Par Le Barde
La neige s'est absentée, laissant aux enfants de la balle un prè pour leur jeu. Deux lignes : celle des poivre et sel, celle des gazelles. N'imaginez pas un seul instant que les vieux furent à la peine. JB, Guitou, Hamilton, Dudu et moi-m'aime en firent voir de toutes les couleurs aux petiots d'en
face. En quoi les jambes ne sont pas tout. Le geste juste vaut bien des cannes, le port fier et altier de celui qui veut dominer son monde. Tout s'acheva dans l'équilibre d'un score de parité. Une juste arithmétique qui renvoie dans ses cordes les voies d'une lucidité de pacotille.
Flo avait estimé les proportions nécessaires. Pas de scories, de restes. Seulement le nécessaire. Un nécessaire qui sut taquiner le bon goût. Les choses simples possèdent d'incomparables saveurs. Flo sait aller à l'essentiel. Ainsi de ces feuilles de salade recouvertes de gésiers. Nous étions dans la volaille ; nous y restâmes. Un poulet en sauce, avec son lot de légumes trempait dans une sobre marmitte. Pour compagnon, du riz. Rien que de très ordinaire, rien que de très juste. Même pour Pioupiou qui alpaguait Guitou et sa demeure bourgeoise. Sadirac contre le cours Clémenceau : un classique. La lutte des classes a de beaux restes au trou. Et c'est très bien ainsi. La nostalgie est bien ce qu'elle était. N'en déplaise à Simone.
Vint le lancer d'assiettes, vint l'Apocalypse.
« Il se fit un violent tremblement de terre. Le soleil devint noir comme une étoffe de crin. » Apocalypse 6. Seul Pépé, en bon connaisseur des saintes écritures, adopta la position requise :
« Ils se tiendront à distance par crainte de son tourment, et ils diront : Malheur ! Malheur ! » Apocalypse 18.
Tout n'était plus que débris. Le sol était jonché de morceaux épars. Flo a le lancer fracassant, tumultueux, terrible. Il y eut un long silence. Puis la paix revint. Avec un peu de glace et ce qu'il faut de chocolat. Lolo respirait. Guitou, la paume des mains posée sur son visage, psalmodiait la sagesse des nantis.
Dehors, il faisait froid. Jean-Jacques constellait. « Mes petits, donner au fracas sa juste mesure et allez en paix ».
face. En quoi les jambes ne sont pas tout. Le geste juste vaut bien des cannes, le port fier et altier de celui qui veut dominer son monde. Tout s'acheva dans l'équilibre d'un score de parité. Une juste arithmétique qui renvoie dans ses cordes les voies d'une lucidité de pacotille.
Flo avait estimé les proportions nécessaires. Pas de scories, de restes. Seulement le nécessaire. Un nécessaire qui sut taquiner le bon goût. Les choses simples possèdent d'incomparables saveurs. Flo sait aller à l'essentiel. Ainsi de ces feuilles de salade recouvertes de gésiers. Nous étions dans la volaille ; nous y restâmes. Un poulet en sauce, avec son lot de légumes trempait dans une sobre marmitte. Pour compagnon, du riz. Rien que de très ordinaire, rien que de très juste. Même pour Pioupiou qui alpaguait Guitou et sa demeure bourgeoise. Sadirac contre le cours Clémenceau : un classique. La lutte des classes a de beaux restes au trou. Et c'est très bien ainsi. La nostalgie est bien ce qu'elle était. N'en déplaise à Simone.
Vint le lancer d'assiettes, vint l'Apocalypse.
« Il se fit un violent tremblement de terre. Le soleil devint noir comme une étoffe de crin. » Apocalypse 6. Seul Pépé, en bon connaisseur des saintes écritures, adopta la position requise :
« Ils se tiendront à distance par crainte de son tourment, et ils diront : Malheur ! Malheur ! » Apocalypse 18.
Tout n'était plus que débris. Le sol était jonché de morceaux épars. Flo a le lancer fracassant, tumultueux, terrible. Il y eut un long silence. Puis la paix revint. Avec un peu de glace et ce qu'il faut de chocolat. Lolo respirait. Guitou, la paume des mains posée sur son visage, psalmodiait la sagesse des nantis.
Dehors, il faisait froid. Jean-Jacques constellait. « Mes petits, donner au fracas sa juste mesure et allez en paix ».
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