06 juin 2022

Le cuistot de bouffe : nouveau colle au riz pour notre Jef cuistot!

Par Le Barde et Bardibulle


Ce mardi clôture un mois de Mai qui a poussé jusqu’au bout de son 31. C’est ainsi les mois suivent leur logique sans compter avec les années bissextiles. Il est si bon ce pré de Musard. L’aire du pré est faite de belles rencontres où les lignes s’organisent dans un espace fermé et pourtant de nouveau s’étirent. Point d’horloge sans horloger. Le mouvement se vise dans le perpétuel. Le jeu vaut la chandelle par un fameux contour elliptique. Malgré son synthétique, il se prête à une néglige éphémère du temps qui passe. N’est-il pas un chemin de traverse remarquable pour renouer avec une éternelle jeunesse en soi. Pourtant le poids est là et la défile des saisons piquent les genoux et les articulations. La nature a ses cycles et ses lois pour préserver l’équilibre. Demain se fera Juin. La relève est encore au rendez-vous, les stagiaires en cumul d’Olive, et les anciens dans l’art d’une transmission sans limite. Christophe au sommet de sa constance. Il y a du mousquetaire en lui ! JB lui oscille sur le bord au gré des mouvements en étude. Ils se feront dans un jeu alerte et de passes qui aboutissent au décalage. Mozart est aux anges. Il se branche en mode avatar. Effet miroirs de ses neurones. La lecture se fera dans l’implicite cérébrale. Le sensoriel est dans leurre d’une anticipation perceptive. Pour résumé un mélange d’une mémoire bien acquise et d’un programmé en devenir. Le jeu est inné. Les muscles se mettent dans la tension d’une paralysie trop active. Effet avatar garanti ! L’influx est là et le jeu devant ! Quelle délicate intention de penser à avancer avec des passes en recule. L’intelligence est soumise à l’adaptation d’un collectif uni. L’entre deux se fait dans l’anticipation, ce temps dans lequel le mouvement est pensé, préparé et à la limite de l’enclenché. A la différence du gros qui enclenche avec une poire en alerte, le neuf enclenche dans sa prise d’intervalle. Le trou est à prendre et il se comble. Le plaisir bien aux rendez-vous. Pour preuve 3 générations seront en partage. Part âge, Lacan n’a plus son mot à dire. Freud caresse sa barbe. Du coup, le contrôle est tel qu’il se prêtera à l’art qui prend place. JB couvrira l’aile. C’est vrai qu’on est bien sur le pré ! L’ancien est dans le neuf et le neuf dans l’ancien. Con se le dise.

Point d’avancée pour lutter contre le rouage du temps. A 21H30 les lumières s’éteignent et laissent place à un soleil qui repoussera encore la nuit.

La douche et direction le trou. C’est une affaire qui roule !

Jeff et le doc avaient bien fait les choses. Jeff suppléait le doc en ce dernier mardi de mai et le doc suppléera Jeff lors du premier mardi de juin. Une suite heureuse, saisonnière pour la dernière saison du trou. Quelques mardi encore, à peine, qu’il faut savourer. Il y avait nombre de jeunes pousses. L’hommage de l’avenir à ce qui, bientôt, ne sera plus. Rien ne s’efface, les souvenirs sont les gardiens du temple. Le trou est un temple à sa manière, n’est-ce pas.

Une salade mêlée, mêlée de tomates, poivrons, oignons, de feuilles éponymes. Une entrée en matière légère. La vie est légère au trou. Jeanphi avait enfin regarni la cave. Des bouteilles de Hauchat se dressaient sur la table. Nous retrouvions nos rouges habitudes.

Du riz. Du riz compact. Dense. Du poulet au curry, nappé d’une sauce où il faisait si bon saucer. Les conversations allaient bon train entre deux bouchées. Notre pinson parlait de ses montagnes avec Amélie puisque les deux font la paire à Lescun.

Le lancer fut vif. La main leste de Jeff, inspirée par le tir aux pigeons, ou, si vous préférez, par le ball trap, était cinglante. Une musique endiablée l’accompagnait. Elle s’acheva sous des relents de samba comme la pression s’atténuait.

Le fromage donna lieu à une quête d’identité. Un Coulommiers osa Perdigue qui fit un flop auprès de poulet. « Il faut appeler un chat un chat, dit-il, ce n’est qu’un camembert et c’est déjà beaucoup. » Le débat était clos. Perdigue prit un air benêt.

Une tarte aux pommes en guise de conclusion. Simplement une tarte aux pommes.

Une ample belote se constitua. Jacouille et Hamilton flambèrent comme à l’accoutumée. Le barde était à la traîne avec Poulet. Ils se disputèrent la dernière place, les deux de l’Ain. Et c’est Poulet qui s’effaça.

La dernière nuit de mai. La dernière nuit du chairman. A l’aube, il s’est fait la malle.

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