Par Le Barde
D'ordinaire, nous jouons nos matches le mardi, le jeudi, le vendredi, le samedi, rarement le dimanche et jamais le lundi. L'ordinaire a pris un coup de vieux le 21 octobre. Sans doute pour donner raison à Pascal (Blaise), l'auteur de cette phrase si juste : « La vie ordinaire nous blesse. » D'ailleurs, il n'y eut pas de blessés. A peine quelques égratignures [Ajout info : Dominique a un pète aux ligaments croisés]. En quoi Blaise (Pascal), il a raison. Encore que le fait d'avoir contrarié l'ordinaire ait pu escagasser certains. On ne leur en tiendra pas rigueur. Nul n'a tort lorsqu'il frappe l'extra-ordinaire du sceau du bon sens qui « est la chose du monde la mieux partagée ».
Les Burdikros eurent l'honneur de nos premières joutes saisonnières. J'ignore l'origine de ce nom. Pour la partie burdi, nul doute qu'il s'agisse d'un clin d'œil latin à la cité d'Ausone. Mais pour kros, je donne ma langue au chat. Tout ce que je sais, c'est que les Burdikros prirent racines dans l'assemblage d'anciens joueurs d'Eysines et de quelques vélléitaires de KPMG, une boîte financière. Aujourd'hui, plus d'anciens d'Eysines, mais des trentenaires plus ou moins expérimentés. Et fort sympathiques.
Fidèles à notre tradition, nous fîmes d'abord un toucher. Ainsi les vieux (Guitou, JB et ma pomme), et les convalescents (Croucrou, Bruno) purent taquiner la gonfle. Un toucher de qualité que ne sanctionna aucun essai. Après tout qu'importe [Ajout info : Les Burdikros ont gagné le toucher avec 1 essai à 0].
Puis nous passâmes aux choses sérieuses. Deux mi-temps de vingt minutes. Une vingtaine de castors étaient d'attaque. Et, c'est sous mon sifflet royal que les hostilités commencèrent. Face aux gringalets des Burdikros, nous alignâmes une équipe qui avait fière allure. Un paquet rugueux avec Miguel, Walid, Pioupiou, mais aussi trottinant avec Léo et Dominique, ou découpeur en diable avec Bernatchate le terrible. Il y a du Dusautoir chez notre gentleman. Sans oublier le Benoît de tous les diables. Derrière que des gazelles. De Toto à Don en passant par Seb ou Peyo. Que du beau linge en somme. Avec Arnaud, le petit nouveau au centre. De la bonne graine cet Arnaud.
Sous ma houlette considérable, nous fûmes récompensés par deux essais. L'un du Préside, l'autre de Bouscaillou, formé à la grande école cubzaguaise. Les jeunes, ils ont des cannes mais pas trop de tête. Nous, on avait les deux. Et mon sifflet magnanime n'avait pas besoin de se hausser du col pour que la partie soit belle. Seb distribuait à merveille sous l'œil de son petit. Miguel aussi avait amené sa descendance et les Allez Papa scandait cette douce nuit d'automne. Don avait des courses aux allures de sonnet. Du Maurice Scève sur le pré. Gwen n'était pas là, coincé qu'il était à Royan. Les Burdikros n'eurent pas à subir ses outrages. JB et Guitou se régalaient. Et la Jacouille itou.
La seconde mi-temps fut l'exacte réplique de la première. Sauf que les burdikros marquèrent un essai. Nous pas. On crut que Walid et Peyo y parviendraient. Las, ils restèrent bredouilles. Une réplique pas tout à fait exacte au bout du compte. Et le coup de sifflet final mit un terme – c'est pour cela qu'il est final –, à ce match de reprise, ce galop d'essai.
Le castor paraît armé pour une belle saison. Il est alerte, vif et ne rechigne pas aux taches obscures sans quoi le rugby n'est rien. Il allie l'efficace à l'esthétique et souligne, si besoin en était, que le rugby est bel et bien un art, que le pré est une page blanche où le poème est roi.
Nous nous retrouvâmes au club house d'Eysines. Un dîner fort sympathique conclua cette sympathique soirée. Même si l'on s'inquiéta pour les disponibilités athlétiques du lendemain. Et pour la tablée de Kiki. Il ne faut tout de même pas trop bousculer l'ordinaire si l'on veut être certain de retrouver ses petits. Rendez-vous est donc donné aux Burdikros pour un match retour. De préférence un mardi, un jeudi ou un vendredi.
Prochain match à Mondragon le week-end du 16 novembre. La tradition reprend ses droits.
Les Burdikros eurent l'honneur de nos premières joutes saisonnières. J'ignore l'origine de ce nom. Pour la partie burdi, nul doute qu'il s'agisse d'un clin d'œil latin à la cité d'Ausone. Mais pour kros, je donne ma langue au chat. Tout ce que je sais, c'est que les Burdikros prirent racines dans l'assemblage d'anciens joueurs d'Eysines et de quelques vélléitaires de KPMG, une boîte financière. Aujourd'hui, plus d'anciens d'Eysines, mais des trentenaires plus ou moins expérimentés. Et fort sympathiques.
Fidèles à notre tradition, nous fîmes d'abord un toucher. Ainsi les vieux (Guitou, JB et ma pomme), et les convalescents (Croucrou, Bruno) purent taquiner la gonfle. Un toucher de qualité que ne sanctionna aucun essai. Après tout qu'importe [Ajout info : Les Burdikros ont gagné le toucher avec 1 essai à 0].
Puis nous passâmes aux choses sérieuses. Deux mi-temps de vingt minutes. Une vingtaine de castors étaient d'attaque. Et, c'est sous mon sifflet royal que les hostilités commencèrent. Face aux gringalets des Burdikros, nous alignâmes une équipe qui avait fière allure. Un paquet rugueux avec Miguel, Walid, Pioupiou, mais aussi trottinant avec Léo et Dominique, ou découpeur en diable avec Bernatchate le terrible. Il y a du Dusautoir chez notre gentleman. Sans oublier le Benoît de tous les diables. Derrière que des gazelles. De Toto à Don en passant par Seb ou Peyo. Que du beau linge en somme. Avec Arnaud, le petit nouveau au centre. De la bonne graine cet Arnaud.
Sous ma houlette considérable, nous fûmes récompensés par deux essais. L'un du Préside, l'autre de Bouscaillou, formé à la grande école cubzaguaise. Les jeunes, ils ont des cannes mais pas trop de tête. Nous, on avait les deux. Et mon sifflet magnanime n'avait pas besoin de se hausser du col pour que la partie soit belle. Seb distribuait à merveille sous l'œil de son petit. Miguel aussi avait amené sa descendance et les Allez Papa scandait cette douce nuit d'automne. Don avait des courses aux allures de sonnet. Du Maurice Scève sur le pré. Gwen n'était pas là, coincé qu'il était à Royan. Les Burdikros n'eurent pas à subir ses outrages. JB et Guitou se régalaient. Et la Jacouille itou.
La seconde mi-temps fut l'exacte réplique de la première. Sauf que les burdikros marquèrent un essai. Nous pas. On crut que Walid et Peyo y parviendraient. Las, ils restèrent bredouilles. Une réplique pas tout à fait exacte au bout du compte. Et le coup de sifflet final mit un terme – c'est pour cela qu'il est final –, à ce match de reprise, ce galop d'essai.
Le castor paraît armé pour une belle saison. Il est alerte, vif et ne rechigne pas aux taches obscures sans quoi le rugby n'est rien. Il allie l'efficace à l'esthétique et souligne, si besoin en était, que le rugby est bel et bien un art, que le pré est une page blanche où le poème est roi.
Nous nous retrouvâmes au club house d'Eysines. Un dîner fort sympathique conclua cette sympathique soirée. Même si l'on s'inquiéta pour les disponibilités athlétiques du lendemain. Et pour la tablée de Kiki. Il ne faut tout de même pas trop bousculer l'ordinaire si l'on veut être certain de retrouver ses petits. Rendez-vous est donc donné aux Burdikros pour un match retour. De préférence un mardi, un jeudi ou un vendredi.
Prochain match à Mondragon le week-end du 16 novembre. La tradition reprend ses droits.
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