Par Le Barde
Le toucher attire le castor hors le mardi natal. Nous étions une bonne vingtaine pour affronter les Old Lions. En quoi, les vrais matches ne sont pas la panacée. Tout le bonheur du monde est dans le toucher. Surtout sur le pré. Le bonheur est dans le pré, le bonheur est dans le toucher, il ne faut pas le laisser filer. Toutes choses éprouvées par la bonne vingtaine.
Dans la bonne vingtaine, Lolo faisait sa rentrée. Superbe, droit, amaigri. Il y a du Sarah Bernhardt dans ce port altier. Qui dira la fatalité des muses, ô Caro. Lolo était accompagné, accompagné par une jeune pousse, Vincent. Il a des cannes Vincent, et il joue bien. Comme Lolo, son mentor qui se joue du poids des ans. On espère sa venue imminente aux archis. Un peu de sang frais serait de mise. Le castor doit se faire vampire. Guitou était là, de soi. Il entendait fouler cela la terre de ses exploits d’antan. L’une des terres en l’occurrence, car Fleurance fut la première, celle de Paul Biémouret. L’antan chez Gitou n’est jamais très éloigné du présent. Guitou, il goûte désormais la vigueur de Pablo, Pablo Neruda. Dans le vestiaire, en guise de mise en bouche, il nous récita un passage de « L’ode au présent » : « nous touchons/ des doigts/le présent,/nous en taillons/la mesure,/nous dirigeons/son flux,/il est vivant/et vif,/il n’a rien/d’un irrémédiable hier,/il est notre/créature,/il grandit/en ce/moment ». Et nous étions bouche bée. Surtout Pioupiou.
Les Old lions étant eux-mêmes une vingtaine, nous nous répartîmes sur deux terrains à neuf contre neuf permettant ainsi un coaching salvateur. Le toucher requis était à deux mains. C’est bien le toucher à deux mains. Nos mardis pourraient s’enrichir d’un membre supplémentaire. Laissons les manchots aux pousseurs de citrouille ; la vie est belle à deux mains.
Les Old lions ont rajeuni. Ça courre, ça trotte, ça galope. Pas le temps de verser de jolies pensées interlopes comme dirait le père Georges. Nous ne pûmes leur opposer que notre bon vouloir. Et jamais, au grand jamais, nous ne fûmes ridicules. Notre bon vouloir fut grand. Et, il nous arriva, de temps à autre, de percer la muraille adverse. Non sans mal il est vrai. Titi, Toto, Sébastien, Donatien, comme autant d’étoiles filantes, répondaient aux Olds et allaient à dam.
Nous finîmes par un toucher général sur grand terrain. Guitou évoqua le Chant général de Pablo, il était aux anges. Après un bon début, nous subîmes la vélocité de nos hôtes qui avaient le bon goût de jouer grand côté alors que nous nous échinions à jouer le petit. L’appel du grand large n’est guère en vogue chez le castor ces derniers temps. C’est pas faute de bouffer maritime le mardi. La morale de ce jeudi, c’est qu’il faut rajeunir les cadres. A bon entendeur salut.
Après le toucher et quelques biérottes, nous eûmes droit à un repas de très bonne facture. Foie gras, poulet aux légumes, fromage et caramel. Les archis se mélangèrent aux old lions et c’était bien. Non seulement, ils ont rajeuni les Old Lions, mais en plus ils n’ont recruté que de la bonne graine. Ce fut un très bon moment. Il faudra renouveler l’expérience. En demeurant fidèle au toucher. Car à plaquer, je crains que nous ne prenions une belle branlée.
Le toucher attire le castor hors le mardi natal. Nous étions une bonne vingtaine pour affronter les Old Lions. En quoi, les vrais matches ne sont pas la panacée. Tout le bonheur du monde est dans le toucher. Surtout sur le pré. Le bonheur est dans le pré, le bonheur est dans le toucher, il ne faut pas le laisser filer. Toutes choses éprouvées par la bonne vingtaine.
Dans la bonne vingtaine, Lolo faisait sa rentrée. Superbe, droit, amaigri. Il y a du Sarah Bernhardt dans ce port altier. Qui dira la fatalité des muses, ô Caro. Lolo était accompagné, accompagné par une jeune pousse, Vincent. Il a des cannes Vincent, et il joue bien. Comme Lolo, son mentor qui se joue du poids des ans. On espère sa venue imminente aux archis. Un peu de sang frais serait de mise. Le castor doit se faire vampire. Guitou était là, de soi. Il entendait fouler cela la terre de ses exploits d’antan. L’une des terres en l’occurrence, car Fleurance fut la première, celle de Paul Biémouret. L’antan chez Gitou n’est jamais très éloigné du présent. Guitou, il goûte désormais la vigueur de Pablo, Pablo Neruda. Dans le vestiaire, en guise de mise en bouche, il nous récita un passage de « L’ode au présent » : « nous touchons/ des doigts/le présent,/nous en taillons/la mesure,/nous dirigeons/son flux,/il est vivant/et vif,/il n’a rien/d’un irrémédiable hier,/il est notre/créature,/il grandit/en ce/moment ». Et nous étions bouche bée. Surtout Pioupiou.
Les Old lions étant eux-mêmes une vingtaine, nous nous répartîmes sur deux terrains à neuf contre neuf permettant ainsi un coaching salvateur. Le toucher requis était à deux mains. C’est bien le toucher à deux mains. Nos mardis pourraient s’enrichir d’un membre supplémentaire. Laissons les manchots aux pousseurs de citrouille ; la vie est belle à deux mains.
Les Old lions ont rajeuni. Ça courre, ça trotte, ça galope. Pas le temps de verser de jolies pensées interlopes comme dirait le père Georges. Nous ne pûmes leur opposer que notre bon vouloir. Et jamais, au grand jamais, nous ne fûmes ridicules. Notre bon vouloir fut grand. Et, il nous arriva, de temps à autre, de percer la muraille adverse. Non sans mal il est vrai. Titi, Toto, Sébastien, Donatien, comme autant d’étoiles filantes, répondaient aux Olds et allaient à dam.
Nous finîmes par un toucher général sur grand terrain. Guitou évoqua le Chant général de Pablo, il était aux anges. Après un bon début, nous subîmes la vélocité de nos hôtes qui avaient le bon goût de jouer grand côté alors que nous nous échinions à jouer le petit. L’appel du grand large n’est guère en vogue chez le castor ces derniers temps. C’est pas faute de bouffer maritime le mardi. La morale de ce jeudi, c’est qu’il faut rajeunir les cadres. A bon entendeur salut.
Après le toucher et quelques biérottes, nous eûmes droit à un repas de très bonne facture. Foie gras, poulet aux légumes, fromage et caramel. Les archis se mélangèrent aux old lions et c’était bien. Non seulement, ils ont rajeuni les Old Lions, mais en plus ils n’ont recruté que de la bonne graine. Ce fut un très bon moment. Il faudra renouveler l’expérience. En demeurant fidèle au toucher. Car à plaquer, je crains que nous ne prenions une belle branlée.
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