Par le Barde et le Bardatruc
Quel entraînement mes amis,
Après une première session un peu difficile physiquement, le rebond tant connu des sportifs de haut niveau arriva une semaine plus tard ! Oui, le métabolisme du castor est un peu particulier et non il n'est pas lent. En effet, étant donné les litres de bière engloutit la semaine dernière pour commémorations joyeuses et festives, il semble normal qu'une semaine soit conforme et surtout nécessaire à la survie d'un foie de castor.
Jamais la balle n'arriva autant à l'aile et de plus, ce qui ne gâche rien, pour filer à l'en-but.
Placé entre La Piballe et Titi, le narrateur eut la joie intense de vivre la justesse de passe d'une époque qui a leurs yeux ne s'effacera jamais.
Cependant, le fait de jeux fut incontestablement cette échappée en solitaire et plein champ de Gwen. S'il avait pu l'enfiler, c'est certainement le maillot de Toulouse qu'il méritait. Une fois le premier rideau percé, il chaloupa dans une défense totalement désorganisée dans l'attente de ses coéquipiers un peu surpris, il faut bien le reconnaître, que Gwen prît le trou sans coup de casque.
Soutenu par Seb, relayé par Zeille aussi rapide que son maxi scooter, l'équipe adverse fut proche de la syncope.
La saison commence donc sous de bons auspices ; le pré était garni. Les contraintes musculaires du maître s’étaient dissipées. Tout de noir vêtu, il fut montre de son savoir. Le geste juste, économe, élégant. La classe en somme. Gwen avait des fourmis dans les jambes lors que Titi nous la joua plutôt cigale. Une manière comme une autre d’être un pinson.
Le cœur était à la gambade. Le doc escomptait des boulevards, Perdigue filait droit et Jean-Phi recouvrait son goût pour les travers. Le Tarbais allait ses courses vives et tranchantes. Maxime assurait. Une belle soirée de fin d’été agrémentée par de jeunes pousses.
La joute se déploya rapidement sur le grand terrain. Cette soif d’espace est de bon augure. Si les ouailles de Seb prirent les devants, les petits de Titi parvinrent à remettre les pendules à l’heure. En sorte que l’équilibre fut de rigueur. Somme toute, c’était juste.
Au trou, Jérôme était bel et bien là. Guitou aussi. Pépé aussi, cela va de soi. Le Prez poursuit son rétablissement et se contente de trou, faute de pré. Amélie devisait derrière le comptoir. Calmement. S’attachant à rappeler les vertus humaine qui président à la vie d’un groupe. Le prof buvait de l’eau en songeant à d’hypothétiques ti punch. La Jacouille était au mieux ; comme d’ordinaire. Le mieux lui va bien. La tablée se répartit autour de la nappe. Lolo et le vieux quatre entouraient Guitou.
En entrée une salade printanière pleine créativité mais également de carottes, betteraves, maïs, champignons accompagnée d'un pâté à se damner. S'il est besoin d'une preuve, demander à La Piballe ...
Puis Jérôme, toujours assisté de Gwenn confortablement assis à l'autre bout de la table, nous servit un riz à l'espagnole épicé. Ce dernier était si bon qu'il n'y eut aucun débat sur l'origine catalane ou castillane du riz rond et petit patapon.
On craignit le lancer de Jérôme. Les premières assiettes nous donnèrent raison. Puis, la raison l’emporta ; Gwen surveillait son petit. Le fromage était abondant.
En dessert, une délicieuse tarte aux poires de la maison du pâtissier.
La soirée s’étirait. Une belote de comptoir se dressa. Jeff provoqua le hasard sans succès. Titi devisait avec le Barde et Hamilton. Quelques verres de jet, quelques galopins. Nous retrouvons nos us.
Le Bardatruc prit son vélo. Lui vinrent ces vers d’Aragon :
« C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le coeur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix. »
Le Barde prit son vélo. Lui vinrent ces vers de Castille
"Cuando te guste el arroz español,
Lávate los dedos antes de la "pignole" !"
Après une première session un peu difficile physiquement, le rebond tant connu des sportifs de haut niveau arriva une semaine plus tard ! Oui, le métabolisme du castor est un peu particulier et non il n'est pas lent. En effet, étant donné les litres de bière engloutit la semaine dernière pour commémorations joyeuses et festives, il semble normal qu'une semaine soit conforme et surtout nécessaire à la survie d'un foie de castor.
Jamais la balle n'arriva autant à l'aile et de plus, ce qui ne gâche rien, pour filer à l'en-but.
Placé entre La Piballe et Titi, le narrateur eut la joie intense de vivre la justesse de passe d'une époque qui a leurs yeux ne s'effacera jamais.
Cependant, le fait de jeux fut incontestablement cette échappée en solitaire et plein champ de Gwen. S'il avait pu l'enfiler, c'est certainement le maillot de Toulouse qu'il méritait. Une fois le premier rideau percé, il chaloupa dans une défense totalement désorganisée dans l'attente de ses coéquipiers un peu surpris, il faut bien le reconnaître, que Gwen prît le trou sans coup de casque.
Soutenu par Seb, relayé par Zeille aussi rapide que son maxi scooter, l'équipe adverse fut proche de la syncope.
La saison commence donc sous de bons auspices ; le pré était garni. Les contraintes musculaires du maître s’étaient dissipées. Tout de noir vêtu, il fut montre de son savoir. Le geste juste, économe, élégant. La classe en somme. Gwen avait des fourmis dans les jambes lors que Titi nous la joua plutôt cigale. Une manière comme une autre d’être un pinson.
Le cœur était à la gambade. Le doc escomptait des boulevards, Perdigue filait droit et Jean-Phi recouvrait son goût pour les travers. Le Tarbais allait ses courses vives et tranchantes. Maxime assurait. Une belle soirée de fin d’été agrémentée par de jeunes pousses.
La joute se déploya rapidement sur le grand terrain. Cette soif d’espace est de bon augure. Si les ouailles de Seb prirent les devants, les petits de Titi parvinrent à remettre les pendules à l’heure. En sorte que l’équilibre fut de rigueur. Somme toute, c’était juste.
Au trou, Jérôme était bel et bien là. Guitou aussi. Pépé aussi, cela va de soi. Le Prez poursuit son rétablissement et se contente de trou, faute de pré. Amélie devisait derrière le comptoir. Calmement. S’attachant à rappeler les vertus humaine qui président à la vie d’un groupe. Le prof buvait de l’eau en songeant à d’hypothétiques ti punch. La Jacouille était au mieux ; comme d’ordinaire. Le mieux lui va bien. La tablée se répartit autour de la nappe. Lolo et le vieux quatre entouraient Guitou.
En entrée une salade printanière pleine créativité mais également de carottes, betteraves, maïs, champignons accompagnée d'un pâté à se damner. S'il est besoin d'une preuve, demander à La Piballe ...
Puis Jérôme, toujours assisté de Gwenn confortablement assis à l'autre bout de la table, nous servit un riz à l'espagnole épicé. Ce dernier était si bon qu'il n'y eut aucun débat sur l'origine catalane ou castillane du riz rond et petit patapon.
On craignit le lancer de Jérôme. Les premières assiettes nous donnèrent raison. Puis, la raison l’emporta ; Gwen surveillait son petit. Le fromage était abondant.
En dessert, une délicieuse tarte aux poires de la maison du pâtissier.
La soirée s’étirait. Une belote de comptoir se dressa. Jeff provoqua le hasard sans succès. Titi devisait avec le Barde et Hamilton. Quelques verres de jet, quelques galopins. Nous retrouvons nos us.
Le Bardatruc prit son vélo. Lui vinrent ces vers d’Aragon :
« C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le coeur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix. »
Le Barde prit son vélo. Lui vinrent ces vers de Castille
"Cuando te guste el arroz español,
Lávate los dedos antes de la "pignole" !"
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