23 janvier 2010

Le cuistot de la semaine, notre polyphénol à nous

Par Perdigue

Quel bordel !!
« Ahh, quand même !!! »… « Putain, mais on n’y croyait plus »… « Ce sont toujours ceux qui ne branlent rien, qui ne branlent rien » etc. etc.
J’entends jusqu’à Artigues, cette horde de Castors vociférant leurs manques de lecture hebdomadaire.
Oui, mon cher Barde, note-le donc dans ton bestiaire : le Castor vocifère, comme la souris chicote, la fourmi crohonde, la carotte rote et le serbo croate.
Si l’un d’entre vous sait quel est le cri du Castor, prière de le bloguer, car accessoirement le Castor blogue aussi. Mais c’est plus rare.
Lors de mes recherches, j’ai trouvé qu’il était monogame, avec une vue déplorable mais une ouïe fine et l’odorat particulièrement développé. Cependant, il arrive que cet animal fidèle en amour se méprenne et en foute un petit coup à Madame Marmotte.
Je ne vois que deux solution à ce mystère :
1 – Les chercheurs animaliers se sont foutus le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude.
2 – Madame Marmotte s’est ouint l’oignon avec de la cyprine de Castorette et a profité de l’infirmité du notre emblème pour donner à manger à son lapin.
Et bien voilà résumé en deux phrases ce qui s’est passé mardi soir.
OK, je sais ça peut prêter à confusion, et même si on ne prête qu’au riche, je vais te prêter main-forte, petit Castor désemparé.
En effet, sur le pré de Musard, où l’eau tombe en attendant le soleil, courrait en tous sens une tribu d’une vingtaine de Castor.
Lors du changement de terrain (entendez d’un demi terrain entre 2 touches, au grand terrain réglementaire entre les 2 en buts) certains continuaient à courir obstinément vers la touche et non vers l’en but. Pourtant aucun scientifique ne parlait de défaut d’orientation, ni de saturnisme. L’âge sans doute.
Quant au résultat de cet affrontement, sonné par La Piballe : 6 à 6, je rejoins l’analyse de Peyo et demande à une bonne âme d’en trouver l’explication afin de pouvoir sortir de leurs torpeurs arithmétique Zeille, le fils Escassut et Junior (Le plus atteint des 3).
Bref, rasé, branlé de frais, nous partons pour le sein des saints : Le Trou.
Bin, là aussi c’était un peu le bordel confusionnel.
Je vous rappelle que le Blogger nous avait dit que pour le tour de bouffe du 19 janvier c’était : ???????????? Ouais, j’exagère, il y a 9 « ? » de trop.
Alors que j’embrassais nos vieux avec les vœux de circonstance, je vois le Toulousain sortir de la cambuse avec une pile d’assiettes. Il s’était dit dans le vestiaire que Walid était de bouffe ; c’est déjà ça : on a trouvé Futuna.
Bin, pas du tout. Car arrivant pour officier au contuche, mon Libanais était là, derjo comme un nabab. Merde alors, qui fait la bouffe ? Jean Philippe S. !
Oh Putain, là ! Y’a du lourd ! Phi-Phi notre polyphénol à nous, n’est pas du genre à pisser dans les sauces et encore moins dans les bouteilles.
Mais trop, c’est trop. T’es en train de te taper un petit 2005 à la cuisse ferme, histoire te culotter le gosier, que la rasade qui suit est un 2001. Alors que tu te motives pour jeter un sort à la quille suce nommée, les chiffre ont encore changé. La torpeur arithmétique qui avait déjà sévi à Musard est en train de me prendre en sandwich entre Kiki et tâtecourriel.
Mieux vaut se rabattre sur la bouffe, car Phi-Phi c’est un cador.
Alors que Dudu s’évertuait à me servir des poireaux, il faillait bien se rendre à l’évidence : il fallait que je donne un peu de lamproie à mes potes. L’âge sans doute !
Une baguette chacun plus tard, on avait fini de saucer ce jus « de puta madre »que la planète entière nous envie.
Tout à coup, des gigots arrivaient comme s’il en pleuvait. Alors que tout le monde se régalait de cet agneau parfait, il s’avérait que c’était, qui du chevreuil, qui du sanglier.
Ne cherchant pas à faire le naturaliste, le Blogger décida d’attaquer la bête directos avec les digues. Entre deux coups de crocs, il m’expliquait que la famille de Jean Philippe avait un élevage de gibier et que le jour de l’ouverture de la chasse, ils les abattaient tous. D’un pet !
Gustativement, on y trouve son compte. La bête n’est pas stressée, en confiance même, ce qui évite l’accumulation d’acide lactique dans les muscle et peut rendre la viande si ferme qu’elle doit être mise en marinade.
Le résultat est probant. On s’en est mis plein la gueule.
Il me semble qu’il y avait des patates, qui furent, au bar, plus chantées que mangées et la suite tu la connais toi aussi, ami Castor qui n’était pas au trou.
La musique du cirque retenti pour accueillir le lanceur (casseur) d’assiette et l’on honora le fromage de sa chanson et du couteau.
Le gâteau au chocolat ou au café finit de nous caresser l’œsophage, avant que Wath Else ne délivrât son délicat breuvage.
Mais, tu vois mon cher Castor, ce qui suivi n’était pas si commun, car, une quinzaine des protagonistes castorisiens se mirent à papoter, ça et là, gentiment, en fumant le cigare et en buvant un coup sans qu’on ait l’impression qu’ils aient le diable au cul.
Là, tu vois, dans ces moment là, j’ai juste l’impression d’être à la maison.
Et putain, ça c’est bon.

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