Par Le Blogger
Vous avez vu le bordel ? C'est la saison des amours. Moi qui passe tous les matins par le Jardin public, la débauche de sexe est partout, des orgies, des viols, parfois même collectifs, des oies, des canards et même des hérons s'enfourchent gaiement. Il arrive même que sur une seule cane, deux canards soient sur le coup et finissent par se déplumer pendant qu'elle, mine de rien, continue à brouter en attendant le vainqueur. Aha, te voilà interloqué ! La cane broute ??? Eh oui mon minou, le canard broute, d'où le délicieux surnom que te flanque ta femme quand tu l'as rendue heureuse, un surnom souvent accompagné d'une tape sur la tête.
Du sexe donc, du sexe partout. Le Jardin publique prend des airs de Sodome et Gomorre qui atteint son summum quand tu croises Guitou en plein jogging sensuel ! C'est plus un jogging, c'est une Lap-Dance.
Ça fait du bien de parler enfin amour me diriez-vous. Ouai, les beaux jours sont là et on s'est pas trop étalé sur le sujet pour la Saint-Valentin. C'est la crise et l'amour n'a pas vraiment envie de bosser. Même les pelles ne sont plus ce qu'elles étaient. Il fallait un Lolo pour nous y rappeler, un cœur gros comme ça, ça ne pouvait pas en être autrement.
Nous y reviendrons.
Sur le pré d'abord, le lendemain d'un match contre les Agenais, une chose saute aux yeux : nous sommes nombreux ! Mais la quantité ne fait pas toujours la qualité. Vas savoir comment l'ambiance peut devenir exécrable… en tout cas, ça caquetait de partout, et le Gwen en bon canard boiteux voudrait bien que le hors-jeu soit révisé dans les règles de ce sport… une vrai tête à claque. Les lumières s'éteignent avant d'en arriver là. Bonne idée !
En manque de tout : d'amour, d'affection, de bonheur, de bonne ambiance et de franche rigolade… nous voici partis pour le trou et bien nous en a pris. Nous sommes là sous les ailes du maître de cérémonie, l'ambassadeur du rire et de la chanson – précurseur de la radio du même nom –, l'homme au surnom qui donne envie de se blottir contre tant de volume : Lolo.
Lolo était donc l'animateur du mardi gras. N'y voyez aucun lien, si le mardi était svelte, il l'aurait était de la même manière. Et comme Lolo l'annonce si bien et sans micro : Mardi gras, canard gras. On y va donc pour un repas léger !
En entrée donc, foie gras. Bam ! Tu as compris, Lolo nous aime et nous le prouve. Mais, il y en a pour tout le monde ? Parce qu'il en arrive encore des castors, 30, puis 35, et on finit par être 40. Oui monsieur, il y en a pour tout le monde. Rappelez-vous cette landaise sur le chemin de notre Prince, il y a 2 ans. Eh ben elle est toujours sa fée clochette.
Dans la foulée, et toujours sous la bannière : Mardi gras, canard gras, voici le confit. 40 cuisses léchées par la graisse et dorées à merveille, viennent se poser dans nos assiettes sur un lit de salade verte aux lardons, subtilement assaisonnée.
Attendez, là, on va avoir des ennuis ! Deux semaines de suite qu'on se tape des menus étoilés sans prévenir. Je vois venir les absents avec une association de défense et nous chercher des chicanes. Vous êtes prévenus, la prochaine fois, il faut penser à avertir.
Tu parles, ils aiment bien qu'on s'occupe d'eux les castors. Alors là, ils sont aux petits oignons. La bonne humeur est de retour et tout le monde s'est réconcilié avec Gwen, juste avant le lancer d'assiettes ! Le numéro préféré de notre Lolo. De la casse peut-être, mais du grand spectacle. Il faut reconnaître que Lolo le fait dans le respect de la tradition, pas moins de trois mètres le sépare des autres. Un numéro du Grand Cabaret. Regardez-le comment il est heureux sur la photo une fois le lancer accompli ! Le canard déchaîné. Il vous rappelle pas Di Caprio dans le Titanic : « Je suis le roi du monde. » Eh oui, notre Prince est devenu Roi. Et son repas royal s'achève avec un fromage bien fait et un duo de gâteau basque et gâteau à la noix de coco.
On croyait en finir et se rabattre sur une tournée de bière et une belotte. Queneni. Lolo n'a pas oublié le jour où son fils spirituel a vu le jour et débouche le champagne. Parfaitement, c'est l'anniversaire de Gwen. Si on avait su, on aurait été plus sympas avec lui sur ses hors-jeux. Mais comme dirait Marina et Amadou et Mariam : « Chéri, je te fais un gros bisou », et on sort les bougies.
Le Barde pose le sifflet et reprend sa prose :
Lolo, ton tendre organe lorsqu’il se met en branle
Emeut au plus profond le moindre des castors.
O comme elle nous est douce cette voix de stentor
Qui nous saisit, nous prend et de joie nous étrangle.
Lorsque du fond du trou, elle entonne un chant
Qui s’en va languissant et nous laisse pantois,
Elle arrache des larmes aux faciès matois
De castors éperdus, hirsutes et tremblants.
Dieu qu’il y a du cœur au sein de cette gorge
Résonnant magnifique dans l’enceinte du trou,
Pas le moindre bémol, le plus petit à-coup,
A ce plaisir extrême notre chœur se forge.
Nul n’est cependant l’homme d’un seul organe
Qui oserait à son nez restreindre Cyrano ?
Je pourrai vous parler du coeur de Lolo
Généreux comme peu et prolixe en mannes.
- Mon Barde comme tu y vas, comme tu te fais tendre ?
- Que veux-tu mon Perdigue, ce bougre-là m’émeut !
- Ce Bougrelas t’émeut, putain tu te fais vieux,
Que n’as-tu lu Ubu ! Tu dois encore apprendre.
- Mais moi je n’ai que faire des sotties de Jarry
A Montaigne toujours je donnerai raison
Et n’ai que les Essais pour seul horizon
Je t’emmerde Perdigue, et tiens le toi pour dit !
- Tu me gonfles le Barde, tu me déshumanises !
Mais je cède in petto devant tes billevesées :
« L’honnête homme » il est vrai ne peut qu’être « mêlé »,
Je rends grâce à Lolo par ta seule entremise.
Mon Lolo, il est temps, il me faut mettre un terme
A ce chant dont la source est ta seule personne.
Qu’importe Perdigon et ses vers de matrone,
Je m’en remets à toi sans craindre l’anathème.
3 commentaires:
Question :
D'après vous, l'entrainement d'hier était plutôt à chier, à gerber, ou carrément super ?
Attention, ne venez pas vous plaindre après d'avoir cliquer sans réfléchir !!!
hors jeu??? moi? non!
http://rugbystik.free.fr/hors-jeu.htm
Moi, quand j'UBU, j'ai plus soif.
Me traiter d'enculer en introduisant Montaigne, j'eusse préféré Verlaine.
Bises à Mauriac tant que t'es assis, ça lui rappellera le bon vieux temps.
Le cuisto est grand.......
Vive LOLO !
Enregistrer un commentaire