Le journée commence tôt. J'avais alors raté un mardi soir au trou et le Général aurait à ce point marqué les esprits !
A 07:44, je reçois un sms de Zeille
Bijour bijour mon zami ! je viens en 2ème rideau, te soutenir, te suppléer ! Bref j'écris un petit mot sur hier au trou et te l'envoie dans la journée.Je me dis que c'est bien, Zeille est un spécialiste des grands (de taille !), heureusement qu'il est là. Pas besoin de courir après les uns et les autres, à se mettre à genoux, à embrasser des culs... pour avoir un petit apperçu de ce qu'était la bouffe du Général sur un Bayern-Bordeaux à la télé.
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A 07:57, un mail de Guigui
Commentaire sans photo (désolé) de la bouffe du général.Eh bé vois ! Ils sont au garde-à-vous tous !? Il leur a fait quoi le Général ? Un Rocco Siffredi en DVD blue-ray au lieu de la Ligue des champions ou quelques
Je préviens Zeille.
Le Général et la campagne d’Italie
La campagne se présentait bien mal en ce soir du 13 Brumaire. Décimés par la campagne paloise, rafraichies par les éléments déchainés, les troupes préférèrent en grande partie se terrer sous la tente de leur foyers respectifs.
Seuls 18 vaillants grognards répondirent présent à l’appel de leur Général.
Celui-ci montra alors toute l’étendue de son talent et, empoignant le tablier tel Bonaparte le drapeau au Pont d’Arcole, il se lança seul à l’assaut de cette forteresse qu’est le trou à Rats !
Oh divin Général, exemplaire jusqu’au bout de la cuillère, les troupes te suivirent comme un seul homme pour gagner cette bataille ! S’appuyant sur les principes stratégiques de Sun Tzu et de Klausewitz qui veut que des troupes bien nourries se montrent dures au combat, notre Général avait tout fait pour que les grognards présents fussent au mieux de leur forme, jugez plutôt du cours de la bataille :
Attaqué sur notre flanc droit par un petit pâté de purée au saumon recouvert de tomates séchées, citronnées et aillées, nous fîmes front vaillamment et repoussâmes cet assaut.
C’est alors que surgissant des brumes nous découvrîmes un front de lasagnes maison qui exhalaient leurs parfums de différents ingrédients. Ces troupes fraiches furent proprement décimées.
Nous pensions alors tenir la victoire quand, surgissant du pont frigo surgit ce qui nous inquiéta au vu de sa réputation passée, le Tiramisu.
Le Général, sentant alors qu’il fallait réagir par un exploit, se jeta au cœur de la mêlée pour franchir ce pont sur l’Adige et fit preuve de tant et tant de courage que nous réduisîmes à néant cet adversaire de si haute réputation.
Oh Notre Général, toi qui redonna l’envie, la foi, l’abnégation qui mène immanquablement à la victoire, merci de nous avoir fait participer à cette bataille contre notre vieille ennemie qu’est la lassitude !
Ces quelques pincements d’oreilles que tu nous accordas furent bien agréables et comme plus tard à Austerlitz, nous pourront dire « j’y étais ! ».
Quelques mauvaises langues diront qu’il fut soutenu par une mystérieuse italienne mais qu’importe…
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A 08:23, un autre mail de Guigui
Suggestion pour une photo du général.
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A 09:23, un mail de Peyo
Tiens, une nouvelle plume ! Deuxième effet du Général, c'est fort !!! Il a pensé à la photo (1 point de bonus), j'ouvre la photo (je retire le point de bonus).
Le castor bordelais n'aime pas la pluie : même pas 15 sur le pré.
Comme un hommage à Claude Lévi-Strauss, les primitifs qui y étaient ont finalement apprécié ce touché pluvieux malgré un jeu saccadé à cause des nombreux balons tombés.
Nous avons tout de même vu de belles enjambées de la part de Zeille, Donatien et Titi face à celles de Stéphane, Bruno et Peyo (comme à son habitude Guitou est reparti avant les autres).
Pour conclure, un essai mémorable sur son aile, réalisé par le fils Escassut.
Le Trou n'était pas plein hier soir.
Etait-ce l'effet Girondins ou la peur du blizzard... ? Nous étions à nos aises autour de la table.
Le Général nous a pris pour un commando:
- monticule de purée/dès de saumon en entrée,
- lasagnes
- fromage sur lequel il espérait passer à travers notre rituel des assiettes,
- genoise chocolat/café excellente.
Merci pour ces bons vins rouges que nous avons bus hier soir. Kiki s'est fait un plaisir de finir les bouteilles.
A tous, à mardi prochain. Plus nombreux nous l'espérons.
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A 10:23, un autre de Donatien
Jamais deux sans trois ! Non mais ils sont tous là pour le Goncourt, c'est pas possible. Il y avait un concours et je n'étais pas au courant ?
Rappelle-toi Archiball
Il pleuvait sans cesse sur Musard ce soir-là,
Et tu courrais souriant
Epanoui, ravi, ruisselant…
Ce n’est pas sans hésitation, pourtant, que tu avais pris le chemin de Delphin Loche
Ton espoir secret Titi, d’ailleurs, le révéla en débarquant dans le vestiaire.
Putain ! J’espérais qu’y aurait personne.
Chance ou malchance ?
Une petite quinzaine de mammifères hydrophiles à queue plate
Avaient fait le détour pour vérifier leur identique intuition :
Il n’y aura personne.
Tu étais donc entré dans le petit vestiaire éclairé à l’ampoule
Et sans hâte tu t’étais joint à la veillée.
Reprisant tes chaussettes, pliant et repliant tes effets de ville,
Ecoutant Dudu et Kiki conter leurs nocturnes hauts-faits
Du samedi passé,
Et déplorant que le sportif équipement ne comportât point de cheminée
Où faire rôtir quelque châtaigne.
Et puis, va savoir pourquoi, tu t’étais lancé dehors.
Et sous les trombes de pluie
T’étais si dignement plié
À tes devoirs de Castor.
Il pleuvait si fort,
Tu te serais cru en mer d’Iroise
À relever les casiers.
Mais le plaisir était bien là et l’on vit des choses étonnantes
Ce soir-là.
Au point que certains s’étonnèrent.
S’étonnèrent par exemple
Du peu de ballons chus
Et qu’on dû leur rappeler l’ergonomie nouvelle des vessies
Si éloignée de celle
Des enclumes d’antan.
D’où émergea l’idée d’une soirée revival,
D’un mardi soir vintage
Avec un bon vieux Wallaby.
(Appel : Qui peut sortir le sien de sa vitrine pour l’apporter mardi prochain ?)
La preuve que c’était bon ? La preuve que tu aimes ça, la pluie,
Castor gascon et fils du soleil ?
Tu eus autant de mal à t’arrêter que par temps sec.
Déjà douché tu avais filé fissa au trou, ce soir-là, Archiball.
Spéculant salement sur la cuisine fine du généralissime.
Et là surprise, en arrivant : foin de ragoût de morgue !
Dès l’entrée tu succombais :
Le zeste de citron, la tomate confite, le saumon d’Alaska et la pointe de coriandre,
Dans la purée quelle trouvaille !
Splendide la lasagne.
Au lait, le fromage.
À tomber le tiramisu.
Il se passe des choses étranges par temps de pluie au trou.
Et c’est vrai qu’il était mignon, Patrick, avec son tablier de dentelle candide
Emprunté à…
La douce de …
Guigui.
Et pour la première fois de ta vie de Castor tu étais parti du trou
Avec un doggy bag
Disant merci à cette
Dream-team de la cuistance
Et : « vivement la prochaine averse ! »
Ah ! Et puis, pendant le repas tu t’étais aussi demandé,
Animal plus fidèle que le chien,
Ce que devenait Yann et comment allait Jérome
Ton grand blessé de Pau.
Yann et Jérome si vous nous entendez.
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Voilà tout, le moins qu'on puisse dire est que le Général fait couler beaucoup d'encre sans mettre un pied dans la cuisine… si j'ai du nouveau, je vous tiens au courant !!! Le Blogger
1 commentaire:
Loin des yeux mais pas forcément du cœur. Si je rate des joutes sur le pré, grâce au blog je ne rate aucun repas. Encore un peu de patience et je reviendrai d'ici mi-décembre comme un bon pilier bien gras (ce sera l'époque), vous offrir de belles passes et ainsi vous faire briller sur le pré de musard. Je pense fort à vous à très bientôt mes chers castors.
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