Question à deux balles, qu'est-ce qu'ils regardent les mecs là ?
L'intervention de Chirac sur la 2 ! Perdu.
Loulou faire un discours ! Vous rigolez, on ne l'a jamais écouté. Re-perdu.
Le stirp-tease de Pepe avec de la chantilly partout ! Ouaiiiis, non, perdu.
Langues au chat ? Voilà : ils fixent tous le Gé-né-ral avec son cigare au bec et un verre sifflé à vitesse grand V. Pas stressé pour un sou, il a abandonné les fourneaux, embauché un larbin pour nourrir ses potes et lui, se pavane avec son havane comme un négrier sur sa plantation.
Pas de jury, hors-jeu, disqualifié, carton rouge pour le Général, il partira avec un 3-1...
Du coup, rien à signaler de particulier, on a maté la téloche. Y avait un superbe documentaire sur ARTE, un mec qui a visité les prisons et qui a parlé à des mecs prisonniers et d'autres mecs qu'étaient gardiens, un truc, tu peux pas imaginer. C'était... c'était... la chaire de poule, quoi ! Les prisonniers, les prisons, c'est dur. Tu sens la révolte. C'est ça qui a dû énerver les mecs déchaînés qu'étaient place de la Victoire vers minuit, y avait des CRS partout, c’était chaud ! C'est dangereux ces reportages, ça peut te mettre le feu dans la tête des jeunes et après émeutes garanties.
Bon, heureusement samedi y a Fort-Boyard et c’est quand même aut’chose. Donc re-téloche samedi prochain à 21 h au trou. Il faut appeler Bruno Lapiballe pour savoir combien on sera. On se prévoit une paëla ou une pizza (tiens, je boufferais bien brésilien moi !) et il reste deux fûts à finir.
Allez, c'était le dernier repas de la saison. Reprise des régalades le 5 septembre avec Yves M. et le 12 avec Yannick D. Au programme de l’été, un tournoi de golf en match-play (voir avec Bernard P. 06 70 27 44 66) et le tournoi de boules chez la Fée le 29 août. D'ici là, on s'appelle et on se fait une bouffe ou on s'épile et on se fait une touffe... à voir !
Y a le Tchô qui m'a demandé de parlé d'un truc et je me souviens plus quoi ! Si ça me revient, je vous fais signe.
28 juin 2006
27 juin 2006
Plateau-télé
21 juin 2006
Le(s) cuistot(s) de la semaine : fils spirituels de don Camillo
Résumons la lourde actu du moment : dimanche, c'était l'appel du 18 joint (cassé !), aujourd’hui, c'est la fête de la musique, et vendredi, la France se fait sortir du Mondial par le Togo. D’accord… Mais hier, mardi ?
Passée à l’ombre de l’attendu repas des frères D. et D., mardi, c’était la fête nationale du slip (voir Libération d'hier). C’est pas le caleçon, le boxer ou le string, queneni, le slip, le kangourou. Vous allez dire : « ouai bof », parce que c’est le gros dégueulasse de Reiser qui vous vient à l’esprit. Vous vous trompez, le slip-kangourou n’a pas le respect qu’il mérite. Rappelez-vous Yves Montand dans Le Salaire de la Peur avec sa combinaison gagnante : Marcel-Kangourou. Ou encore, le chef scout qui surprend une partie de sa troupe en slip, « plumée » au strip poker par une jolie jeune femme, dans Scout toujours de Gérard Jugnot à moustache. C’est bon ? vous avez saisi le stayle ? Eh ben vous avez gagné une blague : Une jeune femme qui n'a pratiquement pas de seins s'entend un jour dire par son mari : Avec ce que tu as, pourquoi tu mets un soutif ? Elle lui répond : Pfeu... Tu mets bien un slip...
Bon, en slip ou pas, nous nous sommes retrouvés hier au trou sans aucun effort sportif préalable. Pourtant le repas était fait pour. Les fils spirituels de don Camillo nous ont concocté une sacrée dose de pâtes. Et comble du savoir-faire : des pâtes « al dente ». Vous allez encore dire : « ouai bof ! ». Bandes de goujats. Vous savez combien c’est dur de faire des pâtes al dente ? Vous allez dire : « on s’en fout, ce ne sont que des pâtes (seigneur !) ». Eh ben non, le mode de cuisson a une influence sur l’apport glycémique : des pâtes cuites al dente affichent un index glycémique plus bas que celui des pâtes bien cuites. Voilà comment une tradition séculaire en Italie est en réalité une contribution efficace à l’éradication du diabète ! Ca vous épate ? Tant mieux…
Venons en au jury. Une salade verte avec lardons et croûtons, des pâtes avec une sauce bolognaise (carbonara ! il délire en bas le barde !), du fromage, deux desserts : brioche au chocolat et crème caramel, ne laissent pas insensibles Lulu, Guigui, Fox, Franck K., Jean-Bernard S. et Lafourche qui pointent le 14, tout net. Ceci mérite de rappeler une grande réflexion qu’Hervé D. a balancé à celle qui lui a dit un jour : tu fais l'amour comme un lapin. Lui : je ne vois pas comment tu peux juger un mec en 5 secondes !
Ce que le barde en dit (toujours pas remis de l'appel du 18 joint)
Un rien de nostalgie, un zeste de tristesse
m'étreignent au moment où je commets ces vers
non, je n'ai pas vraiment le coeur à l'allégresse
camarades, ô mes frères, la saison est derrière
plus de courses sur le pré, de beuveries gigantesques
finies les parties fines face à nos adversaires
les roulades de Lormont, les matches titanesques
les stratégies grandioses, les tactiques arbitraires
je me meurs, général, de ne plus m'enivrer
de tes conseils prodigues lancés du bord de touche
de tes râles sublimes que l'été vient sevrer
de tes débordements enfiévrés et farouches
ô toi mon trou à rats, mon foyer, ma demeure,
je devine les silences de ces mois à venir
et ma peine est immense, et je crie et je pleure
comme l'amant blessé qui maudit l'avenir
bien sûr, il y eut, hier soir, le repas de Delage
qui mit du baume aux coeurs des castors réunis
le lardon crépitant et le croûton volage
offrirent à la salade un judicieux hommage
et que dire de la sauce aux spaghettis promise
l'al dente se mariait à la carbonara
comme une maîtresse en feu à son amant soumise
et qui n'en finit pas de hurler ses émois
le fromage était là comme si de rien n'était
onctueux, tendre, unique, mais un rien solitaire
il faut de temps en temps l'autre solliciter
la brebis de la vache est parfois solidaire
enfin vint le dessert, la crème au caramel
qui était si jolie que je n'osais l'aimer
non pas que je me crus un instant au carmel
mais j'étais tout entier au cake qui l'adoubait
puis nous prîmes le chemin du café pop désert
ô castors, mes frères, réjouissez-vous pourtant
le général, mardi, prépare le couvert
alléluia, alléluia, et gloire à l'impétrant
Passée à l’ombre de l’attendu repas des frères D. et D., mardi, c’était la fête nationale du slip (voir Libération d'hier). C’est pas le caleçon, le boxer ou le string, queneni, le slip, le kangourou. Vous allez dire : « ouai bof », parce que c’est le gros dégueulasse de Reiser qui vous vient à l’esprit. Vous vous trompez, le slip-kangourou n’a pas le respect qu’il mérite. Rappelez-vous Yves Montand dans Le Salaire de la Peur avec sa combinaison gagnante : Marcel-Kangourou. Ou encore, le chef scout qui surprend une partie de sa troupe en slip, « plumée » au strip poker par une jolie jeune femme, dans Scout toujours de Gérard Jugnot à moustache. C’est bon ? vous avez saisi le stayle ? Eh ben vous avez gagné une blague : Une jeune femme qui n'a pratiquement pas de seins s'entend un jour dire par son mari : Avec ce que tu as, pourquoi tu mets un soutif ? Elle lui répond : Pfeu... Tu mets bien un slip...
Bon, en slip ou pas, nous nous sommes retrouvés hier au trou sans aucun effort sportif préalable. Pourtant le repas était fait pour. Les fils spirituels de don Camillo nous ont concocté une sacrée dose de pâtes. Et comble du savoir-faire : des pâtes « al dente ». Vous allez encore dire : « ouai bof ! ». Bandes de goujats. Vous savez combien c’est dur de faire des pâtes al dente ? Vous allez dire : « on s’en fout, ce ne sont que des pâtes (seigneur !) ». Eh ben non, le mode de cuisson a une influence sur l’apport glycémique : des pâtes cuites al dente affichent un index glycémique plus bas que celui des pâtes bien cuites. Voilà comment une tradition séculaire en Italie est en réalité une contribution efficace à l’éradication du diabète ! Ca vous épate ? Tant mieux…
Venons en au jury. Une salade verte avec lardons et croûtons, des pâtes avec une sauce bolognaise (carbonara ! il délire en bas le barde !), du fromage, deux desserts : brioche au chocolat et crème caramel, ne laissent pas insensibles Lulu, Guigui, Fox, Franck K., Jean-Bernard S. et Lafourche qui pointent le 14, tout net. Ceci mérite de rappeler une grande réflexion qu’Hervé D. a balancé à celle qui lui a dit un jour : tu fais l'amour comme un lapin. Lui : je ne vois pas comment tu peux juger un mec en 5 secondes !
Ce que le barde en dit (toujours pas remis de l'appel du 18 joint)
Un rien de nostalgie, un zeste de tristesse
m'étreignent au moment où je commets ces vers
non, je n'ai pas vraiment le coeur à l'allégresse
camarades, ô mes frères, la saison est derrière
plus de courses sur le pré, de beuveries gigantesques
finies les parties fines face à nos adversaires
les roulades de Lormont, les matches titanesques
les stratégies grandioses, les tactiques arbitraires
je me meurs, général, de ne plus m'enivrer
de tes conseils prodigues lancés du bord de touche
de tes râles sublimes que l'été vient sevrer
de tes débordements enfiévrés et farouches
ô toi mon trou à rats, mon foyer, ma demeure,
je devine les silences de ces mois à venir
et ma peine est immense, et je crie et je pleure
comme l'amant blessé qui maudit l'avenir
bien sûr, il y eut, hier soir, le repas de Delage
qui mit du baume aux coeurs des castors réunis
le lardon crépitant et le croûton volage
offrirent à la salade un judicieux hommage
et que dire de la sauce aux spaghettis promise
l'al dente se mariait à la carbonara
comme une maîtresse en feu à son amant soumise
et qui n'en finit pas de hurler ses émois
le fromage était là comme si de rien n'était
onctueux, tendre, unique, mais un rien solitaire
il faut de temps en temps l'autre solliciter
la brebis de la vache est parfois solidaire
enfin vint le dessert, la crème au caramel
qui était si jolie que je n'osais l'aimer
non pas que je me crus un instant au carmel
mais j'étais tout entier au cake qui l'adoubait
puis nous prîmes le chemin du café pop désert
ô castors, mes frères, réjouissez-vous pourtant
le général, mardi, prépare le couvert
alléluia, alléluia, et gloire à l'impétrant
19 juin 2006
Archiball vs Garburots Green - 15 juin 2006
Si on commence par vous donner le score du match, vous allez croire qu’il s’agit du test match France-Roumanie. Et pourtant c’est bel et bien des Archiballs contre les Garburots Green de Pessac qu’il est question.
Par une chaleur de bête, nous disputâmes donc notre dernier match de la saison contre l’équipe de Pessac en ce jeudi 15 juin 2006. C’était une rencontre à risque pour les organisateurs : fin de saison, démotivation des joueurs après deux matchs internationaux remportés de haute lutte et pas mal de blessés et non des moindres : Yannick D , Christian F. Certains ont été retenus pour obligation professionnelle : Bruno Lapiballe, Pascal R, Malko P. …
En fin de compte, tout s’est bien passé : nous étions une vingtaine et à l’heure. Les absents de dernière minute ont prévenu. Magnifique ! Nous avons patienté sur le bord du terrain en assistant à une partie de foot à vélo sans freins sortie tout droit des films de Jacques Tati.
Comme à son habitude, il avait rameuté du monde Marsan (merci Eric Léo pour le jeu de mots). Le Général avait amené en renfort le petit Général et deux de ses copains : Rémi et Basile.
Il y avait des nouveaux dans l’effectif et qui ont montré de bonnes dispositions. Citons : Thierry P., Nicolas A., Jérôme C., Philippe B. Attention ! Les stars qui ne viennent pas aux entraînements ont du souci à se faire. D’ailleurs, le Général a entrepris de proposer à notre président bien-aimé la création d’une équipe réserve aux Archi.
Voilà donc la composition de l’équipe qui va commencer le match : 1-Yann L., 2-Eric L., 3-Rémi, 4-Fox, 5-Jérôme G., 6-Walid, 7-Vincent M., 8-Gwen, 9-Guillaume B., 10-Basile, 11-Jérôme le douanier, 12-Henri V., 13-Jérôme B., 14-Nicolas A., 15-Tom V. Le banc des remplaçants était garni par Philippe B., Jérôme le Suisse, Jean-Philippe S., le vieux 10, Stéphane D., le Général, Thierry P. Des spectateurs se sont déplacés en Trois Grâces digne d’orner la fontaine de la place de la Bourse : Lolo, le vieux 4, l’Amiral.
Les consignes du coach étaient de partir doucement, garder le ballon devant et de s’économiser pour durer, selon la devise bien connue du 3e RPima : « être et durer ».
Mais les joueurs n’en firent qu’à leur tête et d’emblée le ballon voltigea jusqu à l’aile pour tester la défense adverse qui se révéla, en fait, très perméable. Les Archi se crééent des intervalles et se faufilent dedans avec aisance. Dans les premières vingt minutes, le jeu est fidèle à passe-moi la baballe des touchers du mardi, peu de gros contacts et de pétages physiques. Tout cela a donné confiance au Général. Il a rejoint les ébats avec vigueur décrochant trois placages réussis durant, allez, 15 mn, puis, épuisé, a réintégré son porte-voix sur le bord du terrain.
Une mention particulière revient à Thomas V., auteur à lui tout seul de 5 essais. Il suffisait à Tom de se baisser pour ramasser les ballons tombés par les adversaires et de prendre ses jambes à son cou comme s’il était poursuivi par Jerry. Il ne faudrait pas que Tom tombe dans la facilité.
Ce qui nous emmène au résultat du match, vous évitant un suspense intolérable : nous avons survolé ce match, remporté 10 essais à 1, avec des essais superbes. Le ballon circulait aisément. Leurs avants, faute d'avoir du mordant dans le jeu, se sont mis à mordre les bras qui trainent (image à l'appui). A part éviter les morsures, nos avants n’ont pas eu de problèmes majeurs dans leur travail. Gwen déblayait le terrain à coup de charges de bulldozer avec des départs de mêlées 8-9 bien négociés. Les touches se présentaient comme une lettre à la poste et les mauls une formalité. Basile et Jérôme le Suisse ont marqué chacun deux essais, le premier étant toujours en soutien a pu profiter de quelques passes décisives, le deuxième étant à l'aise quand il combine raffût et débordement. Walid inscrit le dernier après une malicieuse feinte de passe, désormais marque de fabrique de la troisième ligne archi.
Heureusement qu'il n'avait pas toutes ses dents l'animal... (et n'allez surtout pas confondre avec un suçon d'amour torride)
Le castor d’or prend le lit de la Garonne pour atterrir à Toulouse (rebaptisé Too-loose par les temps qui courent). Ravis de consoler nos amis les Toulouzings après les misères des dernières compétitions, nous l’attribuons à Philippe, associé de Walid dans le civil et toulouzing de son état civil. Que les dieux castors nous pardonnent le castor d’or qui n’est pas un castor, mais ce dernier ne tardera pas de rejoindre lui aussi la famille des queues plates. Le Général, l’ami des mercenaires, nous rappelle avec verve : un match est un état fusionnel, sans statuts ni grades, et le castor d’or une distinction. Fin de citation.
La distinction va donc à l'habitant de la ville rose (imaginez le délire sur la place du Capitole !) qui a fait preuve d’une défense irréprochable, bien que non sélective. Il y en a eu pour tout le monde, porteur du ballon ou pas ! Il faut imaginer, sans lunettes et dans le doute, tout ce qui passe à portée, faut que ça tombe.
Nous nous sommes bien amusé, dans une ambiance très sympa et sur une pelouse moelleuse à souhait. Comble du raffinement, un casier de bières fraîches nous attendait aux vestiaires. Ensuite, nous avons partagé la bière de l’amitié, ainsi que le melon au porto et l’escalope de poulet à la crème. Nous avons chanté, dansé, et bu un digestif maison qui nous a téléporté jusqu’au bar fait de plaques de marbre qu’un représentant de pompes funèbres aurait oubliées par là. Retour au bercail à 4 h du matin et rendez- vous pris pour le 30 septembre, lors de leur tournoi annuel.
L'homme de la soirée avec son trophée, responsable d'un bon repas.
Enfin, quand on dit danser, ça ressemble à ça !
Par une chaleur de bête, nous disputâmes donc notre dernier match de la saison contre l’équipe de Pessac en ce jeudi 15 juin 2006. C’était une rencontre à risque pour les organisateurs : fin de saison, démotivation des joueurs après deux matchs internationaux remportés de haute lutte et pas mal de blessés et non des moindres : Yannick D , Christian F. Certains ont été retenus pour obligation professionnelle : Bruno Lapiballe, Pascal R, Malko P. …
En fin de compte, tout s’est bien passé : nous étions une vingtaine et à l’heure. Les absents de dernière minute ont prévenu. Magnifique ! Nous avons patienté sur le bord du terrain en assistant à une partie de foot à vélo sans freins sortie tout droit des films de Jacques Tati.
Comme à son habitude, il avait rameuté du monde Marsan (merci Eric Léo pour le jeu de mots). Le Général avait amené en renfort le petit Général et deux de ses copains : Rémi et Basile.
Il y avait des nouveaux dans l’effectif et qui ont montré de bonnes dispositions. Citons : Thierry P., Nicolas A., Jérôme C., Philippe B. Attention ! Les stars qui ne viennent pas aux entraînements ont du souci à se faire. D’ailleurs, le Général a entrepris de proposer à notre président bien-aimé la création d’une équipe réserve aux Archi.
Voilà donc la composition de l’équipe qui va commencer le match : 1-Yann L., 2-Eric L., 3-Rémi, 4-Fox, 5-Jérôme G., 6-Walid, 7-Vincent M., 8-Gwen, 9-Guillaume B., 10-Basile, 11-Jérôme le douanier, 12-Henri V., 13-Jérôme B., 14-Nicolas A., 15-Tom V. Le banc des remplaçants était garni par Philippe B., Jérôme le Suisse, Jean-Philippe S., le vieux 10, Stéphane D., le Général, Thierry P. Des spectateurs se sont déplacés en Trois Grâces digne d’orner la fontaine de la place de la Bourse : Lolo, le vieux 4, l’Amiral.
Les consignes du coach étaient de partir doucement, garder le ballon devant et de s’économiser pour durer, selon la devise bien connue du 3e RPima : « être et durer ».
Mais les joueurs n’en firent qu’à leur tête et d’emblée le ballon voltigea jusqu à l’aile pour tester la défense adverse qui se révéla, en fait, très perméable. Les Archi se crééent des intervalles et se faufilent dedans avec aisance. Dans les premières vingt minutes, le jeu est fidèle à passe-moi la baballe des touchers du mardi, peu de gros contacts et de pétages physiques. Tout cela a donné confiance au Général. Il a rejoint les ébats avec vigueur décrochant trois placages réussis durant, allez, 15 mn, puis, épuisé, a réintégré son porte-voix sur le bord du terrain.
Une mention particulière revient à Thomas V., auteur à lui tout seul de 5 essais. Il suffisait à Tom de se baisser pour ramasser les ballons tombés par les adversaires et de prendre ses jambes à son cou comme s’il était poursuivi par Jerry. Il ne faudrait pas que Tom tombe dans la facilité.
Ce qui nous emmène au résultat du match, vous évitant un suspense intolérable : nous avons survolé ce match, remporté 10 essais à 1, avec des essais superbes. Le ballon circulait aisément. Leurs avants, faute d'avoir du mordant dans le jeu, se sont mis à mordre les bras qui trainent (image à l'appui). A part éviter les morsures, nos avants n’ont pas eu de problèmes majeurs dans leur travail. Gwen déblayait le terrain à coup de charges de bulldozer avec des départs de mêlées 8-9 bien négociés. Les touches se présentaient comme une lettre à la poste et les mauls une formalité. Basile et Jérôme le Suisse ont marqué chacun deux essais, le premier étant toujours en soutien a pu profiter de quelques passes décisives, le deuxième étant à l'aise quand il combine raffût et débordement. Walid inscrit le dernier après une malicieuse feinte de passe, désormais marque de fabrique de la troisième ligne archi.
Heureusement qu'il n'avait pas toutes ses dents l'animal... (et n'allez surtout pas confondre avec un suçon d'amour torride)
Le castor d’or prend le lit de la Garonne pour atterrir à Toulouse (rebaptisé Too-loose par les temps qui courent). Ravis de consoler nos amis les Toulouzings après les misères des dernières compétitions, nous l’attribuons à Philippe, associé de Walid dans le civil et toulouzing de son état civil. Que les dieux castors nous pardonnent le castor d’or qui n’est pas un castor, mais ce dernier ne tardera pas de rejoindre lui aussi la famille des queues plates. Le Général, l’ami des mercenaires, nous rappelle avec verve : un match est un état fusionnel, sans statuts ni grades, et le castor d’or une distinction. Fin de citation.
La distinction va donc à l'habitant de la ville rose (imaginez le délire sur la place du Capitole !) qui a fait preuve d’une défense irréprochable, bien que non sélective. Il y en a eu pour tout le monde, porteur du ballon ou pas ! Il faut imaginer, sans lunettes et dans le doute, tout ce qui passe à portée, faut que ça tombe.
Nous nous sommes bien amusé, dans une ambiance très sympa et sur une pelouse moelleuse à souhait. Comble du raffinement, un casier de bières fraîches nous attendait aux vestiaires. Ensuite, nous avons partagé la bière de l’amitié, ainsi que le melon au porto et l’escalope de poulet à la crème. Nous avons chanté, dansé, et bu un digestif maison qui nous a téléporté jusqu’au bar fait de plaques de marbre qu’un représentant de pompes funèbres aurait oubliées par là. Retour au bercail à 4 h du matin et rendez- vous pris pour le 30 septembre, lors de leur tournoi annuel.
L'homme de la soirée avec son trophée, responsable d'un bon repas.
Enfin, quand on dit danser, ça ressemble à ça !
14 juin 2006
Le cuistot de la semaine et certains l'aiment chaud
Il y a des façons de voir les choses et vous le savez. Tiens, par exemple, pendant que 60 millions de sélectionneurs gesticulaient derrière leurs télés pestant après une équipe de foute qui n'a toujours pas marqué en coupe du monde depuis 1998, The sélectionneur, lui, se félicite et félicite ses joueurs d'avoir empêché les helvètes de prendre 3 points. Vu comme ça, on se sent tout de suite mieux...
De ce fait, pour ceux, médusés, qui ont vu défiler que des entrées froides pour le mardi Pascal – alors qu'on se tapait déjà un avocat – le Général, notre sélectionneur à nous, vantait les bienfaits d'un tel assortiment pour un transit sans embûches. Du laxatif, qu'il dit ! T'as raison, après un kilo de melons et un kilo de salade certains ont découvert les couleurs du Brésil ce matin et le parfum de ses favelas...
Voilà qui nous mène tout droit au menu : en ordre d'apparition, tomates cerises, tortillas, gaspacho de concombre et son poivre de chez poivre, une chiffonnade de jambon de Bayonne, des melons (pleins de melons, pleins pleins de melon, pleins pleins pleins de melons... Ultra Vixen version Arcimboldo), de la salade de pousses d'épinards combinés avec de la roquette et des lardons, fromage et gâteau basque. Que du diet, pas une goutte de sauce à saucer, si peut-être un bout de pain au fond d'un melon.
Au compteur, tout ça rapporte des points, puisque le même Général, Patrick D., Patrick T. (cherchez pas, c'est l'avocat), Christian I, Jacques D. et Jérôme le douanier ont formé un beau jury qui accoucha d'un 14. Une note méritée rien que pour le ventilo et sortir de là sans sentir le graillou...
Ce que le barde en dit :
Le barde est en retard, il s'égaye en été
et oublie les devoirs que son club lui impose
le doux soleil, le fourbe, au travail s'oppose
même s'il s'agit, ici, d'un labeur de piété
c'était donc Apercé qui était aux fourneaux
le terme est excessif, nous n'eûmes que du froid
en prince du vignoble, Malko fit dans la soie
et proposa des mets qui répugnent au chaud
de petites tomates, de menues omelettes
ouvrirent donc le bal d'un dîner estival
une soupe aux concombres, épicée et frugale
se déversa ensuite dans de rondes assiettes
puis vinrent les melons, plantes dicotylédones,
qu'accompagnaient, bien sûr, un jambon en cascade
comme l'on accompagne les putains sur la rade
Ah chair fraîche des melons qui troublent les madones
une salade plurielle prolongeait les entrées
roquette, petits lardons, j'en passe et des meilleurs
la boucle était bouclée pour notre plus grand bonheur
seuls les sots recherchaient des chaleurs frelatées
seul le gâteau final tranchait avec le reste
la touche féminine manquait à ses saveurs
rien ne vaut le beau sexe pour aller au bonheur
le citron, on le sait, ne vaut que par ses zestes
un dernier mot enfin pour célébrer les vins
que Malko en altesse déposa sur nos tables
il s'en faudrait de peu que sur quelques retables
ils transforment en péché ce qui est au divin
il ne manquait en somme que la bière en prémisse
oui l'amour ne vaut rien sans ses préliminaires
le corps sans les avances est si rudimentaire
seuls les chiens sans compter s'en vont à l'orifice
De ce fait, pour ceux, médusés, qui ont vu défiler que des entrées froides pour le mardi Pascal – alors qu'on se tapait déjà un avocat – le Général, notre sélectionneur à nous, vantait les bienfaits d'un tel assortiment pour un transit sans embûches. Du laxatif, qu'il dit ! T'as raison, après un kilo de melons et un kilo de salade certains ont découvert les couleurs du Brésil ce matin et le parfum de ses favelas...
Voilà qui nous mène tout droit au menu : en ordre d'apparition, tomates cerises, tortillas, gaspacho de concombre et son poivre de chez poivre, une chiffonnade de jambon de Bayonne, des melons (pleins de melons, pleins pleins de melon, pleins pleins pleins de melons... Ultra Vixen version Arcimboldo), de la salade de pousses d'épinards combinés avec de la roquette et des lardons, fromage et gâteau basque. Que du diet, pas une goutte de sauce à saucer, si peut-être un bout de pain au fond d'un melon.
Au compteur, tout ça rapporte des points, puisque le même Général, Patrick D., Patrick T. (cherchez pas, c'est l'avocat), Christian I, Jacques D. et Jérôme le douanier ont formé un beau jury qui accoucha d'un 14. Une note méritée rien que pour le ventilo et sortir de là sans sentir le graillou...
Ce que le barde en dit :
Le barde est en retard, il s'égaye en été
et oublie les devoirs que son club lui impose
le doux soleil, le fourbe, au travail s'oppose
même s'il s'agit, ici, d'un labeur de piété
c'était donc Apercé qui était aux fourneaux
le terme est excessif, nous n'eûmes que du froid
en prince du vignoble, Malko fit dans la soie
et proposa des mets qui répugnent au chaud
de petites tomates, de menues omelettes
ouvrirent donc le bal d'un dîner estival
une soupe aux concombres, épicée et frugale
se déversa ensuite dans de rondes assiettes
puis vinrent les melons, plantes dicotylédones,
qu'accompagnaient, bien sûr, un jambon en cascade
comme l'on accompagne les putains sur la rade
Ah chair fraîche des melons qui troublent les madones
une salade plurielle prolongeait les entrées
roquette, petits lardons, j'en passe et des meilleurs
la boucle était bouclée pour notre plus grand bonheur
seuls les sots recherchaient des chaleurs frelatées
seul le gâteau final tranchait avec le reste
la touche féminine manquait à ses saveurs
rien ne vaut le beau sexe pour aller au bonheur
le citron, on le sait, ne vaut que par ses zestes
un dernier mot enfin pour célébrer les vins
que Malko en altesse déposa sur nos tables
il s'en faudrait de peu que sur quelques retables
ils transforment en péché ce qui est au divin
il ne manquait en somme que la bière en prémisse
oui l'amour ne vaut rien sans ses préliminaires
le corps sans les avances est si rudimentaire
seuls les chiens sans compter s'en vont à l'orifice
06 juin 2006
Le cuistot de la semaine comme un beau diable
C'est le non-événement du jour : nous sommes le 6/6/2006, en conséquence de quoi c'est la fin du monde (c'est très sérieux, ils l'ont dit à France Info à 6h06 le matin même). « C'est le moment d'avoir du discernement : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six cent soixante six. » dixit saint Jean. Quel embrouilleur celui-là. On s'était déjà pris la tête entre lui et Marie-Madeleine, et là, il nous promet le diable et son bêbête show avec tout un programme de partouzes non-stop sur 24 heures façon Sodome et Gomorrhe... queneni, rien, walou, pas même un téton, les boules !
Bougez pas. Pour la peine, on a un plan B. C'est Patrick D. qui fait son apparition au trou, dans un contexte moins orgiaque d'accord, mais on a rigolé quand même. Il était déjà venu en repérage la semaine dernière histoire de voir où en étaient les morphales du mardi soir qui mangeraient le diable et ses cornes. Il s'est donné la semaine pour cogiter, bilan : Foie gras des Landes, poulet rôti des Landes, ratatouille de légumes des Landes, riz des Landes et tiramisu de framboises des Landes, ça envoie du bois ! du bois des... ? Vous dormez ou quoi ?
Le jury, Gilbert A., Le Tchô, Lafée, Pepe, Jacky J. et Roland D. apprécient le retour de l'enfant prodige et le disent haut et fort avec un 15,5. Ca donne envie de chanter : Patrick revient, Patrick revient, Patrick revient parmi les tiens... Pour un festin comme ça, tout le monde est d'accord et au diable l'avarice !
Ce que le barde en dit :
Vestiges d'une morue qui se voulut en fête
notre terrain annexe était couvert de tentes
nous foulâmes ainsi le pré aux mille attentes
d'une fusion chaotique que la rumeur écrête
sans poteaux, sans lignes, sans le moindre drapeau
nous officiâmes quand même rebelles à tout obstacle
et la foulée légère, sans que nul ne renâcle
nous offrîmes un spectacle digne des plus beaux plateaux
la récompense vint pour nos si nobles efforts
des talents culinaires de notre ami Dinclaux
pour les préliminaires il sortit du chapeau
un foie gras de légende à réveiller les morts
nous en prîmes et reprîmes, il était à foison,
et moelleux et si doux comme une douce toison
provenait-il des Landes, peut-être du Périgord
le gourmand à la source cherche toujours son or
puis vint la ratatouille onctueuse à souhait
elle coulait aux palais de castors médusés
et qui n'eurent de cesse, bien sûr, d'en abuser
ô la divine chair des légumes mêlés
la ratatouille n'est rien sans une viande assortie
un poulet flamboyant accompagnait la belle
comme l'ami Derudet et ses tendres donzelles
notre poulet à nous, notre bressan d'ici
mais le mot de la fin va au tiramisu
que notre ami Dinclaux osa à la framboise
Naples est, paraît-il, sens dessus dessous
n'importe ce qui vaut se mesure à sa toise
Bougez pas. Pour la peine, on a un plan B. C'est Patrick D. qui fait son apparition au trou, dans un contexte moins orgiaque d'accord, mais on a rigolé quand même. Il était déjà venu en repérage la semaine dernière histoire de voir où en étaient les morphales du mardi soir qui mangeraient le diable et ses cornes. Il s'est donné la semaine pour cogiter, bilan : Foie gras des Landes, poulet rôti des Landes, ratatouille de légumes des Landes, riz des Landes et tiramisu de framboises des Landes, ça envoie du bois ! du bois des... ? Vous dormez ou quoi ?
Le jury, Gilbert A., Le Tchô, Lafée, Pepe, Jacky J. et Roland D. apprécient le retour de l'enfant prodige et le disent haut et fort avec un 15,5. Ca donne envie de chanter : Patrick revient, Patrick revient, Patrick revient parmi les tiens... Pour un festin comme ça, tout le monde est d'accord et au diable l'avarice !
Ce que le barde en dit :
Vestiges d'une morue qui se voulut en fête
notre terrain annexe était couvert de tentes
nous foulâmes ainsi le pré aux mille attentes
d'une fusion chaotique que la rumeur écrête
sans poteaux, sans lignes, sans le moindre drapeau
nous officiâmes quand même rebelles à tout obstacle
et la foulée légère, sans que nul ne renâcle
nous offrîmes un spectacle digne des plus beaux plateaux
la récompense vint pour nos si nobles efforts
des talents culinaires de notre ami Dinclaux
pour les préliminaires il sortit du chapeau
un foie gras de légende à réveiller les morts
nous en prîmes et reprîmes, il était à foison,
et moelleux et si doux comme une douce toison
provenait-il des Landes, peut-être du Périgord
le gourmand à la source cherche toujours son or
puis vint la ratatouille onctueuse à souhait
elle coulait aux palais de castors médusés
et qui n'eurent de cesse, bien sûr, d'en abuser
ô la divine chair des légumes mêlés
la ratatouille n'est rien sans une viande assortie
un poulet flamboyant accompagnait la belle
comme l'ami Derudet et ses tendres donzelles
notre poulet à nous, notre bressan d'ici
mais le mot de la fin va au tiramisu
que notre ami Dinclaux osa à la framboise
Naples est, paraît-il, sens dessus dessous
n'importe ce qui vaut se mesure à sa toise
02 juin 2006
A une main !
Record du monde battu du dégraffage de soutifs à une main, t'as vu ce qu'il gagne l'enfoiré ! Non pas un lot, mais deux, ce qui fait lolo. On pourrait pas faire ça comme sport plutôt que du rugby ?
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