10 avril 2018

Le cuistot de bouffe : Marco propose l'encantada

Par Le Barde, Bardibule et Bardatruc



Petit a petit, peu à peu, pas à pas, ils arrivèrent. Le ciel était gris de nuages. La pluie jouait au chat et à la souris. Ils furent tout au plus une quinzaine. S’il manquait le tarbais, Sergio et Alban étaient là. Antonin aussi, le petit nouveau. Dudu allait ses étirements millimétrés et ne rejoignit le jeu que sur le tard. La partie fut somme toute équilibrée et la Piballe n’abusa pas de son arithmétique arbitraire. Le moins que l’on puisse dire est que la maladresse fut de mise et la passe besogneuse. Croucrou se sentait pousser des ailes et fila le long de la touche, à plusieurs reprises, de sa course intrépide.

Il y a des soirs sans et des soirs avec. Ce fut un soir sans. Sauf pour Croucrou. Et pour les vieux qui rappelaient que le rugby est d’abord un jeu de mains, d’intervalles et de jugeote. Flo fut impérial. Il occupait son bout de ligne avec flegme et autorité. No pasaran murmurait-il en tendant un bras rageur vers le promis au débordement. Toto, comme à son habitude, déchirait le rideau adverse.

Il flottait comme un air de printemps ; l’air était doux. La pluie avait cessé. Pas de Jean-Phi pour lacérer le pré. Le doc, lui, tentait en vain d’impossibles saluts. Et Sergio pestait contre la perte des fondamentaux.

Les fondamentaux sont à la base de tout. Au toucher le fondamental est la passe avant contact. Règle ultime du placage en berne paramétrée à ses heures pour la défense. La Pintxe dans le fondamental il raffûte en attaquant. Quitte à provoquer autant réfuter le premier ! Oups la règle concerne le défenseur et non le porteur de balle. Doc est heureux il touche enfin du ballon. Le Barde de son côté se lamente des choix des porteurs. Il est vrai qu’autour du ballon il existe deux côtés. Un droit et de l’autre côté la gauche. Le porteur du ballon sera pour ainsi dire le référentiel à partir duquel les possibilités s’ouvriront dans le probable et l’improbable. Merci à notre Bastos retraité du pré qui me préconise de noter +1 le bon côté et -1 le mauvais côté. 0 étant nous le rappelons le référentiel du porteur de balle. Le mathématicien est encore dans d’autres fondamentaux loin du pré à défauts de genoux porteurs. Bref ses fondamentaux nous aident à mieux comprendre la complexité du choix du départ de l’action. La démonstration se fait à plusieurs inconnus sans en avant. L'équation de Schrödinger est fondamentale en mécanique quantique. Elle décrit l'évolution dans le temps d'une particule massive non relativiste, et remplit ainsi le même rôle que la relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique. Notre Barde en particule massive relativiste est un atome à lui tout seul. Genre enrichi en radiation positive. En revanche son adéquation à la constante du choix du porteur de balle reste dans une pensée contradictoire. En Bref le choix de l’un fait le malheur de l’autre. Pourquoi partir à droite quand le Barde est à gauche. En mathématique c’est simple c’est entre un -1 et un 1. Et à chaque porteur de balle ça s’annule ou si vous préférez ça repart à zéro. Du coup le Barde chante le -1 et pleure son +1. Schrodinger comme Spinoza avait raison. L’homme est plus complexe que l’improbable de la rencontre atomique. Le tout si vous suivez est pour au final faire un +1 en simple logique ovalistique. En poésie, c’est plus compliqué l’art a dans le choix le sens de la réparti du mauvais côté. Le jeu même si on ne le voit pas se fait du côté de l’écrivain. L’histoire n’est écrite que par les vainqueurs et notre Barde en écriture il envoie.

Au trou, il y avait Marc ceint d’un tablier paraphé d’un Bordeaux débat. De la charcutaille parsemait la nappe. Le vieux quatre susurrait avec l’amiral. Et le Prez couvait du regard son petit monde.
La charcutaille vient du País. Marco comme son prénom l’indique est un découvreur. Et sa Chine reste dans son País. Le polo nominatif est en préparation. Avis à la boutique. Le gascon est dans le castor. Il se prête à l’encantada dès que le moment s’y prête. La chanson est un hymne à l’amour et le cuistot ne le sait que trop. Tout est bon dans le cochon. Pépé lui est heureux. La cochonnaille renoue avec le port du béret. Du coup la langue se libère. Il n’en faut pas beaucoup pour l’ancien du bout. Mais bon, là les mémoires du trou se joue en happy hour.

La suite se fait dans les idées. Pour sa première de bouffe, le costaud joue juste et tape dans le poulet. La sauce est aromates carottes pour la semoule.

Le lancer d’assiettes fut serein à l’exception d’un missile destiné à Alban qui faucha tout sur son passage. Pas de blessés. Amélie fut à deux doigts du pire. Mais de pire il n’y eut pas, à défaut de meilleur. Nous étions loin du cataclysme de Julien.

Le Barétous et proche de l’ossau. C’est l’Iraty qui me l’a dit. L’atome devint tome. Pépé lui à l’heure du fromage est au tome 25 de sa litanie éternelle parmi les seins. Les histoires commencent toujours avec ceux qui les racontent. Quelle est belle la boule. Elle est coupée en deux pour l’occasion. Point de confiture. Amélie n’a cessé de le répéter la confiture c’est quand le fromage n’est pas bon.

La belote vit la défaite de Jeff. Jacouille était en veine. Titi fit contre mauvaise fortune bon cœur. Et ne s’en sortit pas trop mal. Les mains n’étaient guère fournies. Une partie à oublier, couci-couça, sans panache.

Le ciel avait retenu ses gouttes. Les Capus étaient calmes. Chacun de retourner dans son antre, de se glisser dans son lit, repu. Marc avait bien fait les choses. La suite à mardi prochain.

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