08 mai 2011

Le cuistot de la semaine, le ventre du Président

Par Le Blogueur


Hé les gars, il va falloir s'inquiéter, non ? C'est l'hécatombe ! Les castors disparaissent l'un après l'autre et personne ne bouge le petit doigt. Même pas une déclaration à la police, rien. Si ça continue, le cuistot va se faire à bouffer, tranquille, pénard, se tirer une bière, se mettre la table, se servir et s'il est en retard, il se fera béééé. Il va se balancer quelques boulettes de pain, se jeter une assiette à l'heure du fromage, se chanter qu'il est un enculé et qu'il branle rien de la semaine, se prendre en photo et se casser en éteignant la lumière derrière lui.
Oh, je ne parle pas du Barde, il est en Italie. Il est pas parti pour faire pouet pouet, bunga bunga à la rigueur, mais pas pouet pouet.
Et Prof ! Vous vous souvenez de Prof ? Il est où Prof ? Et Marien ? Il va pas prendre une année sabbatique à chaque fois qu'il fait un gosse ? Autant faire des enfants à sa belle sœur, comme ça il aura que des neveux. Perdigon, lui, il va pas se pointer juste pour la paie quand même !?
Et Miguel ? Il est toujours en liberté ? Il faut ouvrir l'œil. Il faudrait pas apprendre un jour qu'il a disparu en planquant la famille sous la terrasse. Vous allez voir qu'avec vos conneries, un jour on va recevoir une lettre qui nous dit qu'il est devenu témoin gênant sous la protection du gouvernement américain.
En parlant d'américain, le petit Pascal, il se prend pour un Navy Seal ou bien ? Il faudrait pas que le général aussi nous fasse le coup. Général, allez ! À d'autres. C'est à peine si t'as été casque bleu, alors ne prends pas le melon.

Bon qui d'autre ? Je ne sais plus. Ceci étant dit, sur le terrain, y avait pas foule. Au trou, encore moins. C'est toujours à 10 € le repas pourtant. Allez les gars, faut pas déprimer comme ça. C'est pas parce qu'on vieilli qu'on ne sert plus à rien. D'accord on ne court plus très vite, mais souvenez-vous, nous avons tous été un jour le spermatozoïde le plus rapide de tous.
Qu'on soit nombreux ou pas, Guitou (eh oui, il est revenu !) a pris tous les rapides, un peu comme au rafting. Pim, pam, poum, et le tour est joué. Je ne sais pas s'il n'y a pas eu fanny d'ailleurs, ou peut-être qu'ils ont réussi à marquer quand les lumières se sont éteintes.
Au trou, attention, on rigole plus. Tout le monde à table. On se tient bien, les mains à plat sur la table. Le "Président" élu est en cuisine. Président de quoi ? De tout ceux qui construisent des maisons. Eh oui, mazette. Je ne saurai pas vous dire à quoi sert le président de tous ceux qui construisent des maisons mais c'est comme partout, la hiérarchie est une étagère, plus c'est haut, plus c'est inutile.
En tout cas, au trou. Le Président a beaucoup servi. Une entrée que je ne sais plus comme elle s'appelle : des haricots verts, de l'œuf, du thon. Le tout boubiboulbagué dans une vinaigrette et c'était bon. Le Président, qu'on appelle aussi La Fée, c'est lui qui l'a fait. Il y en avait tellement que Guitou a voulu payer à la fin de l'entrée croyant que c'était fini. Mais les autres sont pas bêtes, ils savaient que La Fée avait encore préparé des trucs. Et il n'a pas fallu attendre longtemps pour découvrir la suite : Boubiboulgua 2.
- Comment ça s'appelle ça Bruno ?
- Le ventre.
Ah ! Vous le saviez vous qu'il y a un plat qui s'appelle le ventre ? Eh ben je parie que non. A ne pas confondre avec le ventre plat, le ventre est un plat qui est fait avec des tripes et du boudin, un peu comme des tripes qui baigneraient dans une sanquette. Si c'est pas clair, tant pis, il fallait être là. Mais ce qui est clair, c'est que c'était dé-li-cieux. Je peux vous dire qu'un truc comme ça, vous n'êtes pas prêts d'en manger deux fois. Les patates servies avec étaient des patates de compétition, des patates rissolées dans une graisse de canard et terriblement bien cuites.
Et quand il y a patates, et qu'il y a Alain-Charles pas loin, quelle est la réaction chimique qui va suivre ? Ah ben, c'est pas compliqué, Alain-Charles va se mettre à chanter : Lundi des patates, mardi des patates... Et après : Lunes, las patatas, martes, las patatas... Sauf que là, Alain-Charles attaque la version espagnole d'emblée et vous allez bientôt savoir pourquoi.
Après le fromage, le lancer d'assiettes et les chansons qui vont avec, le dessert est arrivé dans toute sa splendeur.
- Et ce ne sont pas des fraises d'Espagne, dira La Fée en branlant les bouteilles de crèmes fouettées comme on branle un cheval.
Il est coquin La Fée, il te balance ça en regardant le bout de la table. Parce qu'au bout de la table, il y avait la haute autorité de Mondragon, Agustin, et son bras armé, Patxi. Sans compter que Patxi était chaud comme la braise parce qu'il venait de se faire arroser le bermuda à la gouttière de la nappe par plus petit que lui, Kiki. C'était limite si le Kiki n'allait pas se faire exploser à côté. Il est coquin aussi le Kiki, déjà qu'il était bourré sur la plage du Mouleau, mais là, il était kamikaze.



1 commentaire:

Le Toulousain a dit…

Pour une fois que je peux ramener ma fraise de France et étaler ma science j'en profite. Cher blogger je connais ton enfance difficile, la télé libanaise régulièrement bombardée, forcement tu n'as pas pu suivre tous les épisodes de Casimir. Moi si. Le plat en question c'est le gloubi-boulga je te mets un lien ci-dessous pour que tu vérifies.
De là à dire que la fée est Casimir! Quoi que? De profil quand même un peu non?
www.casimirland.com/casimirland/.../gloubiboulganight.../index.php -