by Perdigue
Je ne vous dirai pas le score de cet entraînement castorien, mais on aurait dit une sélection de l’hémisphère sud contre Cadaujac. Bon, le tout était d’être dans la bonne équipe : la « vivesse » face à la puissance. Je vous laisse deviner qui a pris l’ascendant. Les ballons tombent un peu moins, mais sur un demi terrain, les espaces sont un peu restreints.
Le Castor commencerait-il son hibernation ?
Pour voir si le reste de la troupe avait trouvé refuge dans son trou à rats de prédilection, nous partions tous sur un seul vélo, avec Kiki à la manette, lui qui, ce soir, aurait fait passer Mignoni et Élissalde pour des débutants.
Après avoir dévalé les quelques marches qui nous séparent de notre Walhalla, là où des vierges alanguies nous attendent, là où les anciens nous accueillent pour l’accolade, là où la joie et le bonheur nous habillent d’une seconde peau, et bin LÀ, la stupeur devenait palpable.
Comme disent les Men d’Outre Manche et d’Atlantique, c’était un « strange feeling of déjà vu ».
Oh putain, la tuile. Tu sais un peu comme lorsque ta gonzesse t’a scié les noix pendant des plombes pour acheter LA robe pour être la plus belle pour aller chez l’Ambassadeur bouffer des Ferrero, sans parler des grolles qu’elle a fini de choisir dans la voiture, et que, finalement, dès que tu arrives, la première greluche que tu croises est sapée exactement pareil. Hé bin voilà, t’y es !
Mais Garcimore n’est pas homme à avoir le rectum qui gratte sans réagir à pleines mains.
Devant l’objectif du blogger, il mystifie tout le monde. Il revêt son costume de scène et nos oreilles se mettent à bourdonner, le trou à rats devient une spirale infernale, et d’une voix de stentor Garcimore donne le ton : « C’est pas de la paëlla, bande de cons, c’est du caribou, ça s’voit pas ».
Et là, tout change, tout devient limpide. Ce n’est pas de la charcuterie, c’est du grenier médocain et du jambon de Bayonne.
Faisons fi de la paëlla, que ne reconnaissez-vous pas le ragoût de caribou ? Avec ses moules aux paupières dessinées d’un vert tendre, son chorizo andalou, ses calamars enlaçant les bouquets et les écrevisses. Y’en avait pour tout le monde et même plus.
Jérôme qui voulait des frites a été servi à la seconde. Il suffisait qu’il se rapproche pour se rendre compte que ce n’était point du riz, mais bien des frites. Des féculents quoi.
Bon là en effet, ça commençait à faire beaucoup et on expliquait à Garcimore qu’on nous avait déjà fait ce genre d’enculade y’a un peu plus de 2000 ans.
« Ha ouais », dit-il en remettant son protège couilles et en sortant son chapeau melon d’orange mécanique. On comprit de suite que ça allait faire mal.
Vous me croirez si vous voulez, mais il prit un pack de flotte et hop, il nous servit du La Tour Martillac 2004 qui se mariait à merveille avec un plateau de fromage succulent.
Le dessert arriva sur un lancer d’assiette énorme et nous pûmes nous finir sur une douceur bien farcie au rhum.
Notre Garcimore avait rondement mené les choses et répandait le bonheur autour de lui. La preuve en est, cela faisait bien longtemps que nous n’étions point sorti de notre gîte après minuit et ça, c’est un signe.
Pour son dépucelage culinaire, Dudu, Gwen, Christian D., Kiki, Hamilton et Loulou sanctionnent l’audace d’un 14,5 et reconnaissent la valeur de la bête en nous souhaitant qu’il fasse autant de progrès en cuisine qu’au rugby.
Aller Hop, la bise aux vieux et au Café pouffes.
Amis de l’archiblog, au plaisir de vous lire.
Fureteur du trou, on croyait avoir tout vu !!!
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