02 novembre 2016

Le cuistot de Bouffe : Un fameux Bardatruc d’Halloween…

Par Le Barde et Bardibulle
 

Les portes étaient closes, le stade de musard bien isolé de ses lumières. Les lumières des vestiaires, seules lueurs dans la nuit pour nous repérer en cette nuit d’Automne. Un phare dans la nuit chanterait l’amiral. La période s’assombrit. C’est bientôt l’hiver. L’Automne nous en prévient. Et petit à petit le froid arrive. Le castor est un animal à poil laineux (A poil les nœuds !). Il a passé un bon été. Le soleil de Casa a rechargé toutes ses cellules photorugbystiques et le prédispose à affronter les prochaines vigueurs hivernales. C’est bien en nombre que les Archiball se sont retrouvés à vouloir taquiner de la balle. Pour preuve la retournée de terrain. Quand la masse fait loi, la pelouse se retourne. Des anciens et des moins jeunes ont su dépasser les barrières de la grille. Titi montant sa fidèle monture (une moto pour préciser). Alexandre monte Bucéphale, Lucky luke Jolly Jumper, Titi sa moto. Il ne lui prête de surnom. L’homme est discret sur le sujet. Mais il sait que bien monter toutes barrières devient franchissables. La chimère castor cheval motorisée ouvre les grilles de Musard. La clé est dans la fusion. A deux kilos prêts le cencastaure fait balance. Bienvenue pour la troupe au sol.

Sur le pré comme de loin, à l’échauffe le jeu argentin trouve son équilibre et sa gloire en trouvant facilement le chemin de l’aplati. Nous avons en effet un invité chaudement vêtu pour l’occasion. Marco en bon stagiaire s’accompagne de beau monde. Il est tombé dedans quand il était petit. Il savait que les castors dans le touché tâtent. Pour ce soir il associa le pré de Musard aux foulées émérites d’Arbizu Lisandro. Les castors sont nostalgiques du jeu Argentin. A voir les tenues Azul y blanco qui nous rattachent à un soleil sans frontière. Thom le premier et Crou Crou en deuxième avait fleuré l’esprit. Le jeu serré fut du côté de Serge jusqu’à la décision d’inverser le champ. Le nombre faisant loi. La partie devint inégale. Peyo à son aile attrapait les balles qui lui étaient destinées et les accompagnait dans un couloir libéré au paradis des envolées perdues. En soutien, ou en satellite Thomas organisait des solutions de jeux ou des alternatives aux cas où. Le castor est rapide et ne fatigue pas dans les foulées. Son alternateur joue bien son rôle. Il ne se la fait pas en anaérobie. Titi a failli se claquer à force de taper ses renvois. Piou Piou joue sans protège dent mais avec des lunettes et brille d’une nouvelle souplesse. Les passes trouvent leur destinataire, les hommes dans l’intervalle. En face c’est une course contre la montre. Serge priait sa Marie pour la conception du bon jeu. Jeff est heureux il a trouvé le bon camp. Marco fait des tentatives relayées par Arbizu qui découvre le jeu des castors. D’un côté les passes en avant et de l’autre les paroles d’en avant. C’est ainsi pour pouvoir faire des en avants il faut déjà avoir la balle. Le jeu ne fut pas si inégal puisqu’à la fin à l’image du terrain, le jeu changea de côté. Mais le trou était fait. Perdigue doit travailler son aplati, il tâte trop de grappes pour s’en rendre compte. Mais l’aplati du ballon et comme le « put » du golfeur, tu peux driver comme un dieu mais si tu ne sais pas mettre la balle dans le trou tout cela ne sert à rien. Domi organisateur d’open ne le sait que trop bien ! Jean Phi de son côté s’envole pour d’autres mondes…

Bref, il y a eu du beau jeu. Un jeu de castor en cannes. La douche pour la bière promise et nous prîmes la direction du trou.

Pépé est à table, l’heure tourne. L’Amiral est présent et raconte ses périples. Bruno l’écoute et découvre ses paroles et boit la pression et inversement. La pression lâchée. Nous nous installâmes à table. Plus de place pour quatre de nos compères coincés au bar. Heureux qui comme le trou remplit son bar. Le cuistot de bouffe est stagiaire, son parcours est d’humeur latine lui aussi. Il reprit les rênes de son stage après une aventure sud américaine. C’est Stéphane qui s’y colle ou bardatruc pour les intimes et fervents lecteurs du blog. L’homme devient castor qu’après son stage. L’homme a des suites dans ses idées. L’informatique est son dada. Il trouve des algorythmes pour toutes constantes de la nature. Le thème du soir se fera dans la citrouille allez savoir pourquoi… L’entrée se fera en soupe de potiron et châtaigne. Crème fraiche pour les assouplissements linguales. Le palais se débarrasse de tous ses fantômes. En revanche nous retrouvons Madeleine, celle de Proust. Celle qui dans la magie d’un sens nous rattache à un souvenir enfoui du passé. Pour ce soir, la châtaigne cogne en marron nos aires mnésiques. Bonjour les neurones, c’est halloween. Le castor n’est pas celte. Mais il a dégusté dans son enfance cette fameuse soupe aux fameux cucurbitaceae. Elle réchauffe les cœurs et nous lie à la cocotte d’un foyer. La soupe fit son œuvre. Elle nous libère de nos démons. Comme quoi le coup de fil pour l’halloween est bien vu.

Les Escassuts de leur côté mangent pour trois générations. L’ambiance est heureuse. L’accent argentin survole les propos. Ernesto Sabato lâcherait dans la danse du soir que « le Tango est une pensée triste qui se danse ». La fête et le repas proposé par notre Bardatruc en est tout un symbole. L’hiver est là, le soleil de la vie ressort ses nuages. La nostalgie flirte avec sa mélancolie. Pour lutter contre le mauvais sort rien de tel qu’une purée à la carotte. Ami des neurones, le cuistot nous remet une deuxième couche de Madeleine dans la gueule. La purée de carotte se mange quand les castors se font encore les dents dans leur couches. Pépé de son côté ne fait pas de différence. Il suit son timing privilège de l’âge. La régression se saupoudre de cerfeuil. Le confit pour l’apport animal. Point de bonheur sans sacrifice. Les couleurs dans l’assiette nous font babiller. Le cuistot est un sorcier. L’envoutement se fait. Les artifices de la couleur se subliment dans les saveurs proposés. Piou Piou de son côté ne fait pas dans la verdure.

Le plat à plat, nous transformâmes après incantations les grandes assiettes en petites. Le « lala » chauffa notre cuistot qui se la joua sécure. La magie mérite une proximité. Les assiettes trouvèrent leur receveur sans trop d’encombres hormis le brouillard de cerfeuil et le lancer de toutes autres matières pour briser la glace. Bardatruc imperturbable le cerfeuil dans la narine droite et les épaules aux verts ne changea pas de rythme et termina sa course. Même le Tarbais trouva bonheur, la réception à une main n’a plus de secret pour lui. Le fromage fit première au trou. Le trou change, ses couleurs restent. Les incantations trouvèrent leurs cibles et le fromage fut du bleu, du vert et du rouge. Du fromage d’Halloween pour certains en tout cas le clin d’œil au trou un délice. Le goût ont s’en fout, ce sont nos couleurs !



Le dessert une tarte à la rhubarbe faite maison. Madeleine revient à chaque bouchée. N’est-ce pas la magie d’Halloween que de rendre le passé présent et de mélanger l’innocence infantile à la réalité des adultes. Le trou fait son œuvre. Bardatruc a trouvé un nouveau rythme. Sa première à l’endive eut raison de lui cette fois ci le bonheur est dans le trou. Mission réussie. Guitou n’a pas à s’en faire son tour de bouffe trouva complice et émérite itou.

Piou Piou tient les comptes. Le Trez tient Piou Piou. La boucle est faite. Le café géré par Don. Les castors s’installent au comptoir pour un dernier tour de passe passe cette fois ci en dés. La magie des cartes prévient les mauvais sorts de la nuit. Le trou libéré de tous mauvais fantômes profitent des bonbons de la vie. C’est ainsi, il n’y a pas d’Horloge sans horloger et de trou sans bonheur. Le Barde de son côté aurait conté étoile...

Perdigue : « Au fond, Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. »
Piou Piou : « Mais tu veux que je te dise mon Perdigue, peu d'entre elles s'en souviennent… »

Les deux sont de véritables petits princes et c’est main dans la main en bon trez qu’ils sortirent du trou à leurs habitudes pour retrouver leur chemin respectif dans les profondeurs de la ville. 

Aucun commentaire: