11 novembre 2009

Le cuistot de la semaine nous offre l'Europe

Par Guiguipédia


Le climat capricieux de ce milieu d’automne, un prochain jour férié réduisirent les velléités des castors en ce mardi soir. Ajoutez-y une incompréhensible coupure des projecteurs peu de temps après le début de courses folles (comme il est d’usage, de Guitou) et nous retrouvâmes les douches en aussi peu de temps qu’il ne faut pour l’écrire… Espérons juste que c’était un incident…
Dans les vestiaires, les bons mots fusaient et lorsque l’un de nous, bien informé, annonça qui était de bouffe (l'indice “Der Speigel” sur le blog ayant été peu utile), la réflexion fut que le placement autour de la table allait être primordial vu la réputation de lanceur d’assiettes de Miguel.
Décrire la partition de l’européen convaincu qu’est JC est compliqué, je vous laisse juger…
Menu écrit par l’artiste…


A la vue de ce document inestimable auquel ne manque que la signature, je ne peux m’empêcher de faire le même rapprochement que la semaine dernière.
Y aurait-il alors des velléités historiques chez nos Castors ?
Analysons donc la chose en détail au travers l’histoire de certaines campagnes et plus particulièrement celle du Comte Orloff (le v russe est souvent écrit et prononcé ff) :
« La Révolution d'Orloff ou Expédition des frères Orloff est un épisode de la guerre russo-turque qui opposa la Russie de Catherine II et l'Empire ottoman entre 1768 et 1774. Cet épisode se déroula en Grèce, principalement dans le sud du Péloponnèse à partir du Magne et en mer Égée, dans les Cyclades. Elle est considérée comme un des prémices de la guerre d'indépendance grecque. »
Cela ressemble effectivement à une campagne. (Il devait faire chaud à cet endroit et les ingrédients ont l’air de correspondre…).
Vous noterez ainsi la complexité de la campagne grecque où le stratège qu’est JC, aidé de flèches explicatives et de (du ?) Barde, déplace ses troupes afin d’attirer à lui le côté moelleux du Roti Orlov. Mais dans quel camp est-il donc, notre JC ?
On sent chez lui cet amour d’une Europe liée, décomplexée, faite d’échanges culinaires et culturels où chacun donne le meilleur de lui-même.
Cette Tortilla fleurant bon l’Espagne, ces Cailles fondantes nous ramenant dans la douceur d’un champ printanier où elles s’ébattirent autrefois avant de finir dans nos panses…
Regardez Chantilly dont la crème recouvrant le Gorgonzola italien faisait penser au chef-d’œuvre architectural, où les jardins sont une des plus remarquables créations d'André Le Nôtre.
Le Nôtre, autre grand nom français nous amène directement au dessert où, une fois de plus, JC démontra, si c’est encore nécessaire, l’étendue de sa vision archibalesque et son respect pour les hommes du bâtiment, architectes en tête ! Quelle construction !
Maintenant, pour conclure, faisons taire les mauvaises langues. Il n’y eu point de blessés, le nombre d’assiettes détruites fut dans la moyenne et JC fit preuve de raison et de (presque) précision dans ses lancers ! On sentait quand même un certain soulagement à la fin du repas de notre Miguel qui s’était dépensé sans compter pour nous offrir l’Europe culinaire !
Merci aussi à Daniel qui nous fit redécouvrir ses merveilleuses charcuteries invitant les Castors au grand complet le jeudi 19 au café français à les redéguster.
Enfin, félicitations à Prof, heureux père d’un petit Jean, Xe résultat de l’équation compliquée qu’en bon mathématicien il s’évertue à résoudre.

1 commentaire:

Blogger a dit…

Je pourrais dire que j'y étais ce 10 novembre alors que je n'y étais pas… d'autres le font pourtant bien ! Je pourrais dire que j'y étais ce 10 novembre et dire que J.-C. a, comme d'habitude, fait un peu n'importe quoi, des trucs trop cuits ou pas cuits, des tapas tellement alambiqués qu'il fini par s'emberlificoter dans son service...
Je pourrais donc dire que j'y étais ce 10 novembre et on dira que je mens. Parce qu'à lire le menu, on se taperait le cul par terre ! Il y a comme un changement, un mur qui tombe, un renouveau chez ce garçon qui a bousculé l'humanité par sa venu sur terre au point de compter les années avant J.-C. et après J.-C.
Et comme finalement je n'y étais pas, et que je n'ai pas vu ce mur tomber, je dis merci à Guigui de prendre si bien le relais pour assurer, et les photos, et les commentaires, et les liens, sans trop attendre et sans trop courir après.