13 juin 2022

Le cuistot de bouffe : Cocorico pour le Doc

 Par Bardibulle


Sur le pré il fait toujours beau. La place est bien réservée pour nos rencontres sur pattes. Une bulle dans le quotidien de nos « à faire ». La gonfle est un don quand tout gonfle. Coco est un don. Il nous a quitté. Un sacré gonfle ! Son rappel se fera dans tous ses lalas de nos tralalas! Ce quelque chose qui nous ressemble et nous assemble pour bien se jouer dans les plaisirs de la vie. Le pré se prête à l’occasion pour ça. Son lala résonne dans chaque castor comme tous seins créateur. Il nourrit comme il nous grandit. Le pré, le trou, les rencontres en périple sont pensés pour continuer à écrire de belles lettres. A ce propos notre Barde en convalescence se prépare à revenir avec un nouveau dos. Notre actuel remanie trop de nos repères. La prophétie d’une nouvelle nouvelle société. Point de bègue sur la question, la mémoire est une histoire évolutive. Chaban à son stade annonce une belle en devenir. La répétition n’a du bon que pour préserver un identique différent ! Elle se doit d’être transformée au gré du temps. Elle se raconte, se transforme, se mue au gré de nos plaisirs à partager. Un nouveau trou pour combler un vide d’une époque. L’ovale ne se maitrise que dans nos mains me dit un gros avare de ses passes. Gwen qui n’est pas gros, sur le sujet annonce huit huit les petits castors. Le neuf en ancien sur ses épaules se repose. La béchigue par son rebond hasardeux laisse toujours une place à un prévisible contrariant. Un gros contrarié devient contrariant ! Certains diront que le rebond se provoque. L’intention et la motivation ramènent le jeu à soi. Le huit huit de Gwen ne laisse pas d’alternatives sur la question ! "Pas de doute Coco. Coco t’as le look." L'amiral a le chic pour mettre des chansons dans la tête! La vista d’une aventure en herbe. Un mélange d’anciens qui se veut jeunes. La relève est bien présente sur le pré. C’est la beauté de ces mardis qui se prêtent encore et en corps à la transmission d’une gonfle qui nous tient. Les humeurs sont ainsi elles bougent. La gonfle du quotidien à notre quotidien de la gonfle. Thomas a pour principe de mettre un vent à la gonfle. Il faut bien plusieurs vignerons pour se prêter à ce jeu. Jean phi et notre Trez préfèrent le jeu à cep mais s’adaptent à nos lignes qui grandissent. Une écharpe pour mini Trez pour un coup de vent paternel. Les kleenex porteront le tarin à bon port. Il fait bon de courir en ce mois de juin. Alex t’es rieur ! Son talon d’Achille n’est pas le talon d’Alex. Il rappelle le tourniquet ravageur d’un Walid, la vitesse en prime. Notre Trez le chasse mais en vin. Même si en mémoire la vitesse de lecture se contrôle. Place au ralenti. Grâce à lui la gonfle se transforme en essai. A l’aile la vie est belle ; Christophe pour sa part annonce aussi sa relève. Il se joue de la gonfle des autres par un jeu de propositions et de soutiens solides. Titi en pinson averti n’est jamais loin de ses coups fourrés. Hamilton est là en maitre du temps. Il sifflera la fin des hostilités sur un score en équilibre pour l’équipe qui gagne. Guitou aurait choisi l’équipe qui gagne. Le beau est si près du bon. La douche et direction le trou c’est le doc qui nous soigne.

Les castors au trou sont au rendez-vous ! L’union se fait bien en plusieurs générations. Les vieux reviennent et des jeunes arrivent. Il y a du solide dans l’assemblée, tous apparemment élevés à l’agur ! La table devenu si grande est petite. JB retrouve son pack. Les liens se resserrent. Pépé siège au bout à son habitude sort son « à table ! » en faisant tourner son béret sur la tête. La technique mérite discussion. Il a d’ailleurs une histoire sur le sujet. Il est 22h00. Doc en bon orthophoniste coupent court à la discussion en sortant son asperge. Rien de tel pour faire taire les bons hâbleurs. Son histoire comme le sabite qui coule à flot, laissera sur la question la part qui revient aux anges. L’asperge est verte et en nombre dans le plat. Du coup, le béret de Pépé a cessé de tourner. La surprise est ainsi. Une mise au vert comme entrée. Le diet n’est jamais loin de l’équipe médicale. Coté asperges Croucrou est solide. C’est bien bon mais l’appel du chaud fera gratter les assiettes. La légende parle d’une charcut’ en ballade, il parait…

Le doc dans son programme préparatif de fin de saison. Il n'y a pas de période pour assumer un bon programme, propose une semoule à la lyonnaise. Ces origines placent des ballades dans plusieurs hémisphères. La fameuse semoule et sa tajine de poulets au citron. C’est plus fort que lui, la carotte a fait place à l’asperge. Freud tire sur sa pipe, libérant un brouillard d’association libérée. « Phallus-t-il y penser ? ». Rien de plus pour pousser une chansonnette pour remplacer le silence de la déguste pour mettre à l’honneur notre traitement culinaire. Notre doc a du psy en lui. Une ballade en 3 fromages. Et pour la mémoire rien de tel que la madeleine de Proust. L’origine de la madeleine annonce du féminin sacré ou du fait maison pour sûr. Les effets sont immédiats le béret de Pépé se remet à tourner ! Des glaces en soutien. La cryothérapie est l’avenir d’une préparation d’élite.

La table se lève et se prête au bar. La nuit est là. Les castors se rassemblent pour s’enfoncer dans la nuit. Les annonces se font dures. Le temps a cette manie de les rendre douces à raconter. Le comptoir devient contoir. Des anciennes et des nouvelles histoires se rencontrent et se parlent en partage. Les souvenirs sont des bases à tous projet, ils se prêtent pour en écrire d’autres ! Place à nos castors pour transmettre ce qu’ils ont reçu… Nous sommes bien tous détenteurs d’un savoir et d’un jeu partagés. Les archi(ve)ball alimentent une mémoire bien vivantes. Ces petits détails d’un quotidien à venir font que le temps nous amènera à garder notre Coco bien avec nous. Proust a gouté sa madeleine, nous avons pour notre part goûté à un sacré Coco !


« Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin, à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes – et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot – s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir. »

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