Par le Vieux 4
MONDRAGON !
ARCHIBAL
depuis vingt cinq ans, j'ai connu de nombreuses équipes étrangères avec
lesquelles nous avons joué ...mais du fait de la distance, nous n'avons
jamais pu développer des liens aussi intimes qu'avec nos amis basques
d'Arrassate...à quoi cela tient-il..?? Nous ne manquons pas au sein de
notre Club qui les a tant inspirés dans la fondation et le mode de
fonctionnement de leur section "vétérans", de fins analystes pour en
expliquer les causes, mais il est vrai que ces rencontres, chez eux ou
chez nous, revêtent toujours un caractère particulier...Ce rendez-vous
relève d'un rituel unique presque sacré, qui touche à une forme
d'initiation spirituelle et relationnelle à laquelle tout nouvel
ARCHIBALL doit se soumettre...
Nous
communions lors de nos rendez-vous, dans la même joie de vivre, de
faire vivre le ballon et chanter les ballons...!! Ils se fondent en
nous, et nous tâchons de faire de même malgré la barrière encore réelle
de la langue - seule limite que certains vivent encore - pour partager
des moments forts, festifs, chaleureux et d'une humanité et amitié très
fortes...
Je
pense réellement que nous devons être très rares - en tant que Clubs de
Rugby vétérans - à avoir la chance de partager avec nos amis basques
d'ARRASATE de tels liens, un profonde amitié et un vrai sentiment de
fraternité ...!!
Encore
une fois la magie à œuvrer et cette journée commencée par un match de
grande qualité -et ils ont à mon sens, beaucoup progressé dans le
collectif et la continuité de leur jeu !!- a tenu toutes ses
promesses...
La
magie s'opère dès que les rendez-vous du samedi midi se préparent et
l'idée de ce pique-nique à Zarautz entre parfaitement dans la montée en
puissance.
Le
lieu se prête aux merveilles. La montagne a toujours pied dans la mer.
Comment ne pas tomber amoureux ! La mer est un coin d’océan. Son horizon
est sans frontière. L’étymologie s’oppose à ces limites. La frontière
est ainsi et a des horizons. L’ambiance est protégée par le soleil et
les retrouvailles sont dans le partage. Chacun a son poste. Le doodle
marque ses points. Les disposés au fromage ont amené du fromage. Les
disposés au vin ont bien bu. Les disposés au salé se sont baignés dans
l’opulence des délices. Les disposés au sucré ont fait leur pain. Les
disposés à ne pas venir ne sont pas venus. Le doodle sur ce coup ne ment
pas. Nous retrouvâmes notre pilier demi de mêlée. C’est bien connu un 9
au premier rôle. Ce n’est pas Mozart dans ses partitions qui me
contredira. Nous eûmes notre grognard. Ce gaillard a gagné une place
dans la réclame des balles neufs. Le castor en réserve alimente à ses
heures les bons tuyaux. Christian a toujours de belles histoires en
fermeture et des huîtres en ouverture. « Elles viennent de la mer »
pour ne pas les perdre dans l’histoire d’un voyage. Les huitres ont fini
leur maturation dans le bassin. Elles sont nées Marennes et se sont
échouées dans le bassin pour une déguste au pays basque. Des huitres
voyageuses en somme !
Certifié castor, j’adore ! Les bières furent du
pays. C’est Zarautz qui arrose ! La troupe a répondu au doodle. Il ne
manquait que notre vieux Zaharra coincé à la frontière de Hontarrabia.
Son mépris de la langue de Shakespeare et de Webmaster or course au
profit de langue basque n’y est pas pour rien. Le vieux n’est pas
doodle. Un brin papier émérite et encore. Il est comme Dudu, rien ne
vaut la parole et le sens du castor voyageur. La nostalgie est
tributaire de son passé. Rien ne vaut les avants. Le clivage n’existe
pas chez les castors. Les arrières par leur gabarit se rapprochent des
gros. Piou piou c’est l’inverse ! Fayou est aux commandes. Il fait
partie d’une génération dégagée. Celle pour qui est le doodle rime avec
vos gueules. Comme quoi du pigeon à la mouette la communication trouve
ses ailes. Salade de pâtes, pâté lou gascoun et foie gras homologué
alimenteront notre salé. Le sucré tarte et cannelés à volo. Coco était
là pour le café, seule la montagne le dépasse. Ce n’est pas une
frontière qui limite ses horizons.
Nous
fûmes nombreux. Un vrai signal. Une manière de rester à l’apache ! Le
Prez, le Trez, et treize au total plus de 15. Marc en famille, Alban en
compagnie. Les stagiaires au garde à vous. Les gars ont du rugby et ça
fait du bien. Nous avions même Peter et toutes ses dents.
Je
tenais à souligner l'importance qu'il y avait à nous déplacer en
nombre...Non seulement cela s'est avéré bénéfique pour venir à bout de
leurs relances incessantes mais au final plus courtes que les
nôtres...Et je tiens en cela à souligner que l'apport en "jeunes" et
nouveaux joueurs fut déterminant....Ils se sont montrés performants,
efficaces et discrets pour intégrer avec respect cette rencontre
traditionnelle et spéciale...
L’analyse
sportive se fera en image. Le score fut à l’avantage des archis 4
essais à 5. Sans oublier un claquage présidentiel. Pas le petit claquage
en solitaire, inaperçu, mais bien le claquage d’un grand. L’enjambée
aurait pu se faire avec des bottes de 7 lieux. La course est en dernière
ligne. La défense en violet épuisée. Plus aucun rempart basque pour
embrasser la ligne. Le final est dans la dernière course. Le Prez a un
ailier en réserve sur sa droite mais bon Macron est le nouveau
président. Point de droite et de gauche qui ne tiennent dans la mode
présidentielle. Tout est bon pour atteindre la ligne. L’accélération est
de mise. Quand soudain, le corps abandonne l’esprit. Le Prez prit un
clac dans la cuisse. La chute aurait mérité un ralenti. D’ailleurs nous
eûmes un ralenti. Majestueux, l’homme dans la douleur pensa à l’honneur
d’une dernière passe. Sans succès. La corde musculaire est plus forte
que la course à la corde. Gloire au Prez ! Même quand il tombe, le
castor reste grand !
De son côté le petit Thom à défaut du grand était lui bien en cannes.
L’arbitre
en Patxi aime les rencontres et resta garant d’un jeu sans fautes. Il
arbitre comme il cuisine avec un tablier. L’homme est juste, gloire à
Patxi ! 3 tiers-temps avec un banc de touche bien complet en changement
volant. Le coup de sifflet pour nous rapprocher de la 4ème Tiers temps. Plus arrosé mais bien dans l’esprit de l’hospitalité basque !
Je
les remercie tous et leurs parrains avec - puissions-nous disposer
d'autant de recrues fidèles pour assurer les déplacements toujours plus
difficiles à satisfaire en effectifs de joueurs....! Malgré les
difficultés liées à notre réception un jour de fête du quartier où
toutes les salles de réception habituelles (sociedades ) nos amis se
sont mis en quatre pour organiser la réception d'après-match au coeur du
village d'abord - curieuse étape mi fête patronale - mi San-Ferminesque
- et ensuite par cette soirée très simple et sympathique chez PATXI qui
a donné de sa personne - tant à l'arbitrage - très juste et favorable
au jeu- qu'au barbecue - ne profitant guère de ses amis et de la fête
sans broncher...! Il m'a dit ne pas en avoir perdu une miette et évité
une casquette car il sait que nombreux sont chez nous ceux qui veulent
-et arrivent- à le faire chanceller- verre à la main...De ce côté là il
s'est en effet bien mis à l'abri et nous avons bénéficié de ses qualités
de grilladin..! Merci à toi, l'immense PATXI qui ne change pas d'un
iota d'année en année - sauf à épargner désormais nos plaqueurs !!- AGUS
m'avait promis une "sorpresa" pour "mi cumpleanos feliz !" !! Vous avez
je pense apprécié la belle surprise qui était cette superbe prestation
de l' OTXOTE TXORBELA...!!
Quel
coffre, quelle justesse, quelle puissance controlée et quelle harmonie
de ces choeurs d'hommes basques...!!! Moi qui me lance à enfin apprendre
à chanter au Choeur d'Hommes de MIOS "Lous Cansouns"?????Je mesure le
chemin qu'il me reste à faire....Mais ils m'ont promis de m'accueillir
lors d'un de leurs prochains ateliers-stages suivi d'un concert....Et
nous-avec mon collègue de Choeur Michel que vous avez croisé, nous
allons les recevoir pour un échange choral dans le val de Leyre...Vous
serez avertis....!! D'ailleurs il n'est pas impossible, qu'ils
accompagnent nos amis rugbymen basques et que nous chantions à l'unisson
à l'occasion de notre futur Cinquantenaire...!!! Ca promet !!
Séquence
émotion, autour des discours de nos Présidents respectifs - Merci
ARNAUD d'avoir fait le voyage exprès aller-retour -! et échanges de
cadeaux toujours aussi fraternels et généreux....La nuit a surement été
longue pour plus d'un ....Personnellement avec de très rares courageux
côté iparralde, j'ai fini en compagnie d'AGUS et PATXI dans un bar un
peu glauque où traînaient de vieux solteros -y soldatos de la ETA..-
autour de quelques derniers verres et histoires à dormir debout- entre 4
et 5 heures en répondant autant de fois à la question d'AGUS : " Ola,
ALAIIIIIN, tu es sur que tu veux faire la randonnée demain matin....??? -
OUI AGUS....RV à 10 H 00 à l'hôtel...!!
Je
ne crois pas qu’ils m’en aient cru capable, mais moi je savais que mes
petits camarades-couchés bien plus tôt- seraient au rendez-vous eux !!!
Et
en effet, à 10H00 pétantes, alors que je contais cet épisode à mes
convives devant leur petit-déjeuner- AGUS est arrivé...très étonné du
nombre de randonneurs frais et dispos...
Nous
sommes donc partis dans quatre véhicules, une bonne vingtaine - dont le
seul Stéphane PIOU PIOU encore ùeurtir de la veille -épaule en vrac-
mais qui n'en sera pas moins le premier arrivé au sommet !!-pour
ARANTXASU le sanctuaire, et la montée à ARDIA dans un cadre
superbe...Même si je crois qu'AGUS avait un souvenir très ancien du
temps réel nécessaire à arriver au sommet, nous nous sommes élancés
plain d'entrain sur un beau chemin rempli de familles et de grappes de
marcheurs qui y viennent pour se décrasser les jambes en famille....Nous
ne pouvions donc plus nous dérober...!
Bien
nous en a pris, car cette ballade -que je n'avais pas encore faite-
était superbe et le but ultime- dans un vallon d'altitude où pacagent de
magnifiques chevaux et poneys en liberté - est magnifique;....Et en
plus, équipé d'un bar-restaurant tout ce qu'il y a de respectable - où
bizarrement - aucun de nous n'eut l'idée de commander du vin ou du
champan...Même pas de la bière...Preuve que l'eau seule devait nous
faire défaut...
I
l
était presque deux heures lorsque nous rejoignimes les handicapés à la
buvette du départ de la randonnée pour redescendre dare-dare vers le
Caseriode PATXI...
Il
n'était guère tard en fait, juste quelques huitres à ouvrir, quelques
bons gorgeons de bière puis de champagne à avaler et l'on pouvait passer
à de nouvelles agapes bien plus gastronomiques car limitées à une bonne
chambrée d'une quarantaine et à nouveau d'entonner avec nos amis -dont
trois membres de l'OTXOTE- la révision de nos classiques de fêtes
basques....
Belle
ambiance, séquence émotion personnelle à l'évocation de notre vieille
amitié et de leur gratitude envers les ARCHIBALS présents, dont COCO,
toujours fringuant et chantant, et une bonne équipe d'ARCHIBALS heureux
de se retrouver à pareille fête...
UN GRAN....UN TRES GRAND MOMENT...Toujours dans la simplicité ,mais surtout chaleureux et amical...
Merci,
merci du fond du coeur à mes vieux et grands amis PATXI et AGUS pour
cet accueil, à toute la fratrie GOROSABEL, le doux frère aîné et les
deux dynamiques et enthousiastes soeurs de PATXI, coulés dans le même
moule d'amabilité...et de carcasses ( la maman était présente le samedi
et le dimanche..!! heureuse de nous accueillir chez elle !!) et à tous
les amis d'ARRASATE, joueurs et anciens joueurs comme RAMON et CACO,
venus pour nous voir ...
Et
un grand merci à vous tous, mes Castors qui me donnez ce grand bonheur,
de partager désormais avec moi cette "afficion de Mondragon" qui durera
longtemps si nos clubs ont encore la volonté de se déplacer "loin" et
si près pour avoir le plaisir de vivre des ambiances exceptionnelles
dans des milieux aussi spécifiques que ceux de la vallée du fer, siège
du premier groupe économique privé d' espagne , la "Coopérativa de
Mondragon" !
Et
un AUPA d'honneur à notre chairman COCO qui nous a comme toujours
dignement représentés dans la joie, la sagesse, la chanson et le respect
de nos gra,nds amis, toujours très impressionnés pas sa prestance, ta
forme et ta présence !
Hasta la proxima !
AGUR YAUNAK !
et
MILESKER" "
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