06 octobre 2010

Le cuistot de la semaine, Peyompompo prorrom porrom...

Par Le Blogger

Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par une disparition.
Que c'est bon d'être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit […]
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon […]
Vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Ohhh, cela tient en peu de lettres...
Voici la musique... tout simplement :





Une fois n'est pas coutume non plus, nous allons continuer par une apparition.

C'est Peyoooooooo. Son premier repas a donc eu lieu ce mardi soir, mais nous allons pas squizer l'entrainement, car il était riche d'enseignements (je sais ça rime, c'est l'effet Colette Renard).
La transhumance des castors vers le pré continue les mardis soirs comme tous les mardis soirs. Le terrain nous était aussi vite dédié. Pas de juniors à l'horizon. Nous avons rapidement pris tout le terrain malgré un groupe sans plus, juste ce qu'il faut, juste assez nombreux, juste assez pour quelques espaces.
Une fois n'est pas coutume, nous allons signaler un retour, un come back, pour être plus technique. En effet, les rumeurs disaient qu'il était à Bordeaux, qu'il allait revenir sur scène après une longue absence... Il était là, sexy comme une ballerine, motivé comme un puceau, appliqué comme une vieille qui tire son dernier coup, le Toulousain en short et crampons a fait sa rentrée.
Tout est fait pour que tout soit réussi, si on ajoute l'Avocat au Toulousain. Mais très vite, hélas, le jeu a perdu son débit. « L'ADSL vous manque ? ». Oui monsieur.
Aux ailes, on baille comme l'abricot de Colette. Et le problème quand quelqu'un baille, justement, les autres s'y mettent aussi. Et là, dans ma grande solitude, face à Piou Piou, et entre deux jets d'arrosages, je perçois un premier bâillement, puis son voisin s'y est mis, et moi, je l'ai suivi. La balle étant toujours de l'autre côté, je me suis bien demandé comment ça se fait que le bâillement est contagieux.
Je sors alors mon Iphone de ma chaussette adidas qui me protège les mollets et je googelise ma requête. Je découvre alors docteur Walusinski qui m'explique – la balle étant toujours de l'autre côté – que nous les humains, nous sommes doués d'empathie. Nous sommes capable de ressentir, de comprendre la douleur et le plaisir d'autrui (et d'aucochon) dans le cadre d'une communication non-verbale. Grâce à ce miracle de la vie, nous baillons dès que quelqu'un baille.
Voilà voilà, il s'en passe des choses sur le terrain et je ne vous interdis pas de bailler en attendant.

Au trou, les affaires reprennent. Le jeune Peyo est un autre miracle de la vie, la vie du club. Il fait son baptême à la tête de la cuisine et la cuisine est toute émoustillée de voir Peyo pénétrer son vestibule.
Comme Peyo est un castor en herbe, on ne va pas le priver de la traditionnelle photo devant ce monument qu'est le carrelage vert de la cuisine. On ne le regrettera pas tellement la cuisine lui va si bien. Il est aussi brillant que les carreaux. Voilà la preuve.
Entrée : Jambon de Bayonne, mousse foie, avec leurs cornichons et leurs piments verts.
Plat : Poulet basquaise avec son piment vert.
Fromage : Brie bien fait.
Dessert : Gâteau au chocolat.
Alors évidemment, quand on y est pas, on trouve ça normal. Un basque fait du basque, rien d'original ! Sauf que là où Peyo est unique, c'est dans sa touche personnelle. Comme a dit je ne sais pas qui : la perfection est dans le détail. Peyo le savait. Il y a prêté une attention. Son secret est l'assortiment de tomates/poivrons frais (pas cuits quoi !) avec le poulet basquaise. Si on fait bien attention, l'effet est simple, la subtilité des extrêmes. Comme le sucré/salé, le chaud/froid fonctionne à merveille.
Je la refais ou c'est compris ?
Mais alors, qui est ce Peyo, chenille devenue chrysalide en ce jour d'octobre ?
Moi, quand j'ai entendu Peyo, je me suis dit que ça doit être Pierrot en créole ! Alors, j'ai fait ma blague en direct live et j'étais le seul à en rire (tu vois Tonton, moi aussi ça m'arrive). Blessé dans mon orgueil, je goggelise d'entrée. Et là, stupeur ! Peyo = petit caillou en Grec. Évidement, on est loin de la terre des frontons et des brebis. Mais, les surprises continuent. Je copie/colle :
Peyo peut sembler un personnage à part, réservé, parfois étrange ou déroutant. […] (Pourquoi le Toulousain ne s'appelle pas Peyo ?) Ne comptez pas sur lui pour des excès de zèle si le sujet ne le passionne pas, il ne fera aucun effort. (C'est pas juste.) Tout se passe dans sa tête, et l'univers des rêves lui servira à l'âge adulte. Il saura aller à l'essentiel, même si les autres y perdent leur latin. (Tout est dit !) Quant à ses silences prolongés, ne lui en veuillez pas, il vous aime toujours, mais il oublie de vous le dire ! (Là, je crois bien qu'il nous aime beaucoup).
Mais si tu vas plus loin, tu n'es pas au bout de tes surprises : Peyo est destiné à un emploi dans l'animation commerciale. C'est vrai, c'est dans Google ! Ca fait peur non ?
Mais à bien réfléchir, on s'en fout de ce que dit Google. Peyo est un mec authentique, un vrai basque. Tu peux le mettre à l'aile pour un bail, il ne baillera pas. Car Peyo est à l'aile ce que la cuisse est à Jupiter, même si le talon était à Peyo avant d'être à Achille. On ne se frotte pas au poulet basquaise comme ça sans connaître l'aile même s'il ne faut pas oublier la cuisse. Car il faut bien le reconnaître, que ferait-on sans elles, et que ferait le chauve sans velu.

1 commentaire:

Peyo a dit…

Un grand merci Walid.

Y'a que du vrai dans tes mots. Bien vu!

Preuve que j'aime les Archiball (mais ne le dirai jamais à voix haute), nous sommes attendus dans la plus belle cave à vin familiale du Pays Basque, à savoir la Cave Eguiazabal à Hendaye, le 16.10.10 à 12H30/13H00 pour ceux qui viendront à Mondragon (c'est à dire la petite quinzaine habituelle de bons vivants).
Au menu, chorizo/chipiron/jambon/fromage servis dans des plateaux d'ardoise. Verres de vin de toutes les couleurs et du monde entier.
Déjeuner autour du bar (porte du milieu en arrivant sur le parking) et résa au nom de "Peyo".

A+,
Peyo.

P.S: Encore merci Alain B.