’instant.
La coutume est adoptée. Le Sabite passe du velouté au veluté. Mélange de poils et de té. La bête est tombée ce matin. Je crois que la potion qui permet à un petit village d’Armorique de résister aux Romains, a été transmise de génération en génération pour se fleurir dans la famille Saby. Le dernier druide en chef de son nom ilnoulamix trouve dans ses breuvages de sacré compagnons de voyage. Hauchat alors ?... Des flageolets assaisonnés et toujours l’amour dans le pré.
Le coureur viticole ne fait pas dans la salade mais dans l’accompagnement. Ils sont rares les cuistots qui se mettent aux verts. La salade c’est pour les escargots et non pour les castors. Jean Phi ne le sait que trop et garde en poche la décale sans percute. Question de cinétique gastronomique, la gonfle est un détail. La magie est dans la sauce. Vinaigrette fait maison. Jean Phi c’est un château dans le ciel. Son accompagne est dans la campagne et sa réserve so british.
Beaucoup craignaient le lancer d'assiettes. Jean-Phi coupa court à leur appréhension. Et s'il y eut de la casse, il n'y était pour rien. Il flottait certes un parfum d'incertitude lorsque l'ustensile prenait son envol. En pure perte.
Le fromage vint. Du bon fromage comme le dit la chanson. Avec sa salade et une vinaigrette faite at home. Un mélange de goût. Du Jean-Phi pur sucre. Quant à la salade de fruit, nantie de sa Chantilly : parfaite bien que trop chiche.
Une immense belote de comptoir se dressa. Dix joueurs. Le doc était à son aise. Toto un peu moins. Et Jeff pas du tout. Gwen n'avait guère de mains. Il y a des soirs sans. La partie s’éternisant Titi habillé en chasseur charismatique écourta la partie en imposant à tout le monde de mettre son dé à 1. Le Doc y était déjà mais peu importe lorsqu’on est seul face à une bande d’enragés. Le Doc décida donc de prendre et perdit ! La belote est parfois chienne…
Une nuit de pluie nous attendait. Le vent s'était calmé. Le Poulpe tentait d'improbables cadrages débordements avec les gouttes lors que Croucrou filait droit. Deux philosophies de la pluie.
La pluie, le vent. Le terrain balayé par des rafales. Et nous de passer outre. Une douzaine, nous étions une douzaine. Des purs. Le temps qu'il fait est une peccadille pour l'amoureux du cuir. Lui importe seul d'être dans son élément ; le pré y pourvoit.
Bien sûr, la balle fut rétive, indocile, rebelle. Qu'importe. Entre la ligne d'en-but et celle des quarante, nous nous dépensions à qui mieux mieux. Le mieux étant aléatoire dans de telles conditions. Justement.
Même Jean-Phi fut des nôtres pendant une poignée de minutes. Il était pourtant de cuisine. Du grand art, une première. Du Jean-Phi quoi.
Il n'y eut pas de déséquilibre. Les rigueurs du temps ôtaient, de part et d'autre, toute rigueur de part et d'autre. Nous nous efforcions, cependant, de maintenir un semblant de jeu. Parfois, nous y parvenions. Avec Sergio, c'est plus facile. Et avec Titi. Notre pinson était de retour. Le pré sans pinson chante triste.
Laisser dire pour ne pas confondre le lecteur ou s’opposer au risque de le perdre, telle est la difficulté mais également le plaisir d’écrire le blog à trois mains. Et bien à la lecture des dernières lignes précédentes concernant l’absence de déséquilibre, le blogueur faisant partie de l’autre équipe prend le risque de corriger. Déséquilibre il y a eu et quel déséquilibre, une chute libre !
Comment escamoter la feinte de la moustache de l’espace de notre Dudu alias ‘’La Force’’ ? Comment peut-on simuler de ne pas avoir vu la défense acharnée de Yann, les passes toujours ajustées de Régis, les courses folles de Toto et Peter et enfin le flegme du Zeille face à tant de beauté. Quelle imposture de ne pas relever que face ce talent insolent, l’équipe adverse n’hésita pas à siffler des touches imaginaires, marquer des essais dans l’indifférence générale et finit par balancer le ballon dans la gueule de l’adversaire. Bravo, belle attitude Jeff ! (à dire avec la voix d’un canard)
La bienveillance, denrée rare, impose bien évidemment de justifier cette différence de vue par le manque de visibilité eut égard aux conditions climatiques apocalyptiques.
L’apocalypse n’est pas une fin en soi. Elle éveille l’homme à sa création. Du coup Jean phi file au trou avant que le gla-gla tombe sur l’ovale. L’ouverture se fera pour les affamés en pression. Quelle est douce la mousse. Le Sabite siège dans son tablier de saveur et caresse l’animal qui cuit. Rien à voir avec la chanson du Rossignol quand le Tcho se décarcasse. Mais bien l’animal de la forêt. La harde rock party se déchaine. Le barde craint l'attache. La "laie d’honneur" glisse Thomas dans sa prise éclair de l’intervalle. Du coup je me mouille, gloire au stages qui portent ses fruits. La soupe en entrée et pâtée maison pour les carnassiers. La soupe sent bon le terroir, l’ambiance soupe aux choux sans le chou. Le goût gardant son extra bien terrestre. Le Glode n’a qu’à bien se tenir. Nous eûmes un rappel de la gendarmerie. Guillaume a senti la bonne chair et le Bon est bon. Le moderne le rend présent même en son absence. Gwen est dans la renverse avec son portable pour partager l’instant.
La coutume est adoptée. Le Sabite passe du velouté au veluté. Mélange de poils et de té. La bête est tombée ce matin. Je crois que la potion qui permet à un petit village d’Armorique de résister aux Romains, a été transmise de génération en génération pour se fleurir dans la famille Saby. Le dernier druide en chef de son nom ilnoulamix trouve dans ses breuvages de sacré compagnons de voyage. Hauchat alors ?... Des flageolets assaisonnés et toujours l’amour dans le pré.
Le coureur viticole ne fait pas dans la salade mais dans l’accompagnement. Ils sont rares les cuistots qui se mettent aux verts. La salade c’est pour les escargots et non pour les castors. Jean Phi ne le sait que trop et garde en poche la décale sans percute. Question de cinétique gastronomique, la gonfle est un détail. La magie est dans la sauce. Vinaigrette fait maison. Jean Phi c’est un château dans le ciel. Son accompagne est dans la campagne et sa réserve so british.
Beaucoup craignaient le lancer d'assiettes. Jean-Phi coupa court à leur appréhension. Et s'il y eut de la casse, il n'y était pour rien. Il flottait certes un parfum d'incertitude lorsque l'ustensile prenait son envol. En pure perte.
Le fromage vint. Du bon fromage comme le dit la chanson. Avec sa salade et une vinaigrette faite at home. Un mélange de goût. Du Jean-Phi pur sucre. Quant à la salade de fruit, nantie de sa Chantilly : parfaite bien que trop chiche.
Une immense belote de comptoir se dressa. Dix joueurs. Le doc était à son aise. Toto un peu moins. Et Jeff pas du tout. Gwen n'avait guère de mains. Il y a des soirs sans. La partie s’éternisant Titi habillé en chasseur charismatique écourta la partie en imposant à tout le monde de mettre son dé à 1. Le Doc y était déjà mais peu importe lorsqu’on est seul face à une bande d’enragés. Le Doc décida donc de prendre et perdit ! La belote est parfois chienne…
Une nuit de pluie nous attendait. Le vent s'était calmé. Le Poulpe tentait d'improbables cadrages débordements avec les gouttes lors que Croucrou filait droit. Deux philosophies de la pluie.
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