25 mai 2011

Le cuistot de la semaine, Very Important Personne

Par Le Barde

(Cliquez en bas sur "Clic to view", laissez charger et ensuite cliquez et glissez en même temps pour voir le trou comme si vous y étiez, bande de pourris gâtés)


Fête de la morue oblige, nous nous retrouvâmes sur le terrain d’honneur d’un Musard enchanté par ses petits qui retrouvent enfin l’élite qu’ils n’auraient jamais du quitter. Nous tachâmes d’illustrer par notre gestuelle et nos courses flamboyantes nos illustres bordelobéglais. Le résultat ne fut pas très convainquant. Encore qu’il y eut quelques éclairs. Mais peu importe, le plaisir doit l’emporter. Et c’est un putain de râleur qui écrit ça ! Nous finîmes tard impatients de goûter la cuisine du mystérieux Cricri.

Qui est Cricri ? Personne ! Si le nom de Cricri apparaissait bel et bien sur le beau tableau de Gary Grant (voir abécédaire 40 ans), c'était un leurre, un piège à cons. Car de Cricri, il n'y eut point.

Kiki n'est pas Cricri et il a fait sa bouffe. Ithurbide ? Pas davantage. Lafourche ? Lafourche, il ne pouvait être là, et Lafourche, il n'est pas du genre à vous tendre un lapin. Mais alors, quel est le gros enc... qui a écrit Cricri sur le beau tableau de Gary Grant ?

Dans tous les cas, nous nous retrouvâmes gros Jean comme devant pour ne pas avoir su prendre nos arrières. C'était sans compter sur nos vertus révolutionnaires. Puisque l'un fait faux bond, il est du ressort de tous de réagir. Ce qui fut fait. Et bien fait. L'autogestion, finalement, a encore de beaux jours devant elle. Même si l'autogestion exige qu'il y en ait un ou deux qui gère un peu plus que les autres. En l'occurrence : la Fée, qui les vaut toutes (les fées) assura l'autogestion. Et c'est bien ainsi.

Donc, nous fîmes d'abord dans la charcutaille. Bruno chanta son entrée : chorizo, saucisson, pâté de saison sur l'air de Paroles, paroles (sans doute pensait-il au Cricri imaginaire du tableau de Gary ?). Puis ce fut le temps des spaghetti, mitonnés dans ce qu'il faut de tomate pour prétendre à l'excellence. Il y avait juste le compte. C’est bon, c’est simple, les spaghetti.

Pas de lancer d'assiettes puisque Cricri n'était pas la et que la Fée était l'expression de tous, sachant que tous ne peut lancer son assiette à quelqu'un, sinon ce serait le bordel, en quoi l'autogestion, c'est le bordel sauf si la Fée s'en occupe. Moralité : pour faire une révolution, il faut une fée. Ainsi, les contes sont plus proches de la réalité qu’on ne le soupçonne. D’ailleurs, les fées existent puisque nous en avons une. Si les lendemains qui chantent c’est souvent de la connerie, la Fée, elle, sait donner du sens au temps présent.

Un bon vieux calendos en guise de fromage, à point, comme il faut. Enfin, retour à l'enfance avec des bâtonnets de glace au chocolat ou à la vanille. Des marmots les castors lorsqu’ils sucent leur glace. La semaine prochaine, c’est Dudu qui s’y colle. Il n’y avait toujours personne (pas le même) d’inscrit. Alors Dudu, il a pris ses responsabilités. Et Dudu, quand il prend ses responsabilités, il pense à la paella. La suite la semaine prochaine.

Aucun commentaire: