29 octobre 2018

Open de golf Archiball 2018

Par le Bardibule
 

L’open fait son trou en cette saison d’Automne. Il est en effet devenu un rendez-vous que les amateurs de petites balles à queues plates retrouvent avec beaucoup de plaisir. Guitou souffle sourire en prime : « C’est tout simplement une histoire de clubs » . Les novices n’y voient qu’un simple billard versus pétanque et bilboquet, pour les convertis du fer 7 le sport est bien tout autre et relève du challenge. Une question d’équilibre entre du statique et du dynamique, de la concentration en mouvement, une cinétique synergique, quand la conscience dépasse les limites de l’enveloppe charnelle, ça s’est envoyé pour les archis en quête de seconde peau. Don écrit un chapitre sur le sujet. Il est vrai que le noyau du golf est une affaire de concentration et par dérivation de conscience. La conscience humaine s’étend aux limites du club. Tout au bout là où la balle trouve son énergie d’envol. « L’extase tient à peu » grogne Hamilton. « Tout ce matériel pour un petit point qui mène au trou. Là Freud chapeau… » L’art de l’approche en plusieurs coup, il y a de la séduction sur la pelouse en découpe fragile, de l’évitement pour les pièges de part en part. Point de sable pour préserver les engrenages bien huilés de toutes ses articulations en souffrance. Une seconde vie pour certains une première pour d’autres. Le plaisir est dans le mouvement chante le Barde. Le poète est absent pour l’occasion, il préserve ses plumes pour d’autres histoires. Le principe est sacré, une balle, un trou et du club à foison, le tout est de la mettre au fond. Freud sur le sujet tire une nouvelle fois sur sa pipe. Putain même au golf, l’allusion fait illusion. Bref, le golf est une histoire de castor en retraite. Il est vrai que l’art de la passe du neuf rejoint le vieux dans le maniement du club. Loin de moi de penser que le golf est une seconde vie. Elle est en revanche pour notre organisateur d’excellence qui d’habitude fait son trou à grand coup de tractopelle. Là, il monte fin. Le castor une sacré barraque joue avec des gants de velours. La valeur est là. Un métronome dans les courbes. Un aparté pour rappeler que le golf aime les courbes, les contraintes dans le rectiligne cassé. La preuve en image. Domi en tout cas a trouvé sa voie et commence son « par » comme « d’hab » en envoyant du bois. L’open fait son ouverture en l’an 2000 et le décompte suit son cours. 2018 sera le XVIIIème de ce nom. C’est facile à retenir il faut enlever les 2 millénaires, les centaines puis rajouter les dizaines et les unités l’écrire en lettre et les romains nous éloignent d’une mathématique arabe. Vous l’avez compris nous sommes partis de 2000 qui est notre zéro absolu ou notre AVOG (Avant open de Golf). Gare au prochain qui sort son double X, l’ère du féminin sacrée en approche. Domi a du nez sur le sujet et a opté pour un saillant polo rose. Le féminin sacré à faire pâlir le Da Vinci Dress code. L’air de Gary a fait son chemin pour faire place à celle de Domi. Domi pour les intimes est une gamme sans raie. La partition est menée d’une main solide comme son jeu à l’aile. Grosses paluches en prime. Pour ma part je ne comprends toujours pas l’usage du club pour envoyer la balle dans le trou. Les parties seraient plus longues et tellement régressives en témoignage de nos jeux de billes de cours d’école. L’adulte est en enfant avec des règles plus compliquées. L’homme le club il ne le tient que d’une main. L’organisation est huilée, la carrure prend de la hauteur sans économie d’énergie pour vérifier la taille de ses herbes. Les pièges en sable, et l’eau a bonne température même le soleil sera de la partie. Domi est un prêtre. Saint Domi priez pour nous !
L’équipe en soutien se fait en plusieurs générations. La famille Escassut au grand complet en sévèrement burnés. Rien de misogyne dans la description de ses paires. Comme l’auréole ils le valent bien. Le trou est sacré. Jacquouille, PiouPiou et Pti Paul sont à la découpe ce que Peyo est à la ligue de protection des acromions, c’est-à-dire inséparables. Ce n’est pas le nom de petits oiseaux… Indispensables et irremplaçables… Les califes Ibn Katifs sont pauvres pour le vizir Issogoud en manque de reconnaissance. Leurs valeurs se conjuguent surtout à la taille de leur saucisson.
La victoire fut promise. L’excellence centrée sur l’approche qui revint à notre Grognard. L’approche au golf est une technique pour conclure. Jean claude Duss sur le sujet cite : « Ecoute Bernard, je crois que toi et moi, on a un peu le même problème, c'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : « oublie que t'as aucune chance, vas-y, fonce. On ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher ». » . L’approche est une drague solitaire. Nous rappelons que le golf mérite une concentration sans faille. Les Bernard sont en nombre et évite tout rappel à l’ordre des Bronzés dans les moments cruciaux. Aucune pensée parasite dans les moments de symbiose. Silence les moineaux. Putain, je me concentre… Quand le castor se fait club, et que le club se fait balle, et que la balle devient trou. Un résumé du mardi en Open. Le jeu est un challenge entre soi et le trou, nous le rappelons ! Mozart garde sa baguette pour l’occasion et applique une partition de rêve pour sa douce qui voit la vie en polo rose. Ils échoueront au pied du podium. Véro a géré son homme pour conquérir elle la première marche. Cary Grant l’open c’est son dada comme Coco a son lala. Maxime en castors s’offrira la meilleure place des golfeurs castors, il a le cœur en nounours et ses frappes témoignent de son esprit en étoile. Il a le cœur castor pour ne pas dire grenadine sur le pré comme de loin nous sommes heureux de l’avoir dans notre constellation coup de gueule en prime ! Guitou est une grâce, il garda la meilleure place, histoire et beauté oblige. Il gagne le prix fair-play, je crois qu’il se situe entre le fer 7 et le fer 9 en tout cas sans club de bois. Le Guitou danse, chante et se rapproche de notre Pinson pour l’occasion. Tient un Z qui veut dire Zaza. L’open a ses saintes. L’accueil et le plaisir font lois.

La soirée fut animée à souhait. Le prez a l’honneur mène la danse et le doigt à l’œil. De victuailles qui relient la mer à la terre. Le messie est présent et a transformé l’eau en Sabite. Du rosé au Rozier, et Higgins libère son magnum. Zeus et Appolon au pied !Soirée dansante pour clôturer la journée. La Terre des castors tourne, les balles se satellisent, les ballons vrillent nos cinquante ans arrivent.

Extra balle : le swing du Jacquouille :

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