Ca tombe bien que le Barde fasse déjà son texte, l'autre sur le cuistot attendra samedi. En attendant la note est de 4, eh oui, une première banane due à un jury composé de Gwen, Gweninho, Jeprenjepète, le gros, le Huit-à-Huit et Easygwen. Et voici donc La pignole du Barde...
La pignole du Barde
L’art de la cuisine révèle la diversité de nos natures. Ainsi, le balbuzard (Perdigue) n’a strictement rien à voir, au-delà des apparences, avec le zébu (Yannick). Toutes choses qui se retrouvent lorsqu’ils sont au fourneau. Le balbuzard a le fourneau aérien cela va de soi. Celui du zébu est tellurique et ne répugne pas à officier sur des terres brûlées. L’omelette de Yannick constitue, à cet égard, la plus parfaite illustration de ce postulat. Oui, la cuisine nous révèle, trahit notre identité profonde. Comme la pratique du jeu de ballon appelée rugby. Nul ne contestera, ici, la fascinante similitude entre Yannick et ces trous du cul de zébu. La comparaison est flatteuse contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord. Si trou du cul il y a, c’est parce que le zébu sévit en Inde, pays qui a tant fait pour l’osthéopathie, créant des liens insoupçonnés sur la nature du mal. Les crétins qui souffrent du dos ignorent l’origine véritable de leur souffrance. Yannick, lui, sait que l’orifice, seul, est susceptible de chasser le malin. En quoi non seulement, il témoigne de ses inspirations indiennes mais également de son rejet de la tradition chrétienne.
« T’es vraiment à la masse me souffle Lolo ! » Et moi je suis quoi dans tout ça ? Libellule ou papillon peut-être ? C’est toi le trou du cul mon barde ». Et bien fidèle à la philosophie détriesque, je prends cela comme un compliment. Le renversement des valeurs est le début de la sagesse. En philosophie comme en amour, il ne faut pas être l’homme d’un seul trou.
Mais, il ne saurait être question que de nous mon cher Lolo. Je vais quand même t’avouer que j’ai longtemps hésité entre le lion et le zébu. La disparition d’Henri Salvador, selon toute vraisemblance, m’en a dispensé. Le lion n’est pas mort ce soir. Yannick a l’éternité pour lui, et sa renaissance est perpétuelle. N’empêche, sa crinière noire…Mais l’on ne peut réduire un homme à sa crinière. Et puis le zébu est un nomade. On sait le goût de Yannick pour les grandes migrations. J’aurai pu tâter du gnou et, je l’avoue, j’ai longtemps hésité. Qu’on en juge : « Mammifère ongulé d’Afrique du Sud, au corps lourd, à la tête épaisse et velue, aux membres grêles, qui rappelle l’antilope par le corps, le taureau par la tête et les cornes, le cheval par la queue et la crinière ». J’éprouve, au bout du compte, le terrible sentiment d’avoir fait fausse route. Ne m’en veux pas Yannick, Gnou tu es, gnou tu resteras.
2 commentaires:
Tien! On parle de gnou.
y'a vraiment des gnous dans c'club!
Enregistrer un commentaire