Par le Blogger
Ca commence d'entrée par une embrouille ! Bon c'est Joël ou Jean-Noël ? Lolo me dit Joël, sur le listing c'est Jean-Noël. L'explication, j'en vois qu'une : ce serait un jour de cuite qu'il aurait dit je m'appelle Jo... hips... ël et qu'on aurait noté Jean-Noël. Mystère.
Va pour Joël. C'est vrai – on va pas être hypocrite – Joël n'est pas connu de la nouvelle génération qui fréquente notre trou. Beaucoup se demandait qui était de bouffe, Jean-Noël ! qui ? Mais si, Lalanza... Qui ? Lollapalooza ! Non, La-lan-za... Jean-Noël Lalanza, mais non... c'est Joël. Bon, on va pas se noyer dans un verre d'eau, il suffit d'y aller et manger.
Ce qui fut fait.
Alors, la légende veut que ce soir là, aucun cuistot ne soit inscrit. En bon président qu'il est, Loulou fait le tour de ceux qui n'ont pas récemment sué dans la cuisine du trou et Joël, le premier, dit oui. Comme dirait Zeille, le gars n'était pas obligé de dire oui ! Il aurait très bien pu répondre : Vous êtes tous les soirs 40 à bouffer, et y en a pas un qui peut dépanner ? Ah, c'est jeunes !
En ben non, il a rien dit de tout ça, il a juste dit oui... et on ne le regrettera pas, car le vieux sage n'est pas venu pour faire semblant, il est venu par un soir de froid et de brouillard, où le groupe semblait se défaire – eh oui, entre Mondragon et Pau !!!, où le doute s'installe dans le mental sportif – toujours Mondragon et Pau !!!, où les 40 à bouffer se transforme subitement en 9 et 1/2 à jouer – encore Mondragone et Pau !!!... Je disais donc que le vieux sage était venu par un soir de froid et de brouillard pour mettre, là, sur la table, dans un énorme chaudron magique, une putain de blanquette de veau jamais vue depuis le jour de son invention, au XVIIIe siècle.
Mais bon, n'allons pas réécrire l'histoire. Mettons-la juste dans l'ordre et on saura qu'à 22h15, l'entrée s'appelait tortilla, et là aussi, y a pas à tortiller, c'était bien vu ! Comme du pain béni, quelques omelettes étaient prévues pour de petits groupes avec salade de laitues et d'endives.
A bien regarder, l'assemblée était réduite. Le brouillard en avait découragé suffisamment de castors pour se contenter d'un petit 50 mètres au jeu de la balle. Au trou, l'ambiance en était devenue intime et le repas presque familial. Joël, attentif et attentionné, veillait à ce que chacun soit servi et que chacun se resserve.
A 22h45, une nouvelle page de l'histoire de la blanquette allait simplement et discrètement s'écrire. Ce met qui, à ses origines, était fait de restes de rôti de veau et dont le nom se réfère à la couleur de la viande et de la sauce, deviendra ce soir-là, au premier coup de fourchette, plus qu'un symbole d'une tradition culinaire familiale : un lien entre les générations. Le vieux sage nous a fait comprendre par là que, quand, petit, tu ne sais pas quoi te mettre dans l'estomac, par un soir de froid et de brouillard, les vieux esprits qui veillent sur toi viendront à ton secours. Sorti de là, pas un seul castor n'a réclamé le fromage qui arrivera sans acclamations et sans chants, c'est pour dire... C'est beau ! et c'est pas fini !
Mais combien les vieux ont ils donc de choses à nous apprendre ? On conviendra que par le passé, le travail était manuel, mais au point de faire les torillas, la blanquette et... les tartes aux pommes. Nous ne pouvons que saluer notre cuistot par le fameux label Cétoukafélui et rendre hommage par la même occasion à son inventeur : Poulet si tu nous lis, on est impatient de te revoir dans ton beau plumage.
Enfin quand, pour un jury, il y a plus de postulants que de places, c'est un signe ! Alors – prenez votre souffle – Pépé, Jean-Jacques, Gilbert, Cambo, Zeille, Lafée, Kloz, le Général, Toto, Yann, Titi, le Douanier et... Lolo font, à 13, un jury d'exceptions pour accoucher un 16 à un vieux d'exception !
Le vieux s'appelle Joël, retenez bien ce nom.
Et comme c'est le mois de décembre et que le chocolat c'est pour les chiards, voici un calendrier de l'avent pour un mois de décembre où il vaut mieux rester au chaud.
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