Par Le Barde
A Buenos, elles sont Buenas me disait Gwen comme nous revenions de Mendoza. Et bien, Bonneau, il est bonnard. Je commence donc ce blog par de la très très haute littérature. Il est donc bonnard Luc. Quand il joue au rugby et quand il fait la bouffe. Quand il fait la bouffe, Luc, il ne fait pas dans la dentelle (alors que quand il joue au rugby, il est plutôt dans ce registre). Relativement mesuré, dans ses entrées, il donne dans le lourd quand viennent les consistances. Ainsi, après une salade légère, accorte, parsemée de petits croûtons, et accompagnée de sa quiche, Luc y alla de sa choucroute. Et quelle choucroute : monumentale, abondante, luxuriante, protubérante, turgescente ! Du jarret, de la saucisse, du saucisson chaud et bien sûr du chou. Ca tombait bien autant de légèreté puisque Musard était impraticable. On s’est donc gavé sans s’être dépensé. Il y en avait même trop. Ce sera pour mardi prochain. D’ailleurs Luc, il peut remettre le couvert quand il veut : ce ne sera jamais que la troisième fois. Pour du stagiaire, ça c’est du stagiaire ! Que les jeunes pousses en prennent exemple.
Le lancer d’assiettes fut très approximatif. Surtout du côté de la piballe. Lui si adroit d’ordinaire, il fut lamentable. Est-ce la proximité de Pioupiou, le divin lanceur de cruches qui le perturba ? Toujours est-il que les assiettes se fracassaient contre le carrelage du trou. Pour dissimuler ce vacarme, le trou se mit à chanter avec parfois des accents brésiliens. Perdigue hurlait. Puis le calme revint. On put déguster un brie fait à souhait. Les estomacs commençaient de renâcler. Il n’en a rien à foutre Luc de nos estomacs de pacotille et il nous servit du gâteau basque et de la tarte aux pommes. Titi ne se déroba pas, avalant l’un et l’autre sans broncher. Il était cependant très contrarié Titi. Rien à voir avec la bouffe. Non, il avait encore en mémoire les images de notre match argentin. Titi venait de comprendre que le temps avait accompli sa besogne et qu’il n’allait plus très vite. C’est terrible quand l’image vous renvoie à la réalité. L’image, c’est un miroir. Cocteau disait que les miroirs feraient bien de faire attention avant de réfléchir. Toujours est-il que Titi, il était au fond du trou. Est-ce pour cela qu’il laissa pendouiller une longue saucisse sur le devant de son jean en nous regardant avec un visage éploré ? Walid y alla aussi de ses amertumes. Mais sans saucisses. L’amertume sans saucisse, c’est mieux. Amélie souriait au coin de la tireuse (à bière). Mes castors, acceptez les outrages du temps et jouissez de ce que vous êtes et non pas des vaines chimères d’une jeunesse perdue.
Bon, sur ces recommandations à la con, je vous salue. Luc, on compte sur toi pour la bouffe de la semaine prochaine.
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