Par Le Barde
Ce fut un mercredi décisif.
Nous nous sommes retrouvés chez Vincent. Une sorte de conseil des sages puisqu’il y avait l’Amiral, Dudu, Amélie, le barde et le Bardibulle, Gwen, Fayouz.
Et c’est Amélie qui donna le la, las des foucades autoritaires de Fayouz. « J’ai un petit surnom pour toi, lui dit-il : Erdogan. Ou Tayyip ». « Tu es viré lui répondit Tayyip, vous êtes tous virés, sauf le bardibulle puisqu’il est du bureau. »
Et de poursuivre sur l’honorariat en s’adressant à Dudu. « Honorer un membre, c’est l’introduire dans les us du trou. Il doit donc régaler. » Tout pénétré par ses dires, il poursuivit. « J’entends écrire une charte des membres honoraires afin qu’ils demeurent actifs jusqu’au bout. » L’Amiral opina. Dudu, dubitatif, marmonna quelques râles puis branla du chef. « Tu as raison, lui confessa-t-il, un bon membre est un membre actif, si honoraire soit-il. » Erdogan n’en pouvait mais.
La chair était abondante. Le Coucheroy nous accompagnait. Et Amélie d’affirmer qu’il faut coucher les rois. Le barde et le Bardibulle approuvèrent. Gwen s’inquiétait. Face à Tayyip, il tenta de l’apaiser. Rien n’y fit. Tayyip laissa choir son verre, affirma sa puissance considérable avant d’être repris par le serveur. Il tempéra ses ardeurs.
Mais comment interrompre une tempête ? Comment apaiser cette grande carcasse d’Erdogan dont la ressemblance avec Bud Spencer saute aux yeux ?
Le bardibulle conversait avec le barde. Ils avaient désertés les terres arides d’une autorité furibonde. Ils philosophaient autour de cette affirmation de Pascal :
« Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher. »
Le dessert ramena le calme. L’Amiral négligea son omelette norvégienne. Amélie dégusta ses tranches d’ananas et nous épargna d’inutiles jeux de mots. Le barde et le bardibulle se rafraîchissaient avec un colonel. Gwen savourait sa glace au grand-marnier.
Tayyip redevenait un membre paisible et actif.
La nuit était fraîche. Ils conversèrent sur les étoiles. Encore un verre ou deux, et ils enlaceraient Morphée. Fayouz Erdogan,lui, enfourcha sa monture, semblable à un roi sur le chemin du retour, il cabra ses chevaux de feux et, tel un dragon, remonta la route de Toulouse..
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