19 juin 2006

Archiball vs Garburots Green - 15 juin 2006

Si on commence par vous donner le score du match, vous allez croire qu’il s’agit du test match France-Roumanie. Et pourtant c’est bel et bien des Archiballs contre les Garburots Green de Pessac qu’il est question.
Par une chaleur de bête, nous disputâmes donc notre dernier match de la saison contre l’équipe de Pessac en ce jeudi 15 juin 2006. C’était une rencontre à risque pour les organisateurs : fin de saison, démotivation des joueurs après deux matchs internationaux remportés de haute lutte et pas mal de blessés et non des moindres : Yannick D , Christian F. Certains ont été retenus pour obligation professionnelle : Bruno Lapiballe, Pascal R, Malko P. …
En fin de compte, tout s’est bien passé : nous étions une vingtaine et à l’heure. Les absents de dernière minute ont prévenu. Magnifique ! Nous avons patienté sur le bord du terrain en assistant à une partie de foot à vélo sans freins sortie tout droit des films de Jacques Tati.
Comme à son habitude, il avait rameuté du monde Marsan (merci Eric Léo pour le jeu de mots). Le Général avait amené en renfort le petit Général et deux de ses copains : Rémi et Basile.
Il y avait des nouveaux dans l’effectif et qui ont montré de bonnes dispositions. Citons : Thierry P., Nicolas A., Jérôme C., Philippe B. Attention ! Les stars qui ne viennent pas aux entraînements ont du souci à se faire. D’ailleurs, le Général a entrepris de proposer à notre président bien-aimé la création d’une équipe réserve aux Archi.

Voilà donc la composition de l’équipe qui va commencer le match : 1-Yann L., 2-Eric L., 3-Rémi, 4-Fox, 5-Jérôme G., 6-Walid, 7-Vincent M., 8-Gwen, 9-Guillaume B., 10-Basile, 11-Jérôme le douanier, 12-Henri V., 13-Jérôme B., 14-Nicolas A., 15-Tom V. Le banc des remplaçants était garni par Philippe B., Jérôme le Suisse, Jean-Philippe S., le vieux 10, Stéphane D., le Général, Thierry P. Des spectateurs se sont déplacés en Trois Grâces digne d’orner la fontaine de la place de la Bourse : Lolo, le vieux 4, l’Amiral.

Les consignes du coach étaient de partir doucement, garder le ballon devant et de s’économiser pour durer, selon la devise bien connue du 3e RPima : « être et durer ».
Mais les joueurs n’en firent qu’à leur tête et d’emblée le ballon voltigea jusqu à l’aile pour tester la défense adverse qui se révéla, en fait, très perméable. Les Archi se crééent des intervalles et se faufilent dedans avec aisance. Dans les premières vingt minutes, le jeu est fidèle à passe-moi la baballe des touchers du mardi, peu de gros contacts et de pétages physiques. Tout cela a donné confiance au Général. Il a rejoint les ébats avec vigueur décrochant trois placages réussis durant, allez, 15 mn, puis, épuisé, a réintégré son porte-voix sur le bord du terrain.
Une mention particulière revient à Thomas V., auteur à lui tout seul de 5 essais. Il suffisait à Tom de se baisser pour ramasser les ballons tombés par les adversaires et de prendre ses jambes à son cou comme s’il était poursuivi par Jerry. Il ne faudrait pas que Tom tombe dans la facilité.
Ce qui nous emmène au résultat du match, vous évitant un suspense intolérable : nous avons survolé ce match, remporté 10 essais à 1, avec des essais superbes. Le ballon circulait aisément. Leurs avants, faute d'avoir du mordant dans le jeu, se sont mis à mordre les bras qui trainent (image à l'appui). A part éviter les morsures, nos avants n’ont pas eu de problèmes majeurs dans leur travail. Gwen déblayait le terrain à coup de charges de bulldozer avec des départs de mêlées 8-9 bien négociés. Les touches se présentaient comme une lettre à la poste et les mauls une formalité. Basile et Jérôme le Suisse ont marqué chacun deux essais, le premier étant toujours en soutien a pu profiter de quelques passes décisives, le deuxième étant à l'aise quand il combine raffût et débordement. Walid inscrit le dernier après une malicieuse feinte de passe, désormais marque de fabrique de la troisième ligne archi.

Heureusement qu'il n'avait pas toutes ses dents l'animal... (et n'allez surtout pas confondre avec un suçon d'amour torride)

Le castor d’or prend le lit de la Garonne pour atterrir à Toulouse (rebaptisé Too-loose par les temps qui courent). Ravis de consoler nos amis les Toulouzings après les misères des dernières compétitions, nous l’attribuons à Philippe, associé de Walid dans le civil et toulouzing de son état civil. Que les dieux castors nous pardonnent le castor d’or qui n’est pas un castor, mais ce dernier ne tardera pas de rejoindre lui aussi la famille des queues plates. Le Général, l’ami des mercenaires, nous rappelle avec verve : un match est un état fusionnel, sans statuts ni grades, et le castor d’or une distinction. Fin de citation.
La distinction va donc à l'habitant de la ville rose (imaginez le délire sur la place du Capitole !) qui a fait preuve d’une défense irréprochable, bien que non sélective. Il y en a eu pour tout le monde, porteur du ballon ou pas ! Il faut imaginer, sans lunettes et dans le doute, tout ce qui passe à portée, faut que ça tombe.
Nous nous sommes bien amusé, dans une ambiance très sympa et sur une pelouse moelleuse à souhait. Comble du raffinement, un casier de bières fraîches nous attendait aux vestiaires. Ensuite, nous avons partagé la bière de l’amitié, ainsi que le melon au porto et l’escalope de poulet à la crème. Nous avons chanté, dansé, et bu un digestif maison qui nous a téléporté jusqu’au bar fait de plaques de marbre qu’un représentant de pompes funèbres aurait oubliées par là. Retour au bercail à 4 h du matin et rendez- vous pris pour le 30 septembre, lors de leur tournoi annuel.

L'homme de la soirée avec son trophée, responsable d'un bon repas.

Enfin, quand on dit danser, ça ressemble à ça !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Castor d'or ! Je suis flaté de tant de graces, tout en me demandant si le jury n'est pas au moins aussi myope que moi.
Nez en moins (ce qui ne simplifie pas le port des lunettes) je remercie vivement le club qui sait acceuillir tous les étrangers avec tant de gentillesse. Du Suisse au Libanais point de ségrégation Bravo!!!