16 mai 2013

Le cuistot de la semaine, re

Par Perdigue


Vous ne vous êtes peut être jamais trouvé dans cette situation et pourtant, c’est dommage.
Je m’explique.
Ça veut dire qu’on ne vous a jamais demandé de faire le blog, et ça aussi, c’est dommage.
Ça vous coupe ce doux moment de béatitude, lorsque vous vous dite le lundi matin : « Tiens, c’est con ! Y’a pas de blog sur la bouffe de Malko !!! ».
Et là, c’est un gros moment de solitude. T’as gueule le Poulpe !
Oh putain, ce qui avait commencé comme une boutade fini en grosse connerie.
Bin ouai, le mardi, le minimum, c’est de prendre une photo du cuistot. Alors, on tire le portrait de son pote, surtout lorsque c’est un espion réputé et pinardier de surcroit. 
Et là, t’as les deux plus littéraires du coin, le Don et le Barde, qui s’en mêlent : 
« Le Barde : Bin, t’as qu’a faire le blog Perdigue !
Perdigue : Mais là, les gars, je ne vais vraiment pas avoir le temps.
Le Don : Il dit ça, mais il va le faire »
Même en leur demandant gentiment d’aller se faire enculer, ils m’ont laissé comme un con avec ma photo.
Il fallait le voir, le Barde à la barbe fleurie d’orgueil, d’avoir à sa table deux anciens joueurs de Saint-André-de-Cubzac. Je lui ai trouvé l’œil attendri d’Émile Louis lors de son premier tour de ramassage scolaire.
Le Don trouvait tout à coup qu’on avait tous une tronche hexagonale et se demandait s’il ne flirterait pas avec une période cubiste à tendance bleutée.

Sauf, qu’en effet, le temps m’a franchement manqué !!!

Heureusement, le Blogueur veille. 
Sans être présent, il sait trouver les mots pour rassurer tous ses camarades de jeux.
Gloire au Blogueur ! Qu’il soit bénit d’entre tous les Saints ! 
Oh putain, Le Barde sort de se corps… Entre tous les Seins.

Merde, j’ai une rechute :

« Je dois tant d’excuses à mon espion préféré, 
Qu’une simple vie n’y suffirait certes pas.
À toi Malko, revenu parmi les castors,
Je te doigt bien ces quelques verres bien lichés.
Toi qui m’as offert des offrandes sur le pas,
Je n’ai pu te récompenser. J’ai donc bien tort !

Mais, je sais que tu fais fi des « mea culpa »,
Et que ton obligeance me pardonnera,
Je te dois bien cet effort poétique, moi qui
Ne pu expliciter tes mets si délicats,
Ces moments de folie, proches du Walhalla,
Où les vierges nous espèrent, tendres…alanguies.

Ça y est, je lâche l’affaire, coûte que coûte, 
Je le sens bien, ça merde et je m’emmêle,
Je te le dis sans fard. Ha ! Que le con te goutte !
À tous les Castors du cru : Que le cul vous pèle ! »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Où l'on voit et admire que Perdigue est le lardon légitime de Philippe Sollers et de Frédéric Dard.