Par le Barde, le Bardibule et le Bardatruc
Le blogger ayant oublié d'appuyer sur le bouton, une petite photo de Porto
Un vent de jeunesse flottait : Antonin, Joss, Maxou, Marc... JB était là et nous observait. Perdigue nous rejoignit sur le tard, tout de rouge vêtu.
La partie ne fut équilibrée qu’en ses débuts. Puis, l’équipe de Sergio affirma, sans conteste, sa suprématie. En face, les ballons tombaient comme des mouches. Doc tentait bien de faire parler ses cannes. En vain. Il n’était pas du bon côté. Et des cannes sans mains sont de peu d’effets au toucher. Jean-Phi non plus, de retour des îles, n’avait pas élu le bon camp. Joss, Le Poulpe, eux, franchissaient inlassablement la ligne promise. Lors que le Bardatruc alternait d’une équipe à l’autre.
Etait-ce l’arrivée imminente de la Toussaint, l’équipe du Barde ressemblait plus aux zombies de Thriller qu’à la Compagnie créole. Cela expliquerait d’ailleurs les grognements et vociférations de certains membres de son équipe... Jouer avec un bras, une jambe ou un œil en moins n’est certes pas satisfaisant mais jouer sans bienveillance est terriblement frustrant.
Les zombies se passent facilement des bonnes volontés du doc. Un curé aurait bien fait l’affaire pour le miracle d’une ressuscite. Halloween se branle de tous soins ou donneur de bon sang. Le doc criait à la lune sans compter le psy qui pleurait son corps. Le barde s’autorisa quelques envolées célestes mais bon le jeu vivant avait choisi son camp. Une clarté obscure dans une sombre lumière, l’aire est hémiplégique et sera partielle sur le sujet. L’âme se désespère dans l’impasse de la passe. Malgré la débâcle il y eut des sursauts. L’électroconvulsothérapie a du bon pour remettre des coup de jus. Sisyphe pleure ses putains d’aller retour en diagonale et l’absence de course dans l’axe en boulet du désespoir. La propose a du bon quand la tentative de prise du trou est faite. L’onction sacrée ne fait plus jonction. La dame nation en gonfle pleure au désespoir.
Ma seule explication à la débâcle du soir tient à la physique pure et non à l’ésotérisme des changements de lune. Ne serait-ce le cri du Loup Gascoun que j’entends au loin ou le désespoir d’un loup garou de mauvais poil? Quoi de neuf, docteur?... La lune se veut pleine pour une transformation mais pour cela la ligne doit être franchie. Le terrain n’est pas plat. La terre est ronde et du coup les bords ne sont sur le même plan a défaut d’inertie. La statique avec gravité fait le reste, les lourds se retrouvent au pied de la voûte donc sur les bords et les cannes au centre au sommet. Il est bien connu que pour les courses à l’aile rien de tel que l’impact des gros et pour fixer l’adversaire la vitesse des ailiers au centre promet systématiquement l’en-but. La recette a défaut de hurlevent prit un soufflet! Seul Fayou fait exception. L’homme fait pencher le bon jeu en supprimant la fameuse voûte et créant un plan de son côté et tel Moïse sépara les os d’en face pour s’offrir les fameux couloirs de l’aplati. Bref la machine devient infernale et Cocteau pleure la jeunesse. “Le vrai tombeau des morts, c’est le coeur des vivants.” Putain le jeu mérite du mouvement pour déjouer les dérives et le temps de sainte mère nature. Dudu en prêtre du damier a subi cette contrainte de la prise du globe et l’expérience se retrouva à l’aile sans aumone. Un comble pour le maigre qui se retrouve gros sur la patate!
En face Romain et Serge firent danser le cuir tel Fred Astaire et Ginger Rogers, “tel” au singulier car ces deux la ne faisaient qu’un. Fayou, à l’aile, fut servi royalement dans un couloir aérien malheureusement trop étroit pour cet A380 du rugby Archiball. De l’autre côté, le Poulpe malgré des jambes fourbues d’avoir arpenter les crottoirs Parisiens, ne se fit pas prier pour finaliser une envolée d’envergure. Joss et Perdigue ferraillèrent au centre et comme le dit Bourvil, le dire c’est bien mais le “faire” c’est mieux.
Le Tarlousain était de bouffe. Cécile à ses côtés. Une douce entorse à la tradition. Une sage décision du Prez. Le tarlousain ne change pas. De nombreux invités étaient là. Qui de Jacouille. Qui de Pépé. Nous étions une bonne trentaine. Avec les fidèles : le vieux quatre, Tauzin, le prof et, bien sûr, Jacouille. Le grand Tom nous retrouvait. Mais au fait, où est passé Toto ?
Ma seule explication à la débâcle du soir tient à la physique pure et non à l’ésotérisme des changements de lune. Ne serait-ce le cri du Loup Gascoun que j’entends au loin ou le désespoir d’un loup garou de mauvais poil? Quoi de neuf, docteur?... La lune se veut pleine pour une transformation mais pour cela la ligne doit être franchie. Le terrain n’est pas plat. La terre est ronde et du coup les bords ne sont sur le même plan a défaut d’inertie. La statique avec gravité fait le reste, les lourds se retrouvent au pied de la voûte donc sur les bords et les cannes au centre au sommet. Il est bien connu que pour les courses à l’aile rien de tel que l’impact des gros et pour fixer l’adversaire la vitesse des ailiers au centre promet systématiquement l’en-but. La recette a défaut de hurlevent prit un soufflet! Seul Fayou fait exception. L’homme fait pencher le bon jeu en supprimant la fameuse voûte et créant un plan de son côté et tel Moïse sépara les os d’en face pour s’offrir les fameux couloirs de l’aplati. Bref la machine devient infernale et Cocteau pleure la jeunesse. “Le vrai tombeau des morts, c’est le coeur des vivants.” Putain le jeu mérite du mouvement pour déjouer les dérives et le temps de sainte mère nature. Dudu en prêtre du damier a subi cette contrainte de la prise du globe et l’expérience se retrouva à l’aile sans aumone. Un comble pour le maigre qui se retrouve gros sur la patate!
En face Romain et Serge firent danser le cuir tel Fred Astaire et Ginger Rogers, “tel” au singulier car ces deux la ne faisaient qu’un. Fayou, à l’aile, fut servi royalement dans un couloir aérien malheureusement trop étroit pour cet A380 du rugby Archiball. De l’autre côté, le Poulpe malgré des jambes fourbues d’avoir arpenter les crottoirs Parisiens, ne se fit pas prier pour finaliser une envolée d’envergure. Joss et Perdigue ferraillèrent au centre et comme le dit Bourvil, le dire c’est bien mais le “faire” c’est mieux.
Le Tarlousain était de bouffe. Cécile à ses côtés. Une douce entorse à la tradition. Une sage décision du Prez. Le tarlousain ne change pas. De nombreux invités étaient là. Qui de Jacouille. Qui de Pépé. Nous étions une bonne trentaine. Avec les fidèles : le vieux quatre, Tauzin, le prof et, bien sûr, Jacouille. Le grand Tom nous retrouvait. Mais au fait, où est passé Toto ?
Et les poireaux vinaigrette de l’entrée déplorait Jean-Phi ? Pfouit, engloutis par les plus vorace. Pas grave, il n’y avait qu'à attendre le rôti de boeuf et sa poêlée de champignons (cèpes, girolles, boutons de guêtre) servi à l’assiette je vous prie. Accompagné d’un duo de purée carottes et céleris, le palais était dans tous les palais.
Un lancer d’assiettes confus en ses prémisses, puis de plus en plus affirmé. Trois variétés de chèvres dans l’assiette avec une pincée de miel. Et une chanson casse-couilles et monotone si peu au diapason de ce méli-mélo né de la famille des caprins.
Ce repas se termina en apothéose cacaotesque. Mais qu’est ce que le cacao sans amour, dirait Vincent Bolloré à un dictateur africain. En effet, étant passé fortuitement par le trou avant l'entraînement, le blogger surprit nos amoureux d’un soir pétrir avec passion la farine du moelleux au chocolat qui régalerait les Castors. Pressé par le temps, il repartit turlipiné par la façon dont Cécile monterait les oeufs en neige...au fouet peut-être, pour le plus grand plaisir de notre Tarlouzain!
Une belote se tint à l’extrémité du comptoir. Cécile damna le pion à la gent masculine. A l’exception du grand Tom. Le bardibule jouait la dernière place avec Perdigue qui d’un valet de pique lui fit la nique. Le jet et des bonbons acidulés à souhait agrémentaient les officiants.
La nuit dispensait son haleine sur les rares passants. La nuit ne ment pas. Elle nous rend à nous-mêmes. Amélie souriait. Le Tarlousain tentait quelques pas de danse avec Cécile sur le pavé. Hamilton pédalait. Le monde peut toujours battre sa démesure, lorsque le castor quitte son antre, le mardi soir, il renaît. Les queues plates appartiennent, à n’en pas douter, à l'espèce vespérale.
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