20 septembre 2007

Le cuistot de la semaine ou la mésentente cordiale

Signé Perdigue


Tout avait pourtant bien commencé.
Musard avait retrouvé son éclairage, Zeille et le Blogger ont mystifié tout le monde côté tribune, Yann Balboa, La Pibale et La Fourche s’essayaient à des combinaisons incertaines, laissant J.P. dubitatif et l’Avocat hagard cherchant toujours qui était le 9.
Bref, 30 gonzes en train de chercher des champignons tant la gonfle allait à terre.
Rasés, branlés de frais, la horde sauvage s’engouffrait dans le trou pour assouvir son appétit vorace.
La charcuterie et les petits légumes croquants furent ingurgités dans un concert d’anecdotes rugbystiques qui laissait poindre la lumière de nos gloires passées.
Il fallait retrouver la force d’antan.
Que l’on amène les poulardes, les oies et les sangliers, laissez les gueux à la porte et laissez rentrer toutes ces femmes qui nous adulent.
Pour répondre à cette soif de pitance insoutenable, Dudu apporta une paëlla d’un autre monde, aussi généreuse que lui. Les langoustines fraîchement péchées, des moules, du chorizo, du riz délicatement parfumé au safran.
Mangeant, dévorant, buvant, assouvissant ce besoin viscéral d’engloutissement alimentaire nécessaire à la beauté de notre poil.
Puis, le néant. Un vide abyssal.
Quelques uns, plus vaillant que les autres entonnèrent (de Brest) le bon fromage pour dissiper les ténèbres, mais rien n’y fit.
Même pas un lancer d’assiette pour du beurre, y’avait même pas de beurre.
Une douceur arriva sur le tard sauvant ceux qui pouvaient encore l’être.
Une vague explication comme quoi des hommes en vert seraient venus nous amener du fromage et du Pudding durant le week-end, tout ceci entériné par la plus haute instance Archibalesque, me fait penser que Dudu commence à avoir le crâne venteux.
Jacky étant absent, Titi dans un élan de grâce nous fit du café pour essayer de nous remettre les yeux en face des trous.
Comme David Vincent cherchant un raccourci que jamais il ne trouva, je parti en quête de notation pour s’avoir ce qu’il s’était passé. Le conseil des Sages du bout de la table, le Chapon, La Pibale et le Tcho firent trembler les murs du trou, ôtant X points pour le fromage et X points pour le dessert, le non lancer d’assiette étant disqualificatif et en plus les gonzesses n’étaient plus à la porte.
Je fais donc un appel à témoin.
Que ceux qui étaient là, ceux qui ont entendu dire que, ceux qui parlent couramment le langage des petits hommes verts avec qui Dudu aurait parlé durant ce week-end. Des photos, peut être. Soyez généreux.
Je me chie dessus, ne voulant pas être celui qui portera l’estocade. DUDU je t’aime, j’ai foie en toi, à la tienne, SAUVEZ DUDU.

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Fureteurs du trou, mais c’est quoi ce bordel. !!!!!

Ce que le barde en dit :

Un demi, fut-il d’ouverture,
Par la force des choses,
Ne la joue qu’à moitié.
Les comparses de Dudu
Se retrouvèrent ainsi
Gros Jean comme devant.
Négligeant ses arrières,
Ce qui est un comble
Pour cet amoureux du beau jeu
Notre ouvreur de toujours
Fit fi du fromage,
Et contourna, avec une grâce coupable,
Les douceurs suaves qui concluent un repas.
Le bougre s’en remit à un irish pudding
Que le premier des nôtres lui avait promis.
Que n’avait-il saisi l’irrémédiable écart
Qui sépare l’anglais du rugueux irlandais.
Rien n’est plus étranger, en effet,
au christmas cake d’une majesté que l’on dit gracieuse
Que le boudin membré et noirâtre,
Dont le peuple de Yeats se régale au breakfeast.
Cette faute d’inattention était-elle préméditée ?
Le béarnais est têtu et n’a que faire
De telles subtilités.
Pour lui, un pudding est un pudding.
On ne lui en tiendrait pas rigueur
S’il ne pratiquait l’art du rugby.
Une passe est une passe certes,
Mais elle se garde bien d’être unique,
Sans quoi le jeu ne serait qu’ennui.
En sorte qu’un pudding n’est pas un pudding.
La charnière, en somme, a coincé,
Et jamais nous n’associerons sur le pré
Dugert et notre président tant aimé,
Notre guide, notre lumière, notre tigre souverain.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Faute de lancer d'assiettes, j'ai proposé qu'on fasse l'inverse, qu'on lui balance les nôtres, mais le cœur n'y était plus.

Anonyme a dit…

C'est évident : jamais un avant n'aurait oublié le fromage !!
Déjà que pour le reste du repas, les stats démontrent que les arrières savent bien envoyer les assiettes, mais moins bien les remplir, heureusement que je n'étais pas là...J'aurais encore trouvé une occasion de m'embrouiller avec mon demi...(côté poids...)!!!
Je n'ai pas trouvé de chauffeur pour me ramener at home ce soir...alors je reste au calme...
Qui à une ( même vieille) ex-petite amie qui pourrait m'accueillir à Paris ce Week-End ???
Le VIEUX 4...handicapé moteur et volant depuis huit jours !!!