Thom placide
et Ithurbide
le basque
sans frasques
se coltinent
la cuisine
dans le trou
où des fous
interlopes
gigotent
ces assis
vont ainsi
satisfaits
et replets
à leurs rêves,
sans trêves
ils chantonnent
fredonnent
des antiennes
anciennes
ces blasons
à foison
détaillent
les mailles
que leurs mains
à dessein
tricotent
ils fricotent
s’enfièvrent
quels lièvres
à la fin
s’en vient
l’assiette
que jette
Ithurbide
le druide
ou Thomière
le fier
aux castors
retors
avinés
houblonnés
ils traînent
leur haleine
fétide,
avides
d’une nuit
qui nuit
à leur corps
de cadors
au café
pop refaits
ils chuchotent
des litotes
inouïes,
éblouies
et farouches
leurs bouches
psalmodient
leurs dits
leur cri-cri
s’évanouit
quand fourbus
et repus
ils rentrent
dans leur antre,
où glissent
subreptices
leurs membres
de novembre
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