20 mars 2006

17 mars 2006 : Archiball vs Calamity de Lormont

Le sport sur Canal +

Le rapport du Général :
C’était un match de reprise ! Nous n’avions pas joué depuis décembre contre St Selve. On pouvait s’attendre à faire le plein d’effectif.
En effet, jusqu’au 16 mars, nous étions 21 joueurs inscrits, et puis au fil de la journée du 17, le groupe a fondu :
• Christian S., perdu dans la Charente profonde, avec deux charentaises (une à chaque pied )
• Alain F, encore écartelé entre Toulouse et Bordeaux.
• Henri R., pas d’explication donnée.
• Le Président, en voyage d’affaires.
• Eric DG, obligations professionnelles.
• Dernier pépin, à l’échauffement, Jean-Christophe P. (dit Miguel ), se recasse la clavicule sur une roulade avant mal négociée.
Et je ne parle même pas des Caspers (petits fantômes de B.D.), c'est-à-dire ceux qui disent qu’ils viennent, qu’on attend avec confiance, qui ne viennent pas et qui ne préviennent même pas.
On peut être branleur, mais poli quand même ; il y aura des explications à donner et des avertissements. Heureusement, il y a des joies dans ce métier : Thierry P., contacté à sa descente d’avion de Paris, arrive à 21h pour le coup d’envoi.
Nous sommes donc 14, et Lormont nous prête un ailier (Jean Luc B.).
Voici la composition de l’équipe :
1- Yann L., 2- Christian L., 3- Jean-Philippe S., 4- Philippe Th., 5- Gwen M., 6- Walid S., 7- Eric C., 8- Yannick D., 9- Guillaume B., 10- Jean-Pierre D., 12- Jean-Pierre C., 13- Thierry P., 11- Pascal R., 14- Jean-Luc B., 15- Jérôme B.
Nous partons pour deux mi-temps de 30 minutes, avec un arbitre local irréprochable, Hervé C., qui devait venir arbitrer la deuxième mi-temps, ne s’est pas présenté (??).
Si le quantitatif laissait à désirer, par contre le qualitatif était au rendez-vous, et nos 14 Archiballs ont fait un match de lions, comme l’atteste le score final de 5 à 2 en notre faveur.
Lormont joue un jeu d’avant fait de déroulés, de mauls, de percutions au ras mais les Archis (comme les montagnards ) sont là, présents en défense, avec les placages désosseurs de Yannick, la mobilité et la vision du jeu de Walid, la force propulsive de Philippe Th. au cul de La Fourche, qui du coup, n’a pas ouvert la bouche de tout le match, étonnant non !!!
Zeille, se disant en méforme a arraché malgré tout son quota de ballons, et déménagé le porteur avec à l’occasion.
Et surtout, mention toute spéciale à Jean-Philippe S., qui d’habitude joue à l’arrière, et qui s’est éclaté au paquet, au propre et au figuré, puisqu’il a fini le match la gueule en sang (rien de grave, rassurez-vous). Il était partout, plaquant comme un fou et il marque le deuxième essai ; sur une attaque classique, l’ailier le retrouve en soutien à l’intérieur pour la conclusion.
Le Castor d’Or sera attribué à Guillaume B., pour sa très bonne prestation à la mêlée (il nous l’avait dit pourtant qu’il avait joué 8 ans demi de mêlée ). Bien sûr il faudra un peu régler les passes à l’ouverture (l’excellent vieux Jean-Pierre D. qu’on ne cite plus ), mais c’est un vrai poison, toujours présent au cœur de l’action, suivant tous les ballons, et intraitable en défense.
Enfin, il a marqué un essai de 70m tout seul, récupérant un ballon traînant derrière un regroupement, mystifiant toute la défense dans un couloir de 2 m.
Le premier essai vient d’une percée de Jérôme, plein champ, qui sert Pascal R. qui marque en coin.
Le quatrième essai vient de la seule feinte de passe du match, et réalisé par qui ? par Yannick qui marque un essai de 50 m, chassez le naturel il revient au galop : ce garçon a débuté dans les lignes arrière avec brio.
Le dernier essai est marqué par Thierry après un mouvement d’ensemble d’une très belle facture.
Le public était ravi :
• L’Amiral, arborant son magnifique nœud…..papillon aux couleurs archibalesques
• Gérard D., dit Ayrton, dit le Bosniaque, venu exprès de Normandie.
L’Amiral, bien organisé, comme d’habitude, avait porté une bouteille de Ballantines pour fêter dignement la Saint-Patrick, et combattre le petit vent frisquet.
Puis, après la douche, nous sommes allés déguster quelques bières, et l’ambiance est montée très vite, laissant augurer une troisième mi-temps bien réussie aussi.
Je n’en sais pas plus, ayant fui le combat à 23h30, avant de passer à table.
Le Général



Le parcours de la Ballantines.

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