Il y a des façons de voir les choses et vous le savez. Tiens, par exemple, pendant que 60 millions de sélectionneurs gesticulaient derrière leurs télés pestant après une équipe de foute qui n'a toujours pas marqué en coupe du monde depuis 1998, The sélectionneur, lui, se félicite et félicite ses joueurs d'avoir empêché les helvètes de prendre 3 points. Vu comme ça, on se sent tout de suite mieux...
De ce fait, pour ceux, médusés, qui ont vu défiler que des entrées froides pour le mardi Pascal – alors qu'on se tapait déjà un avocat – le Général, notre sélectionneur à nous, vantait les bienfaits d'un tel assortiment pour un transit sans embûches. Du laxatif, qu'il dit ! T'as raison, après un kilo de melons et un kilo de salade certains ont découvert les couleurs du Brésil ce matin et le parfum de ses favelas...
Voilà qui nous mène tout droit au menu : en ordre d'apparition, tomates cerises, tortillas, gaspacho de concombre et son poivre de chez poivre, une chiffonnade de jambon de Bayonne, des melons (pleins de melons, pleins pleins de melon, pleins pleins pleins de melons... Ultra Vixen version Arcimboldo), de la salade de pousses d'épinards combinés avec de la roquette et des lardons, fromage et gâteau basque. Que du diet, pas une goutte de sauce à saucer, si peut-être un bout de pain au fond d'un melon.
Au compteur, tout ça rapporte des points, puisque le même Général, Patrick D., Patrick T. (cherchez pas, c'est l'avocat), Christian I, Jacques D. et Jérôme le douanier ont formé un beau jury qui accoucha d'un 14. Une note méritée rien que pour le ventilo et sortir de là sans sentir le graillou...
Ce que le barde en dit :
Le barde est en retard, il s'égaye en été
et oublie les devoirs que son club lui impose
le doux soleil, le fourbe, au travail s'oppose
même s'il s'agit, ici, d'un labeur de piété
c'était donc Apercé qui était aux fourneaux
le terme est excessif, nous n'eûmes que du froid
en prince du vignoble, Malko fit dans la soie
et proposa des mets qui répugnent au chaud
de petites tomates, de menues omelettes
ouvrirent donc le bal d'un dîner estival
une soupe aux concombres, épicée et frugale
se déversa ensuite dans de rondes assiettes
puis vinrent les melons, plantes dicotylédones,
qu'accompagnaient, bien sûr, un jambon en cascade
comme l'on accompagne les putains sur la rade
Ah chair fraîche des melons qui troublent les madones
une salade plurielle prolongeait les entrées
roquette, petits lardons, j'en passe et des meilleurs
la boucle était bouclée pour notre plus grand bonheur
seuls les sots recherchaient des chaleurs frelatées
seul le gâteau final tranchait avec le reste
la touche féminine manquait à ses saveurs
rien ne vaut le beau sexe pour aller au bonheur
le citron, on le sait, ne vaut que par ses zestes
un dernier mot enfin pour célébrer les vins
que Malko en altesse déposa sur nos tables
il s'en faudrait de peu que sur quelques retables
ils transforment en péché ce qui est au divin
il ne manquait en somme que la bière en prémisse
oui l'amour ne vaut rien sans ses préliminaires
le corps sans les avances est si rudimentaire
seuls les chiens sans compter s'en vont à l'orifice
2 commentaires:
wahooooo, d français en plus 1 blog ki fait o mois brillé la françe(lol) depuis tjrs "la bonne bouf"
t'es qui toi????? tu r'ssembles à Simon, mais...casses toi d'notre blog...
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