11 décembre 2006
Archiball à Pauillac
Le blog n’empêche pas les bogs. Certains se rendirent donc à Pauillac lorsque d’autres, vaillants, parvenaient bien au lieu de nos débats : Saint-Sauveur. Le match commença donc avec retard. Les archiballs étaient terriblement handicapés par l’absence de leur général, épuisé, éreinté par une nuit d’astreinte. Le résultat s’en ressentit. D’autant que certains cadres manquaient, excusés ou pas, encore moins quand il s'agit de joueurs des lignes avants. Il va falloir se déplacer autrement sauf à considérer que le castor est essentiellement sédentaire et manuel, en solo de préférence.
La rencontre se déroula sur un terrain de football vierge de toutes marques. Mais les deux équipes n’en eurent cure, rappelant, si besoin était, qu’à l’origine, football et rugby ne faisaient qu’un. Les castors arboraient une première ligne inédite avec un Bruno L. en pilar (quand je vous dis qu’il sait tout faire, même le con). Thomière en capitaine conduisit ses troupes dignement, mais force est de constater la supériorité des avants des vieux crus. Ils marquèrent les premiers. Et par deux essais bien avant que les castors ne finissent par revoir leur sens de l'orgueil. Ils réagirent par un essai sur une belle interception de Donatien en personne qui ne s’en remit pas ; sa cuisse, sa pauvre cuisse céda. Ces putains de Pauillacais remirent le couvert et inscrivirent un nouvel essai. Juste après, Dudu quittait le terrain, une cuisse récalcitrante le sommant de renoncer. Le barde après un passage au sifflet suppléait son maître. Les invités que nous sommes reprirent les choses en main avec un superbe essai de la ligne arrière : un essai d’anthologie, un essai à faire pleurer dans les chaumières. Regroupement, sortie de balle, cadrage du 10 poilu, décalage et terre promise pour l'ailier toulousain, Philippe.
Nous voici donc à 3 essais à 2. Et le combat des avants ne faiblit pas. Un autre essai des pauillacais vient nous rappeler que le rugby se joue avec une équipe complète (amis archiballs, on vous salue). Mais notre Libanais éternel rappela les locaux à l’ordre avec un essai fait d'un ballon récupéré dans un regroupement, côté fermé, le ballon va jusqu'à Pascal pour revenir sur le blogger à 70 mètres de la ligne adverse, ce qui l'obligea à se taper le chemin sans compagnie avec pour seul soutien le désormais cri de guerre archiball : « Vas y tout seul ! vas y tout seul ! ». Entre temps, Arnaud devait quitter les siens, sa côte cédant sur un choc. Les pauillacais gagneront la partie avec 5 essais à 3.
Une belle et bonne partie avec de beaux et bons vieux. Un castor d’or pour Lapébie qui, on vous le dit et le redit, sait tout faire. Sûr que notre Toto bondissant le méritait aussi surtout qu'il n'avait pas oublié ses bras pour plaquer. Mais il fallait choisir. On décernera aussi la côte d’or à Arnaud, le sifflet d’or au barde, la cuisse d’or à Donatien. Et la branlette d'or va à ceux qui n'étaient pas au rendez-vous.
Il faudra revoir la copie pour le match contre les radis noirs.
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1 commentaire:
C'est écrit.
Je pense que tu as oublié le coup de pied de recentrage d'or à titi, la cuisse pouvant être ârtagée entre donatien et alain fajolles.
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