Par le Toulousain
En cette froide soirée de novembre où les herses du vent hivernal lacèrent les cuisses des trotteurs de Musard et déciment les premier SDF au bois (profitez, petits Castors, bientôt madame Boutin va vous obliger à jouer dans le garage dès que la température descendra en dessous de zéro). En ce soir de novembre où le PS découvre tout le renouveau d'une politique conjuguée au féminin, Nicolas dort au chaud dans les bras de pimprenelle, se disant qu'il n'est pas demain la veille qu'on le traite lui, de pov'con !
Jamais le capitalisme n'a montré telles faiblesses qu'en ces jours derniers et jamais la gauche n'a été aussi nulle : rien à dire sur les retraites par capitalisation, sur l'endettement des ménages, les millions d'euros débloqués pour sauver du RSA une cliques de banquiers joueurs, et la cohorte de délocalisations et licenciements qui repartent à la hausse. Pas une voix qui s'élève, pas un débat au dessus de la mêlée, rien d'autre qu'un crêpage de chignon version Mado la Niçoise Vs Gigi la Sardine pour redonner un peu d'espoir au peuple. Sommes nous devenus tous aveugles, sourds et muets, personne pour ramener sa gueule ???
Chez nous, en revanche, les grandes gueules, on les entend bien. Un peu trop même ces dernier temps sur le pré
Heureusement, au trou, nous avons Arnaud. Arnaud c'est le boulin dans lequel on fixe un madrier pour assurer l'échafaudage et pouvoir bâtir plus haut. Arnaud c'est l'assurance, le calme, l'élégance et la politesse. Il ne triche pas et sait simplement aller à l'essentiel. Regardez-le se servir de son Iphone dernier cri et n'utiliser humblement que la fonction téléphone pour ne pas paraître hautain. Arnaud c'est le Boulin de Libourne avec un "A" en plus, Robert de son prénom, symbole d'intégrité dans le monde politique des années 70. Ce qui frappe le plus chez Arnaud c'est son calme. Chez les Boulain on ne subit pas le pressing, on le gère... C'est une question de rythme et de sourire.
Ce soir dans l'alcôve du trou, il sait déjà qu'il est là pour nous faire du bien. Tout un symbole, une écharpe noire portée sur le maillot officiel de l'équipe de France de Rugby et une grosse crève par dessus le tout. Rasé de frais, sentant bon la lavande, quelques morceaux de bois de cèdre coincés sous les bras. Il nous laisse le temps de l'apéro et, tranquillement, une à une, louche par louche, remplit les 42 assiettes d'une soupe qui te fout directement le palais dans la délicatesse. Ce petit velouté crémeux de légumes est un vrai soulagement. Tout en finesse et subtilité. Puis levée des assiettes à soupe tranquillement, sans bruit, sans heurt. Enfin presque, parce que une demi-plombe entre la soupe et le plat de résistance, ça fait un peu long. Le barde pour nous divertir, prend même le temps de nous refaire l'intégrale, mots pour mots de son éloquente et brillante intervention sur Thalassa. Il n'y suffit pas et ça commence à bêler sérieux dans la cambuse. Le ton monte. Arnaud, merde qu'est ce tu fous ? Arnaud il à son rythme et, dans son tempo, nous déroule une avalanche de tartiflette au son du "Le lundi des patates".
Puis, un silence de cathédrale, les bouches mangent et se taisent. Jean-Louis C., le nouveau batteur des Trust, retrouve instinctivement le sens premier de la cuillère qu'on lui a greffée à la main. Je n'ai pu vérifier la performance gargantuesque de notre brillant steward encore victime d'une déchirure d'orgueil : son équipe "type" a pris 20 pions. En revanche j'avais Dudu en face. Le voilà converti au reblochon le palois. Im-pre-ssio-nnant, surtout quand il te dit en patois savoyard : "Ch'est bon che pfetit pfromache gratchiné ! Ch'est quoi ?" Propulsant par la même une pluie de météorites patatoîdes. Du reblochon Jean-Pierre, lui dis-je en essuyant mes verres. "Ch'est pfraiment très bfon". Hop ! esquive sous le bar. Ca va ! j'ai plus de lingettes pour les lunettes. Arnaud mange, assis, paisible.
Oh ! Arnaud ! le lancer d'assiette !
Arnaud il y va, posément, 30 m de recul, on juge, on jauge. Artilleur de formation le gars. Un coup long un coup court, une cible test, le cas échéant, Lolo qui ne comprend pas tout de suite pourquoi elles ne lui tombent pas directement dans la main ces putains d'assiettes. Puis, coup au but et lancer parfait. Arrive la salade directement mélangée au bleu. Sympa Arnaud, deux plats en un, comme ça on gagne du temps. Arnaud vérifie que tout le monde en a eu assez, et toujours pépère, exhibe, fier comme un "bar tabac", les cakes aux oranges glacés d'un savoureux nappage ou nappés d'un savoureux glaçage, si vous comprenez mieux dans ce sens. La positive attitude, ce cake. Tout doux, tout bon, tout fondant. Bon ça fait bien deux heures que Jacky a servi le café quand il arrive enfin, mais il mérite d'être attendu ce cake. Sur le coup tu percutes et tu regardes ta tocante, inquiet. Il est au moins quatre heure du mat'. Surprise ! Il est à peine 11h30. C'est fou, tout c'est passé au ralenti. Avec Arnaud on se suspend au rythme du temps Boulain et le plaisir dure plus longtemps. Bravo pour les plats et l'esprit,
un vrai réconfort par ces temps de crise.
Allez, il nous reste encore un peu de temps pour apprendre un nouveau jeu qui pourrait bien supplanter la traditionnelle belotte. Le Traderidera...? Demandez au Blogger si vous ne connaissez pas. Je crois qu'il a bien saisi toutes les subtilités. En même temps, sans les cartes dans les manches d'Arnaud, c'est pas facile.
28 novembre 2008
17 novembre 2008
Le cuistot de la semaine, prévu pour VIP
Par le Blogger
Par quoi on commence ? Le bilan sportif de la soirée ? Soit...
Pas mal de monde sur le terrain, des anciens nouveaux et des nouveaux nouveaux, et bien sûr des Archiball. Le truc, c'est que d'entrée, il y a une équipe qui court vite et une équipe qui court pas vite. Guitou n'était pas là mais on l'aurait cru, il a laissé son empreinte sur l'esprit du jeu. Un arrangement entre amis et toutes les gazelles broutent sur la même moitié du terrain, en face, c'est veaux, vaches, cochons et conseillers en communication… pour dire. Des deux côtés, il y avait autant de joueurs que d'arbitres que de commentateurs.
Pour l'arbitrage, mention spéciale à madame Pascal, qu'elle partage avec Pascal et qu'on finit par attribuer au copain de la femme de Pascal qu'on avait jamais vu jusqu'à maintenant mais qu'on a entendu pour dix ans. En espérant que celui-ci, connaisse Pascal et qu'on soit pas entrain de lui apprendre que sa femme a un copain.
Pour les commentaires, l'indétrônable Zeille est pire que l'OL pour le foot, ça fait six ans qu'il est le premier, et il est en passe de décrocher la première place pour sa septième saison. Hier, il avait un mot pour chacun de nous, que l'on triche ou que l'on triche, puisqu'on peut pas ne pas tricher, Zeille veille. Comme dirait Perdigue : avoir un mot pour chacun de nous, ça peut servir pour les vœux !
Au trou enfin à 10 h et non pas à 9h30, comme le voulait la convocation à la réunion, l'attablée était customisée. Le carton des plaquettes est arrivé à destination et la réunion pouvait enfin commencer : Lolo, Loulou et le Prof en meneurs de jeu.
Les remerciements de Loulou pour la présence du directeur de communication de la mairie venu rejoindre des anciens du rugby, pendant que son patron était avec les anciens combattants marocains, sympa !
Lolo présente la plaquette et la tarification des partenaires. Jusqu'ici on a suivi, mais quand le Prof a pris la parole, là, c'est comme avec tous les profs, ceux du fond commençait à pourrir le cours. Un grand silence s'est abbatu sur tout le monde quand le Prof a prévenu que si l'argent collecté était ridicule, le club allait disparaître !!! La fourche continue à manger quand même, il s'en est même pas étouffé, eh oui il écoute pas, il peut pas faire deux choses à la fois. Il faut dire que, pendant ce temps là, ceux qui sont attablés avec les plateaux de charcutailles et de cochonnailles sous le nez, n'ont pas résisté à la tentation, les autres en suaient de peur de ne rien avoir à croquer.
– Ho les gras merde !
– Schhht, ta gueule, y a le Prof qui parle.
En tout cas, taddammm, voici la plaquette.
Dans tout ça, le cuistot – qui se demandait pourquoi cette réunion lui est tombée dessus à lui qui n'a rien fait de mal à personne – n'était autre que Fredo, dit la Saussouze.
Avec un surnon comme ça, Fredo, le bien surnommé, ne pouvait pas trahir sa réputation :
- Entrée : Boudin, jambon, grenier médocain et tranches de... saucisses.
- Plat : Cassoulet, avec de Toulouse, des... saussices.
- Fromage et éclairs au chocolat.
A la fin du repas, une démonstration de force du commando lyrique a été faite pour impressionner le représentant de la mairie, allant du Doigt auquel il a participé, en passant par Allez, Alain, montre nous tes fesses, auquel il n'a pas participé. C'est sûr que ça n'a rien à voir avec l'amicale des combattants marocains (qui n'ont pas du faire la Fille du Bédouin), on a fait un effet bœuf. Si on a pas le Hangar 14, on a au moins Charles-Perrens.
Pour la belotte, une opération séduction a été menée par le trio des têtes pensantes qui ne souffraient pas de fuite des cerveaux : Lolo, Loulou et le Barde. Le communicant est reparti avec la tête au carré et un essai à son actif pour lequel il nous a gratifié d'un beau plongeon la tête en avant. Il ne savait pas encore où il venait de mettre les pieds.
Par quoi on commence ? Le bilan sportif de la soirée ? Soit...
Pas mal de monde sur le terrain, des anciens nouveaux et des nouveaux nouveaux, et bien sûr des Archiball. Le truc, c'est que d'entrée, il y a une équipe qui court vite et une équipe qui court pas vite. Guitou n'était pas là mais on l'aurait cru, il a laissé son empreinte sur l'esprit du jeu. Un arrangement entre amis et toutes les gazelles broutent sur la même moitié du terrain, en face, c'est veaux, vaches, cochons et conseillers en communication… pour dire. Des deux côtés, il y avait autant de joueurs que d'arbitres que de commentateurs.
Pour l'arbitrage, mention spéciale à madame Pascal, qu'elle partage avec Pascal et qu'on finit par attribuer au copain de la femme de Pascal qu'on avait jamais vu jusqu'à maintenant mais qu'on a entendu pour dix ans. En espérant que celui-ci, connaisse Pascal et qu'on soit pas entrain de lui apprendre que sa femme a un copain.
Pour les commentaires, l'indétrônable Zeille est pire que l'OL pour le foot, ça fait six ans qu'il est le premier, et il est en passe de décrocher la première place pour sa septième saison. Hier, il avait un mot pour chacun de nous, que l'on triche ou que l'on triche, puisqu'on peut pas ne pas tricher, Zeille veille. Comme dirait Perdigue : avoir un mot pour chacun de nous, ça peut servir pour les vœux !
Au trou enfin à 10 h et non pas à 9h30, comme le voulait la convocation à la réunion, l'attablée était customisée. Le carton des plaquettes est arrivé à destination et la réunion pouvait enfin commencer : Lolo, Loulou et le Prof en meneurs de jeu.
Les remerciements de Loulou pour la présence du directeur de communication de la mairie venu rejoindre des anciens du rugby, pendant que son patron était avec les anciens combattants marocains, sympa !
Lolo présente la plaquette et la tarification des partenaires. Jusqu'ici on a suivi, mais quand le Prof a pris la parole, là, c'est comme avec tous les profs, ceux du fond commençait à pourrir le cours. Un grand silence s'est abbatu sur tout le monde quand le Prof a prévenu que si l'argent collecté était ridicule, le club allait disparaître !!! La fourche continue à manger quand même, il s'en est même pas étouffé, eh oui il écoute pas, il peut pas faire deux choses à la fois. Il faut dire que, pendant ce temps là, ceux qui sont attablés avec les plateaux de charcutailles et de cochonnailles sous le nez, n'ont pas résisté à la tentation, les autres en suaient de peur de ne rien avoir à croquer.
– Ho les gras merde !
– Schhht, ta gueule, y a le Prof qui parle.
En tout cas, taddammm, voici la plaquette.
Dans tout ça, le cuistot – qui se demandait pourquoi cette réunion lui est tombée dessus à lui qui n'a rien fait de mal à personne – n'était autre que Fredo, dit la Saussouze.
Avec un surnon comme ça, Fredo, le bien surnommé, ne pouvait pas trahir sa réputation :
- Entrée : Boudin, jambon, grenier médocain et tranches de... saucisses.
- Plat : Cassoulet, avec de Toulouse, des... saussices.
- Fromage et éclairs au chocolat.
A la fin du repas, une démonstration de force du commando lyrique a été faite pour impressionner le représentant de la mairie, allant du Doigt auquel il a participé, en passant par Allez, Alain, montre nous tes fesses, auquel il n'a pas participé. C'est sûr que ça n'a rien à voir avec l'amicale des combattants marocains (qui n'ont pas du faire la Fille du Bédouin), on a fait un effet bœuf. Si on a pas le Hangar 14, on a au moins Charles-Perrens.
Pour la belotte, une opération séduction a été menée par le trio des têtes pensantes qui ne souffraient pas de fuite des cerveaux : Lolo, Loulou et le Barde. Le communicant est reparti avec la tête au carré et un essai à son actif pour lequel il nous a gratifié d'un beau plongeon la tête en avant. Il ne savait pas encore où il venait de mettre les pieds.
15 novembre 2008
Les Erratas sont sympas
Par Miguel
Je les croyais dangereux ces solides Basques des montagnes les plus reculées, et ils sont les joueurs les plus agréables à jouer qu’il puisse exister : plus fair-play que les Britanniques, plus résignés que les Irlandais, plus dans le plaisir que les Italiens. Leur capitaine emblématique s‘appelle PAXI, et c’est une sorte de « géant vert », 150 kiloss pour 1,97M. On s’est retrouvé fort peu nombreux, hélas, avec 7 Archiballs sur le terrain, alors ils nous ont prêté 9 joueurs, dont PAXI et leur Président, car le grand Alain-Charles Vanier, notre guide a refusé de jouer.
Ah ! J’ai oublié de vous dire l’essentiel : si vous ne le saviez pas, il est de notoriété publique que Mondragon est bien connu des services anti-terroristes du monde entier pour être le fief le plus irréductible d’ETA Militaire… Un membre du conseil municipal de la ville (PSOE) s’est fait descendre au début de l’année. Autant dire que l’ambiance est lourde au village… Et cela faisait parti de l’excitation, comme par l’effet d’une curiosité malsaine.
Le village est au pied de « la montagne du Dragon », et la légende veut que dans des temps reculés de la préhistoire basque, il fallait sacrifier une vierge tous les ans pour apaiser la fureur du terrible animal. La tradition s’est arrêtée (faute de vierge ?), et c’est peut-être déguisé en Errata que le Dragon se remet en colère… Voilà une théorie peu conformiste, mais elle ne me semble pas plus bête que les autres finalement (sociologues, politologues, historiens, psychiatres etc. se sont penchés sur le cas basque sans trouver de remède).
Aujourd’hui, la question est de savoir comment apaiser l’ETA. Et bien les Archiballs ont peut-être trouvé la réponse : le rugby ! Je n’ai jamais trouvé une ambiance plus chaleureuse, généreuse et sympathique dans un club. On était tellement bien là-bas qu’on voulait y rester avec Gwen, ne serait-ce que pour la grande fête du village qui a lieu tous les ans le premier vendredi d’octobre, soit le week-end suivant… Mais finalement, comme il se mariait ce week-end-là avec Marina, il a préféré revenir sur la région…
Ce week-end lui a tout de même permis d’enterrer dignement sa vie de garçon. Et aucune impasse n’a été faite, et dans aucun domaine… Je me comprends…
Départ tous les deux le vendredi soir, bien avant tout le monde… Sortie d’autoroute à Hendaye le vendredi soir « pour une bière ». Reprise de la route pour ressortir quelques kilomètres plus loin à San Sébastien. Soirée de gala du festival du film de San Sébastien. On y entre en se faisant passer pour des acteurs français qui arrivent juste et qui n’ont ainsi pas pu prendre leur badge. Des professionnels du cinéma du monde entier. Banquet géant à volonté, Gin tonic à la pinte. Balcon au-dessus de la plage, au milieu de la baie éclairée pour l’occasion. Belle fête, jusqu’à la fermeture, avec Merryl Streep et le monde du cinéma qui venait de lui décerner la palme d’or des basques…
Arrivée à 8h30 à Mondragon, 4 heures de sieste et c’est reparti pour une tournée des bars de Mondragon au Kaxuli, leur petit vin blanc sec qui ne se boit que très frais, sinon, danger… Match à 18h00, avec une première mi-temps paradoxalement agréable à jouer, sur leur pelouse synthétique, mais la deuxième fut difficile à gérer, moins à cause de la fatigue que des remontées acides... Puis banquet et chansons. Puis tournée des bars ‘by night’, ambiance interlope vers la fin. Retour à 8h00.
C’est là que les langues se sont déliées. 4h00 du matin alors qu’il se faisait agresser par un ‘minablo’ dans une boite plus que sordide, devant Alain-Charles et Kiki, Gwen fut libéré de l’étreinte par la seule intervention pacifique du grand capitaine Paxi. Bègles y avait déjà fait une tournée il y a quelques années, et ceux qui y sont allés avaient adoré l’endroit. Pour moi, c’est une première, et je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner. Les Basques devraient faire plus de rugby et moins la ‘gué-guerre’, et les Archiballs devraient venir tous les ans à Mondragon, le premier week-end d’octobre cette fois, pour la fête du village.
Les dragons Basques sont vraiment sympas.
Je les croyais dangereux ces solides Basques des montagnes les plus reculées, et ils sont les joueurs les plus agréables à jouer qu’il puisse exister : plus fair-play que les Britanniques, plus résignés que les Irlandais, plus dans le plaisir que les Italiens. Leur capitaine emblématique s‘appelle PAXI, et c’est une sorte de « géant vert », 150 kiloss pour 1,97M. On s’est retrouvé fort peu nombreux, hélas, avec 7 Archiballs sur le terrain, alors ils nous ont prêté 9 joueurs, dont PAXI et leur Président, car le grand Alain-Charles Vanier, notre guide a refusé de jouer.
Ah ! J’ai oublié de vous dire l’essentiel : si vous ne le saviez pas, il est de notoriété publique que Mondragon est bien connu des services anti-terroristes du monde entier pour être le fief le plus irréductible d’ETA Militaire… Un membre du conseil municipal de la ville (PSOE) s’est fait descendre au début de l’année. Autant dire que l’ambiance est lourde au village… Et cela faisait parti de l’excitation, comme par l’effet d’une curiosité malsaine.
Le village est au pied de « la montagne du Dragon », et la légende veut que dans des temps reculés de la préhistoire basque, il fallait sacrifier une vierge tous les ans pour apaiser la fureur du terrible animal. La tradition s’est arrêtée (faute de vierge ?), et c’est peut-être déguisé en Errata que le Dragon se remet en colère… Voilà une théorie peu conformiste, mais elle ne me semble pas plus bête que les autres finalement (sociologues, politologues, historiens, psychiatres etc. se sont penchés sur le cas basque sans trouver de remède).
Aujourd’hui, la question est de savoir comment apaiser l’ETA. Et bien les Archiballs ont peut-être trouvé la réponse : le rugby ! Je n’ai jamais trouvé une ambiance plus chaleureuse, généreuse et sympathique dans un club. On était tellement bien là-bas qu’on voulait y rester avec Gwen, ne serait-ce que pour la grande fête du village qui a lieu tous les ans le premier vendredi d’octobre, soit le week-end suivant… Mais finalement, comme il se mariait ce week-end-là avec Marina, il a préféré revenir sur la région…
Ce week-end lui a tout de même permis d’enterrer dignement sa vie de garçon. Et aucune impasse n’a été faite, et dans aucun domaine… Je me comprends…
Départ tous les deux le vendredi soir, bien avant tout le monde… Sortie d’autoroute à Hendaye le vendredi soir « pour une bière ». Reprise de la route pour ressortir quelques kilomètres plus loin à San Sébastien. Soirée de gala du festival du film de San Sébastien. On y entre en se faisant passer pour des acteurs français qui arrivent juste et qui n’ont ainsi pas pu prendre leur badge. Des professionnels du cinéma du monde entier. Banquet géant à volonté, Gin tonic à la pinte. Balcon au-dessus de la plage, au milieu de la baie éclairée pour l’occasion. Belle fête, jusqu’à la fermeture, avec Merryl Streep et le monde du cinéma qui venait de lui décerner la palme d’or des basques…
Arrivée à 8h30 à Mondragon, 4 heures de sieste et c’est reparti pour une tournée des bars de Mondragon au Kaxuli, leur petit vin blanc sec qui ne se boit que très frais, sinon, danger… Match à 18h00, avec une première mi-temps paradoxalement agréable à jouer, sur leur pelouse synthétique, mais la deuxième fut difficile à gérer, moins à cause de la fatigue que des remontées acides... Puis banquet et chansons. Puis tournée des bars ‘by night’, ambiance interlope vers la fin. Retour à 8h00.
C’est là que les langues se sont déliées. 4h00 du matin alors qu’il se faisait agresser par un ‘minablo’ dans une boite plus que sordide, devant Alain-Charles et Kiki, Gwen fut libéré de l’étreinte par la seule intervention pacifique du grand capitaine Paxi. Bègles y avait déjà fait une tournée il y a quelques années, et ceux qui y sont allés avaient adoré l’endroit. Pour moi, c’est une première, et je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner. Les Basques devraient faire plus de rugby et moins la ‘gué-guerre’, et les Archiballs devraient venir tous les ans à Mondragon, le premier week-end d’octobre cette fois, pour la fête du village.
Les dragons Basques sont vraiment sympas.
11 novembre 2008
Rediffusion
Le 11 novembre, pas de poilus au Trou !!! On se console comme on peut…
Voici une première bande originale retrouvée dans les archives et qui a besoin d'une grosse restauration : 30 juin 2007, Tournoi de Lacanau, Archiball contre Mondragon... et c'est un Radis noir qui marque !
On y voit (je sais, c'est pas évident) : Toto qui récupère un ballon que Mondragon dégage mal, il le donne au Toulousain qui part le long de la touche et fait la passe au Président qui prend un tampon sans prendre le ballon, il est intercepté par le Blogger qui le redonne à Toto revenu à sa hauteur qui passe à Dédé qui marque l'essai. C'est simple le rugby !
Une bande son estivale, des filles qui hurlent, des brunes légèrement vêtues traversent le champ… vivement l'été.
Une deuxième bande originale signée le vieux 4 : 18 mai 2007, Tournoi à l'occasion des 100 ans de Selkirk, parcours chaotique et catastrophique. Trois matches, trois défaites et beaucoup de blessés, avec des équipes pas vraiment dans l'esprit... Troisième et dernier match sur le terrain d'honneur, Kiki extrait la balle d'une mêlée, direction le large, la légende dit que Titi fait une passe volleyée pour le Toulousain qui marque entre les poteaux... Comme dit le caméraman : on ne voit pas grand chose !!!
Voici une première bande originale retrouvée dans les archives et qui a besoin d'une grosse restauration : 30 juin 2007, Tournoi de Lacanau, Archiball contre Mondragon... et c'est un Radis noir qui marque !
On y voit (je sais, c'est pas évident) : Toto qui récupère un ballon que Mondragon dégage mal, il le donne au Toulousain qui part le long de la touche et fait la passe au Président qui prend un tampon sans prendre le ballon, il est intercepté par le Blogger qui le redonne à Toto revenu à sa hauteur qui passe à Dédé qui marque l'essai. C'est simple le rugby !
Une bande son estivale, des filles qui hurlent, des brunes légèrement vêtues traversent le champ… vivement l'été.
Une deuxième bande originale signée le vieux 4 : 18 mai 2007, Tournoi à l'occasion des 100 ans de Selkirk, parcours chaotique et catastrophique. Trois matches, trois défaites et beaucoup de blessés, avec des équipes pas vraiment dans l'esprit... Troisième et dernier match sur le terrain d'honneur, Kiki extrait la balle d'une mêlée, direction le large, la légende dit que Titi fait une passe volleyée pour le Toulousain qui marque entre les poteaux... Comme dit le caméraman : on ne voit pas grand chose !!!
01 novembre 2008
Le cuistot de la semaine est un pirate des Caraïbes
Le Blogger
Franchement, là, j'hésite ! Et pour tout vous dire, je ne sais pas par quoi commencer ?
Je me suis dit que faire une compile de ce que la Palin a pu encaisser pourrait finalement lui rendre un bel hommage après l'échec de la plus grosse pub pour les frites. C'est vrai qu'en France, Ségo n'a pas eu droit à tous ces honneurs : un concours de strip-tease, un film de boules, une poupée qui n'est pas vaudou, un coup de bigo de Sarko et j'en passe... On dit qu'ils sont pas drôles ces américains, mais, au fond, je ne sais pas s'ils n'ont pas plus d'humour que nous !?
Et puis, il y a un autre truc que je trouvais pas mal aussi, c'est cette histoire à te mettre la honte : une capote millimétrée ! Peut-être faudra-t-il néanmoins expliquer qu'une grande majorité des hommes a déjà mesuré son pénis, et que la grande majorité de cette grande majorité préfère ne pas connaître la taille exacte. Je me suis dit qu'après c'est pas vraiment la peine d'en parler ici, un idée pareille, ça peut être une invention d'architecte !
Et puis, je me suis dit que c'est aussi le moment de lancer quelques tuyaux pour les calendriers, un truc qui marche toujours aussi bien : il y a celui des leçons d'Aubade, celui de Pirelli, celui de la fille de Mr Bean, celui des agricultrices allemandes qui ont eu l'originalité de poser nues, celui des infirmières anglaises qui ont eu l'originalité de poser nues aussi, et celui des joueurs du Stade français qui ont... devinez quoi ?... posé nus aussi.
Et puis finalement non ! Les américains, c'est compliqué... La capote, c'est vexant... et les calendriers, on a le temps. Et surtout, mes amis, surtout, que le cuistot surprise de cette semaine est un sujet à lui tout seul, un grand sujet...
Regardez bien sa tête, la voilà...
Eh ! ça ne vous dit rien ? Depuis hier, depuis que j'ai pris la photo, ça me chiffonne... Cette tête me dit quelque chose.
– Mais c'est Ithurbide dirait le jeune marié kazakh.
– Oui, merci ! Retourne dans ta fusée, dirait Loulou.
Et c'est ce matin que le flash a eu lieu – pas avec Obama, rien à voir –, le souvenir d'un portrait géant accroché sur la façade du Grand palais à Paris pendant trois mois ! C'est lui, c'est Christian, en 3 mètres par 6 : l'exposition de Gustave Courbet.
Voici la photo, j'ai raison non ? Vous trouvez pas ? Bon il se prend pas la tête avec les mains parce que Christian ne se prend jamais la tête. Mais sans les mains, et avec quelques années en moins ou en plus, ça dépend dans quel sens vous allez, on dirait bien Christian, non ?
Eh bé vous savez qui sait ? c'est Courbet lui-même.
Et ça ne s'arrête pas là l'affaire, parce qu'il n'est pas le seul Christian à ressembler au jeune peintre (qui pour cet autoportrait n'a rien trouvé de mieux que de l'intituler Le Désespéré !), la concurrence est rude : il y a Johnny Depp sur le coup aussi.
Mais bon, pour ne fâcher personne, il a finalement un air de Depp le Christian, Johnny Depp en Jack Sparrow des Pirates des Caraïbes.
Et comme ça lui va bien ce rôle de pirate à notre cuistot ! Lui qui a été élevé et bercé au bruit des vagues de la plage des Anglais et qui a respiré le bon air marin de la côte Basque... Lui qui a une fougue et un mystère qu'aucune femme n'a pu percer... Notre pirate a pris d'assaut le Trou pour un repas de pirates, un repas venant des fonds des mers, un repas que les longs périples marins lui ont laisse le temps de concocter.
Comme des pirates, on a donc eu une bisque des meilleurs homards des Bermudes, accompagnée des récits d'incroyables paris de Dudu partant à la conquête des équipes de foot indonésiennes !
Comme des pirates, on s'est empiffré d'un excellent saumon norvégien fumé de la mer des Barents... et tant qu'on est dans le coin, on s'est envoyé une brandade de morue de la mer du Nord, en se demandant combien coûte une annonce dans un gratuit russe.
Comme des pirates, on a arrosé tout ça d'un vin trouvé au fond des cales où on a retrouvé Choubaka entrain de défoncer la coque du bateau avec une cuillère en réclamant son verre de vin.
Comme des pirates, on s'est envoyé les assiettes pour le fromage et le dessert en dansant le kazatchok.
Comme des pirates, on a fait un tour de table en chantant : L'Amiral nous présente le tube des 40 ans, Jacky entonne un chant des sirènes, Loulou tape de la clochette, notre Sparrow nous fait le Haka des îles et on finit avec un Lolo très orthodoxe !
Le retour de la belote de comptoir et la tournée du perdant. On dépasse minuit, Cendrillon s'est enfin couchée avant nous.
Franchement, là, j'hésite ! Et pour tout vous dire, je ne sais pas par quoi commencer ?
Je me suis dit que faire une compile de ce que la Palin a pu encaisser pourrait finalement lui rendre un bel hommage après l'échec de la plus grosse pub pour les frites. C'est vrai qu'en France, Ségo n'a pas eu droit à tous ces honneurs : un concours de strip-tease, un film de boules, une poupée qui n'est pas vaudou, un coup de bigo de Sarko et j'en passe... On dit qu'ils sont pas drôles ces américains, mais, au fond, je ne sais pas s'ils n'ont pas plus d'humour que nous !?
Et puis, il y a un autre truc que je trouvais pas mal aussi, c'est cette histoire à te mettre la honte : une capote millimétrée ! Peut-être faudra-t-il néanmoins expliquer qu'une grande majorité des hommes a déjà mesuré son pénis, et que la grande majorité de cette grande majorité préfère ne pas connaître la taille exacte. Je me suis dit qu'après c'est pas vraiment la peine d'en parler ici, un idée pareille, ça peut être une invention d'architecte !
Et puis, je me suis dit que c'est aussi le moment de lancer quelques tuyaux pour les calendriers, un truc qui marche toujours aussi bien : il y a celui des leçons d'Aubade, celui de Pirelli, celui de la fille de Mr Bean, celui des agricultrices allemandes qui ont eu l'originalité de poser nues, celui des infirmières anglaises qui ont eu l'originalité de poser nues aussi, et celui des joueurs du Stade français qui ont... devinez quoi ?... posé nus aussi.
Et puis finalement non ! Les américains, c'est compliqué... La capote, c'est vexant... et les calendriers, on a le temps. Et surtout, mes amis, surtout, que le cuistot surprise de cette semaine est un sujet à lui tout seul, un grand sujet...
Regardez bien sa tête, la voilà...
Eh ! ça ne vous dit rien ? Depuis hier, depuis que j'ai pris la photo, ça me chiffonne... Cette tête me dit quelque chose.
– Mais c'est Ithurbide dirait le jeune marié kazakh.
– Oui, merci ! Retourne dans ta fusée, dirait Loulou.
Et c'est ce matin que le flash a eu lieu – pas avec Obama, rien à voir –, le souvenir d'un portrait géant accroché sur la façade du Grand palais à Paris pendant trois mois ! C'est lui, c'est Christian, en 3 mètres par 6 : l'exposition de Gustave Courbet.
Voici la photo, j'ai raison non ? Vous trouvez pas ? Bon il se prend pas la tête avec les mains parce que Christian ne se prend jamais la tête. Mais sans les mains, et avec quelques années en moins ou en plus, ça dépend dans quel sens vous allez, on dirait bien Christian, non ?
Eh bé vous savez qui sait ? c'est Courbet lui-même.
Et ça ne s'arrête pas là l'affaire, parce qu'il n'est pas le seul Christian à ressembler au jeune peintre (qui pour cet autoportrait n'a rien trouvé de mieux que de l'intituler Le Désespéré !), la concurrence est rude : il y a Johnny Depp sur le coup aussi.
Mais bon, pour ne fâcher personne, il a finalement un air de Depp le Christian, Johnny Depp en Jack Sparrow des Pirates des Caraïbes.
Et comme ça lui va bien ce rôle de pirate à notre cuistot ! Lui qui a été élevé et bercé au bruit des vagues de la plage des Anglais et qui a respiré le bon air marin de la côte Basque... Lui qui a une fougue et un mystère qu'aucune femme n'a pu percer... Notre pirate a pris d'assaut le Trou pour un repas de pirates, un repas venant des fonds des mers, un repas que les longs périples marins lui ont laisse le temps de concocter.
Comme des pirates, on a donc eu une bisque des meilleurs homards des Bermudes, accompagnée des récits d'incroyables paris de Dudu partant à la conquête des équipes de foot indonésiennes !
Comme des pirates, on s'est empiffré d'un excellent saumon norvégien fumé de la mer des Barents... et tant qu'on est dans le coin, on s'est envoyé une brandade de morue de la mer du Nord, en se demandant combien coûte une annonce dans un gratuit russe.
Comme des pirates, on a arrosé tout ça d'un vin trouvé au fond des cales où on a retrouvé Choubaka entrain de défoncer la coque du bateau avec une cuillère en réclamant son verre de vin.
Comme des pirates, on s'est envoyé les assiettes pour le fromage et le dessert en dansant le kazatchok.
Comme des pirates, on a fait un tour de table en chantant : L'Amiral nous présente le tube des 40 ans, Jacky entonne un chant des sirènes, Loulou tape de la clochette, notre Sparrow nous fait le Haka des îles et on finit avec un Lolo très orthodoxe !
Le retour de la belote de comptoir et la tournée du perdant. On dépasse minuit, Cendrillon s'est enfin couchée avant nous.
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