Ah bravo les gars, belle affluence à Moga !
10, c’était le nombre de joueurs présents. Pour être plus précis 9 castors + 1 invité. Heureusement de grande qualité puisqu'il s'agissait de Paul le fils de Pioupiou. Le premier sentiment lorsque l'on voit Paul jouer, c'est l'espoir, l'assurance que la chaîne ADN du rugby peut muter, que rien n'est inéluctable. Acceptons de regarder enfin de regarder en face la magie de la vie au prisme du terrain de rugby. En effet, qui aurait cru qu'une telle filiation puisse produire un jeune rugbyman plein d'adresse (et de culot). Merci Darwin !
La révolution ne vient pas du génie mais des coureurs aux pieds roses. Un flagrant rose qui se fout du printemps. Tel le volatile soumis au fameux magnétisme animal. Le coureur anticipe ses bases. L’accélération en pointe pour voler la prise d’intervalle. Le jeu reste dans l’anticipe et volontaire et systématiquement dévastateur lorsqu’il porte à sa convenance la balle qui ne reste qu’un détail ! Il n’y a pas de toucher sans altérité.
Zeille, Joss et Pulpo complétaient les héros de la semaine précédente. La partie fut équilibrée globalement même s'il y eut deux périodes bien distinctes, chacune à l'avantage d'une équipe. Tout ça prend de la place quand le toucher se fait sans jeu au pied. Le Barde pleure sa contracture et les pieds ragotent !
Rien de fantastique sur le terrain, que du standard. Zeille lâcha ses ballons comme le petit poucet ses cailloux. Joss tenta des Codorniou avec la même réussite qu'à la belote. Régis passa la main dans le dos des défenseurs et le ballon par la même occasion. Quel coquin.
Une douche et au trou. Rien d’inhabituel dans ce sens.
En entrée : des huîtres de mer, en viande : des magrets de canard, en légumes : des pommes de terre. Un repas finalement assez aristocratique donc. C’est un insoumis qui parle. L’évolution appartient à Darwin et la révolution à des astres qui tournent. Quel délice l’appel de la Marine. Le fond est noisette et la vie croustillante. L’effleure du citron pour titiller le vivant. La déguste se construit et l’Archi dompte la mer comme notre bel Ami Guitou. Il croque la vie à pleines dents. Tous ces plaisirs de mises en bouches sont faits pour nous faire oublier le travail en ombre (à ne pas confondre avec nombre) des hommes du bar. La cahuète et les olives ont été remises à niveau au grand plaisir des amateurs du lâcher de pression. Le trou n’est-il pas un orifice d’ouverture qui nous sort de la mêlée. Les fondamentaux de la charnière sont préservés. Tient l’olive est piquante. La suite fit une nouvelle fois appel au sacrifice de l’animal. Cette fois-ci à plume. Point de mer sans support aérien. Le Canard joue magret nous. L’épaisseur se confond aux qualités athlétiques de notre hôte. Les muscles sont épais et Obélix quant à lui n’est jamais tombé dedans quand il était petit. A ce propos le magret se cuisine au trou à la perfection. Les bleus l’ont vu rouge couleur Sabite. Le saignant à point et les castors bien repus. Ce fut loin d’être un colvert pour les amateurs de bonne chair. La patates bien persillées. Fayou dans l’esprit Sud-Ouest jouent sur des échasses.
Le fromage dans la voie lactée. L’homme est parfait. Qui a dit que les gros ne savent pas lancer. « Il n’y pas de mauvais lanceur, il n’y a que des mauvais attrapeurs ! » répète Pépé camouflé sous son béret. Sa rattrape n’a de sens que si son béret frissonne. Autrement c’est un jeu de gazelle. Chouette une calzone ! Vive les gros qui se décarcassent ! A propos le gros au rugby n’est pas péjoratif. Il est un sublime dans le lard de la conquête et le sens du devoir. A ce propos il reste une tranche de magret qui se sacrifie à part Perdigue. « Un nouveau maigre ou un ancien gros » pour CrouCrou qui reste toujours le même. Dilemme en relief… Ce que la vitesse décompose, le gros veut qu’on pose. Un ancrage dans l’histoire grâce à l’empreinte d’un décalque. Les gros ne disent pas non devant tout défi. Les trois-quarts à leur mérite peuvent le contourner. C’est ce qui les distingue tout compte fait du gros. Ils ont le choix lol. C’est un plus que les gros ont en moins. Tout est complémentaire. Un rien versatile dans un tout unique. La masse dans l’acceptation de la ramasse. «Le jeu n’est pas ingrat et il n’y a pas d’ingrat dans le magret ! » chante le frère castor qui ne dépasse pas le huit ou le H en fonction des chiffres qu’on sonne. Il est bon de viser le gros.
La belote fut totalement absurde et ce dès le début puisque Perdigue le "pénible" remporta le premier tour. Le reste ne fût que verre de jet renversé et joueur ayant oublié l'annonce du précédent. Darwin sur le sujet élabore les générations non spontanées et sautées. L’intelligence du jeu saute une génération. L’art de poser les cartes à l’aveugle sans compter le regard averti de Hamilton. Une lumière dans l’ombre. L’œil compte les cartes. Lorsque l'on connaît le protocole commotion et en particulier l'épreuve consistant à répéter une liste de 5 ou 6 chiffres dans l’ordre inverse tel qu’énoncé, on se demande si certains Archis ne sont pas commotionnés à longueur de journée.
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