27 janvier 2010

Le cuistot de la semaine, tiens voilà du boudin !

Par Guiguipédia



Oh Piou Piou, quelle grandeur dans tes chants, tes mouvements ordonnés pour certains, moins pour d’autres….
On aurait pu penser que d’avoir connu ce que beaucoup voyaient comme quelque part ta bouffe en cette veille de Noël te suffisait mais non !
Stagiaire de l’année par l’abnégation, chevalier de la charcuterie, roi du saucisson et empereur du boudin, tu l’es aujourd’hui aux yeux de tous.
Tu nous donnerais presque envie de te rejoindre, la truffe au vent (glacial en ces mois d’hiver) sur l’un de ces nombreux marchés où ta gouaille naturelle ne peut faire que des merveilles. Il paraît qu’en ce jour tu officies dans l’entre deux mers, du côté de Créon….
Tu es notre Capitaine Danjou, représentant l’esprit de sacrifice, jusqu’au boutiste tel qu’il le fut à Camerone.
Car ce fut le cas que de résister à l’assaut de tous ces affamés qu’étaient les Castors revenant du pré glacial. Comme lui, tu as tenu l’auberge contre toutes ces tentatives d’envahissement, te servant de tes armes.
Ce tir de saucisson (grandiose) au coup par coup tenait à distance les velléités des plus affamés.
Usant ensuite d’un double tir de saumon couvert par un mitraillage de macédoine dans un écran de mayonnaise légère, les assaillants effectuaient alors une première retraite, surpris par la résistance dont tu faisais preuve .
Se relançant à l’assaut de l’auberge en hurlant des cris sauvages de moutons égorgés, tu fis courageusement face par un double pilonnage de boudin enveloppé de crêpe de riz et de purée maison. Cela laissa les assaillants sans voix, désarçonnés, étonnés de cette curieuse association entre l’orient et l’occident, et, une fois de plus, il firent retraite ne pouvant te réduire au silence.
Une nouvelle tentative se mit alors en place, tentative brisée par un lancement d’assiette forte et précise, prenant tout le monde au dépourvu et posant les assaillants face au fromage.
Mais le dernier assaut fut le bon, il est vrai que les munitions s’épuisaient, la galette t’aida à résister, mais il fallait qu’il y ait une fin.
Trônant alors sur la chaise, fier, invaincu, tu regardas droit dans les yeux tous ces castors qui avaient cru pouvoir te réduire au silence, toi, digne représentant de la deuxième génération des Castors…

1 commentaire:

Unknown a dit…

Un petit mot tout de même sur l'entrainement qui fut d'une grande qualité et très plaisant en tout cas sur l'aile gauche de ceux qui jouaient le vent dans le nez...

Peu importe, l'adversaire de Mardi prochain, il aura fort à faire.

De mon point de vue, deux Castors ont particulièrement brillé. Zeille avait des jambes de gazelles droguées aux amphétamines (j'en ai fait les frais !) et Yann L était remonté comme un coucou cocaïnoman (j'en ai fait les frais aussi !).