27 septembre 2006

Les mardis sans le trou, ter et der

Beaucoup de réactions sur l'explication du salut entre motards. Les deux doigts seraient en fait une simple indication sur le nombre de testicules que possède le concerné. L'autre bien sûr, en faisant le même geste lui répond : moi aussi !
Beaucoup de questions sur Le doigt des Archiballs. Explication : il ne concerne, ni le nombre de roues, ni de testicules.
Enfin, quelques illustrations suivent pour mettre en image les us et coutumes de ce peuple si attachant (cliquez dessus pour agrandir).



A part ça, encore un mardi au Damier, on aurait rien à raconter si Guitou ne nous avait pas improvisé un classement des meilleurs joueurs du soir même. Voici le classement :
1- Le blogger obtient la note 14 pour ses incessantes courses (je vous entends faire hou, hou !). Il paraît même que Jean-Pierre C. voulait le faire pisser pour examen.
2- Gwen récolte un 13,5 pour des raisons obscures !
3- Jérôme B., un 12.
4- Titi, un 9.
Le tout sur 20 avec une mention spéciale pour le Général.
Sacré Guitou, toujours aussi bon pour animer les soirées. Il faudrait le mettre en location, il pourrait bien nous rapporter quelques sous.
Mais que toutes ses vantardises ne cachent pas l'information du jour. Allélulia, le trou est remis en état. Mardi prochain, nous y seront attablés et certains accoudés. Pour vous mettre en appétit voilà quelques images et surtout la prose toujours aussi pointue du barde. Avé.



Réjouissons nous, castors, le trou à rats s'apprête
à recevoir enfin nos agapes nocturnes
il faut toujours au socque préférer le cothurne
chasser le désespoir, idolâtrer la fête

trou à rats, mes castors, que ce nom est joli
mais j'avoue cependant l'envie de m'attarder
sur ces mots côte à côte jetés comme des dés
ils valent j'en suis sûr d'être aux vers polis

à tout seigneur tout honneur commençons par le trou
l'orifice en question est ma fois estimable
offrant des proportions pour le moins praticables
aux seigneurs festoyant dans son antre debout

s'il est un peu étroit il n'en est que plus fol
à celui qui fait fi des passages béants
et préfère s'engouffrer dans de petits séants
aux voies impénétrables si l'ardeur est trop molle

le choix du rat, enfin, est bien le choix du prince
car sa très longue queue l'éloigne du castor
qui l'a large mais plate, ainsi en va le sort,
et cette différence, mes amis, n'est pas mince

l'animal parfois a de fâcheuses manières
nul n'ignore que le rat traîne dans les égouts
qu'il n'en éprouve pas le plus petit dégoût
se vautre dans la merde, répugnant et fier

il n'eût pas dédaigner, l'infâme, notre trou
lorsqu'il fut envahi par des matières abjectes
le castor jamais n'eût été si infect
si l'archiball est rat ce n'est que par son bout

à mardi, compagnons, mes frères mammifères
notre trou nous attend, il gémit, s'impatiente,
quelques jours encore à supporter l'attente
qu'il est bon de pouvoir retrouver sa tanière

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