06 septembre 2006

Rentrée : peut mieux faire !

Jusqu'à 10 h du soir, la rentrée sportive et rugbystique des Archiballs était parfaitement réussie : météo d'été indien, pas loin de trente à se toucher comme des bêtes, une pelouse à faire palir tous les voisins et une forme physique au rendez-vous, même le Général a marqué des points, c'est pour dire.
A partir de 10 h, les choses se gâtent. Notre bon vieux trou est innondé comme un bon vieux trou et l'envie de gober une mousse bien fraîche tombe à l'eau, un mètre d'eau, et pas n'importe laquelle, celle qui pue. La remise en état du trou prendra du temps, combien ? suffisament pour ne pas y fêter les 42 ans de Yannick mardi prochain, et rien que pour ça, nous sommes tous malheureux. Qui va payer les travaux ? Quand vont-ils avoir lieu ? Quand est-ce qu'il sera possible d'y remettre les pieds ? Orphelins de notre président hier, impossible de trouver des réponses et de se sentir rassurés. Notre bon vieux trou, on n'imagine pas les dégâts, c'est la cata ! c'est Beyrouth !
Repli stratégique sur le Café Pop, on y mange, on y boit, on y rit... jusqu'à l'addition ! Et là, manquent à l'appel de la note, deux Archiballs... Kiki paie, les deux têtes-en-l'air sont priées de le rembourser.
Suivra la mésaventure d'Alain, à 50 mètres de là, un céder-le-passage oublié et la Sénic pète la bise à une Twingo. Pas toute sa tête et pas ses papiers, notre Hamilton s'en dépatouille comme il peut pour éviter et la marée chaussée et le ballon... un constat et au lit ! Au Paradis, Gainsbourg rencontre Ayrton Senna et lui dit : « Finalement, tu vois : boire ou conduire... »
A de meilleures aventures.




Ce que le barde en dit :

En guise de trou à rats, nous eûmes le café pop
Pour un soir de rentrée ce n'était pas le top
Mais le un rue de Bègles n'était pas disponible
Inondé qu'il était par une eau irascible

Est-ce un coup de Matet pour fuire les fourneaux
Nous ne pouvons le croire, notre homme est d'un tonneau
A ne fuir jamais les charges qui l'étreignent
Cette idée saugrenue est celle d'une teigne

Les choses sont en fait beaucoup plus prosaïques
Un sanitaire douteux libère toute sa clique
Et répand tout de go le fatidique flot
Des rebuts de l'humain que connurent les pots

Qu'en sera-t-il demain de ces débordements
Et pouvont-nous prétendre subrepricement
A de prochaines agapes sur notre territoire
Ou devons-nous céder au chant du désespoir

Demeurons optimistes et munis d'un tuba
Rapprochons-nous enfin du digne mammifère
Que nous avons choisi pour orner nos banières
Un tel retour aux sources souffre-t-il un débat

Archiballs, mes amis, soyons forts dans l'épreuve
Et munis du courage qui nous caractérise
Faisons fi de la merde et de sa triste emprise
Que nul ne soit ronchon et que nul ne s'émeuve

J'aurai du commencer ces vers par le pré
Puisque nous nous touchâmes à Musard hier soir
Ce fut bon de nouveau de tâter l'encensoir
De taquiner l'ovale, de titiller l'essai

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