L’enceinte répandait du Nougaro à gogo. Toulouse, Cécile, etc,. On restait côté Garonne, avec des bulles de jazz. Bordeaux est plus sage ; pas d’alter ego à Nougaro. Mais elle a son Montaigne. « Mon métier et mon art, c’est vivre. »
Guitou pinçait de petits bouts de chair avec ses doigts et les portait à ses lèvres avec dévotion. Jacouille s’en voulait de ne pas être plus pintade et regrettait sa direction pour le porc. « Le volatile a du charme » se dit-il. Poulet émit quelques réserves en bon bressan qu’il est. Alex savourait ; Christophe itou, et Fayouze exprimait son contentement.
Les assiettes ne furent qu’une formalité pour le tarlousain. On connaît la rengaine : jeux de mains, jeux de tarlousains.
Rien à redire sur les tartes aux pommes à la pâte légère et croustillante. De la belle ouvrage.
La soirée s’éternisait un peu. L’enceinte rythmait nos échanges. Le tarlousain y alla de sa playlist. Il est métal mais avec un soupçon de bon vieux rock et une pincée de Supertramp.
La nuit était fraîche. Le ciel superbe.
Le trou se dégarnit lentement. Flo enfourcha son cycle et fendit l’air. Perdigue chantonnait l’allée des brouillards. Une nuit d’hiver paisible et sereine, comme on les aime.
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