15 octobre 2009

Le cuistot de la semaine fait monter la mayonnaise

Par Le Barde


Rien à signaler de particulier sur le terrain annexe de Musard en ce mardi 13. Il est vrai qu'Il n'était pas là et qu'un mardi sans Lui est un mardi terriblement banal. Mais il faut bien s'y faire, même si on ne s'y fera jamais. Car « C’est Lui qui te délivre du filet du chasseur et de la peste pernicieuse. De ses ailes il te fait un abri, et sous ses plumes tu te réfugies. Sa fidélité est un bouclier et une armure. » (Psaume 91) On signalera cependant que le petit d’Escassut avait rechaussé les crampons quinze jours après une malencontreuse entorse contractée contre les gravelous. On notera aussi le regain de forme de Walid le juste : « Le juste pousse comme un palmier, s’étend comme un cèdre du Liban ». (Psaume 92). Et pour ceux qui arrivèrent aux vingt heures requises, il y eut cette vision de rêve : Escassut (le père) en tenue. Notre Jacques n'alla point jusqu'à fouler le pré de crainte de nous faire honte et l’on voyait pourtant sur son visage les marques de l’envie. Il y a quelque chose en lui de Kelleher. Gare donc, les vieux reviennent, les vieux sont de retour. What else (Jacky Jarriot) a promis de remettre ça. Et la liste ne s’arrêtera pas là ! Est-ce pour corriger nos maladresses coupables, ses innombrables ballons lâchés à même le pré comme autant de roses fanées. Oui gare, ils reviennent et ils nous guideront sur la voie de l’humilité. Ils murmureront à nos oreilles la parole sacrée : « Que vienne l’orgueil, viendra le mépris, mais la sagesse est avec les humbles. » (Proverbe, 11-2)
La piballe officiait au trou. Un trou garni comme un bouquet de vendangeuses. Mais un trou sans Lui. Et un trou sans Lui, c'est comme un chalutier sans mouettes, une hirondelle sans printemps, un écrou sans rondelles. Pas de prof non plus. Le sixième est en instance de naissance et le sixième, c'est toujours un peu le premier dans les manuels de mathématiques qui ont du coeur. Hypothèse parfaitement irrationnelle, somme toute, dont le ridicule déplairait, peut-être, à notre Picsou à nous. Donc la Piballe officiait. Il méprisa le Livre saint et ses recommandations : « Mieux vaut un morceau de pain sec et la tranquillité qu’une maison pleine de festins à disputes. » (Proverbe 17). C’est un païen la Piballe, un profanateur, un impie. Et c’est précisément ce qui donne du talent à tout ce qu’il touche. Sauf la mayonnaise. La Piballe a la mayonnaise approximative, molle, lâche. Heureusement qu’il a le pain de poisson ferme. Ceci rehaussant cela, et vice versa comme dirait la sauçouze. Côté riz, la Piballe est sans égale. Que Renard se le dise. Idem côté poulet même si Jacques Derudet n’était pas là pour confirmer mon jugement. La Piballe, c’est un sobre, il ne fait pas dans la dentelle. Quand il fait dans le poulet, c’est un sans fautes. D’aucuns espéraient rehaussaient un peu la chair dudit animal par quelques épices. Ils en furent pour leur frais. La Piballe, c’est un sobre disais-je. D’ailleurs, lorsqu’il propose du fromage, il n’en propose qu’un avec ce qu’il faut de nez pour que l’un suffise à l’autre comme dirait Perdigue. Il n’y a que dans la pâtisserie que Lapiballe est abondant. Il vous assène un Paris-Brest et une tarte fraises-framboises comme si de rien n’était. En guise de tout compte, La Piballe s’exclama : « Rien de bon pour l’homme, sinon de manger et de boire. » (Qohélet 3-24).
Attention mes castors, mardi prochain c’est l’anniversaire de Lolo. Il nous fait son cinquantenaire. Et l’on vous promet de la cuisine patchwork ! Cela ne dispense personne d’aller tâter du pré en préalable.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cela va paraître banal encore une fois de dire:

Quel talent... pour le reportage
de la semaine...

Bravo...

on en re demande merci !!