13 février 2008

Le cuistot de la semaine, Le Cid entre Goldorak et Capitaine Flam

Mais c'est devenu une manie ! Il tournerait pas un peu nudiste ce club avec cette nouvelle génération de castors ? Les gars se déshabillent un peu trop vite, pour un oui et pour un nom. Ok, la semaine dernière, le cuistot était photogéniquement modifié. Mais de là que le Perdigue aussi se retrouve à poil, mais où on va ?
Et qui mieux qu'un nudiste pour parler d'un autre nudiste, alors le Toulousain nous repasse le Perdigue à la casserole, va y avoir crêpages de chignons et tirage de poil :

On le sait depuis longtemps quand il entre dans l’arène, El Perdigon ne souhaite en sortir que par la grande porte. Depuis déjà une semaine, il se préparait psychologiquement, son intestin grêle contrarié par le chou et la bile, l’aidant sans doute à réfléchir. Comment faire mieux que l’an passé ? Comment faire mieux que les autres, comment faire pour avoir une bonne note, comment être plus beau que le Toulousain ? Perdigue est un inquiet, « ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour ces affamés ». Mais Perdigue est aussi et surtout un guerrier qui se bat pour que dure son trône, et pour l’occasion, notre Cid est allé suivre un stage intensif sur Mars. Vous en doutez ? J’ai des preuves
L’affaire prit racine dans le trou comme dans une tragédie de SF. Un combat entre GoliathSan et Jackichan, combat de Pokemon, l’un essayant de court-circuiter les capteurs électroniques de son adversaire avec un jet liquide, l’autre lui détruisant la vision numérique en usant de sa masse. Il n’en fallait pas moins à notre héros de l’espace pour entrer en action. Et des super pouvoirs, il en a le bougre. Tout d’abord son cri qui tue ; le fameux KAÏ. Un banc de crustacés intergalactiques en fit les frais. Un génocide de moules et crevettes de la planète Picard, définitivement achevées par notre capitaine flamme au Pastis, nous est proposé en amuse gueule. Le flambage se passe en direct sous nos yeux, dans un trou qui attend toujours sa hotte aspirante. Lui il est là, virevoltant, tourbillonnant, exécutant devant nous des recettes qu’il est allé chercher dans le making-off de Star Wars. La suite, un yaourt La Laitière à la mode Vénusienne, composée de cagouilles en crème d’ail, embusquées sous une couche d’avoine de Savoie lactée. Puis, retour en force de notre Capitaine Flamme. Avec lui « palpita mi corazon », ce coup-ci dans une flambée de Caol Ila (un whisky martien vu le patronyme du breuvage) et la encore un génocide, mais de canards cette fois, qu’il aurait malencontreusement désintégré, en plein vol migratoire, en revenant sur terre avec son vaisseau spatial. Des cœurs t’en veux, y’en a, y’en a !!! Non mais attends, pars pas, y’en a encore ! Au moins 400 canards pulvérisés pour satisfaire l’appétit de ses ouailles. Certains regretteront sans doute que l’atterrissage final n’est pas eu lieu dans un potager, car sur la planète de Perdigue il n’est point de légume qui pousse en quantité suffisante. Lui aurait-il semblé que le dernier repas manquait franchement de viande ? En tout cas pour le fromage, retour sur notre terre et même en plein cœur de cette auvergne qui m’est si chère. Saint Nectaire, Cantal et Amalthée de chèvre, il fallait bien varier un peu, ça change du bleu.
Le lancer d’assiette se transforme en combat de Goldorak contre les Golgoths. Des planitrogives destructrices traversent de part en part l’alcôve du trou laissant derrière elle une hécatombe de bouteilles et de verres brisés. Dudu n’osant même plus sortir de sa planque sous l’évier du bar. Bilan : sept assiettes à dessert, deux verres, une bouteille à moitié pleine, et au moins la moitié des Archiballs traumatisés par la puissance du tir. Puis le dessert… d’une autre galaxie. On savait les Vénitiens grands voyageurs mais de là à imaginer que la recette du tiramisu puisse être adaptée sur d’autres planètes ? Parce que le Tiramisu de notre Perdigue, il n’était pas au café et au chocolat, mais aux herbes. « Monsieur Perdisson je n’aime pas quand vous parlez du Cabanis », car d’après notre Barde, et au vu de son état cinq minutes plus tard, il se pourrait bien qu’il nous ait effrité un peu de marijuana sur son tiramisu le bougre.
Royal et fier, ne baillant pas aux Corneille, notre Perdigue lâche le coup de grâce en découvrant sous nos yeux ébahis la cave à cigare que Bill Clinton, himself, lui a offert lors de son premier vol spatial. Et re une lichette de whisky ? Ah ! Perdigue as-tu du cœur ? non je n’ai que du pique. Et d’un coup de trèfle (tu crois que c’était du trèfle ?) il nous mit tous sur le carreau. Le jury enfumé et composé du Vieux 4, Kiki, Donatien, Jean-Pierre, Le Barde et Pepe, accorde un 16 à notre trublion flambeur de l’espace. Mais dis-moi, 16 c’est très étroit non ? Je parle de ton maillot.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour ceux qui douter de l'humour du Toulousain, les voilà servis.
Franche rigolade, quel talent.
En revanche, comme il a été dit qui le lancer d'assiettes déterminé les hommes qui seront sur la feuille de match, je ne serai donc pas là vendredi soir à 19h30 à Musard contre les Gravelous.
Je serai de tout coeur avec vous, et n'oubliez pas ce conseil salvateur qui dit :
"Il faut toujours appliquer la règle des 3 C :
Des couilles, du coeur, et ... des couilles."

Con se le dise. Con!