12 septembre 2007

Le cuistot de la semaine, elle est pas fraîche ma frisée !!!

Signé Perdigue

En ce mardi 11 septembre de l’an de grâce 2007, la reprise fut des plus rude.
Une trentaine de gaillards s’étaient donnés rendez vous à Musard pour en découdre avec la nuit et accessoirement une gonfle.
En effet faute d’éclairage, le gratte poule se fit donc sur une patte et le dernier quart d’heure en braille.
Mais la rudesse de cette soirée de lune noire ne faisait que commencer.
Nous partions donc de Musard l’âme légère, le devoir accompli, retrouver le trou moelleux de nos agapes, nos vieux à nous et ceux qui n’ont pas trouvé le stade faute de fléchage luminescent.
ATTENTION : le gardien du dit trou, le Cerbère des Capucins, le Colosse de la boustifaille, le seul homme à pouvoir ouvrir des huîtres avec une frisée sur la tête : j’ai nommé Le Cuñado (prononcez Cougnao).
Il en a du mérite. Rouvrir la cambuse après 2 mois d’abandon de poste, une nuit de lune noire, affrontant seul la vindicte des ustensiles de cuisine se jetant à sa face pour l’empêcher de faire son office. Mais même blessé, un genou à terre et le cul plein de fourmis, le Cuñado fait front (Si, si, regardez bien sur la photo) et là c’est pour nous que ça se gâte.
A voir la quantité d’huîtres qu’il y avait au trou à rat ce mardi soir, on aurait pu croire que la montée des eaux avait déjà eut lieu et qu’on avait offert le droit d’asile à tous les mollusques du bassin d’Arcachon.
Pour accompagner ce met de choix une farandole de saucisses fut généreusement distribuée, alors qu’en cuisine les éléments font toujours de la résistance et l’eau ne veut pas bouillir. Mais le bougre à plus d’un tour dans son sac et il nous offrira des pâtes fraîches somptueuses avec une sauce à la viande dont il a le secret.
Viendront ensuite les membres de poules confites. Du gallinacé en culotte de velours.
Si Palenques n’avait pas retrouvé ses clés de voiture dans le fromage, le brie serait presque passé inaperçu.
Et enfin, retrouvant le sens de la vie, au bord de l’éclatement, la croustade juste tiède vint nous achever d’une caresse suave.
Sortir du trou ne fut pas une mince affaire et sans l’intervention du Blogger j’en aurais oublié la fameuse note.
Croisant les âmes repus et vagabondes du Douanier, de Garcimore, du Blogger, du Barde et de Loulou, ce sextet improbable éructe un 14,5 en harmoniques gutturales.

Amis de l’archiblog, à vous les commentaires…
Fureteurs du trou, ça commence fort !!!

Ce que Le Barde en dit :

O kamate kamate ka
Mathé est un cas
O kamate kamate ka
Rebelle aux en-cas

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

Il nous la joue Ubu
Ce castor dématé
Il nous la joue Ubu
Turlututu

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

O les vertus guerrières
Devenues culinaires
Et le chant du confit
A nos âmes meurtries

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

O castors ventrus
De trop aimer l'intrus
Sus à Mathé
Sus à Mathé

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

Ne lui en voulez pas
Ne lui en voulez pas
Pour ce ventre outragé
et ces corps étrangers

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

Que résonne le haka
Du petit père mathé
Le haka le haka
Du petit père Mathé

O kamate kamate ka
Loué soit Mathé

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