(Photo d'archive... Nos plumes ont du talent mais il leur reste à perfectionner l'art de la photo)
Les pigeons grappillaient des graines sur le terrain annexe. Terrain interdit était-il écrit. Les pigeons se moquent des interdits humains. Ils sont loin de la caricature que l'on en dresse. Ils vont où ils l'entendent au mépris des lois humaines. Normal me dira-t-on pour un ramier. Mais c'est une autre histoire.
Nous, les humains, nous étions de vestiaire à Musard et à Bergonié pour la dernière. Si vous préférez, nous étions derrière. Nous, c'est-à-dire onze ultimes impétrants.
Les nuages s'étaient dissipés et la moyenne d'âge tirait vers la quarantaine. Pas de vent. Ou à peine. Un léger frémissement s'échappait des peupliers, une sonate d'été. Et nous songions à Patrick Espagnet.
Le ballon tomba quelquefois. La partie fut alerte. Serge trônait. Alban aussi. Pas de Dudu. Mais Croucrou. Quelques accrocs, à peine. L'équilibre était de mise. Chacune des equipes d'y aller de son essai. Il y eut quelques éclairs, quelques gestes de classe pour saluer la saison finissante. Notre pinson voletait, orphelin de son Bardatruc parti au pays de Mandela voir le coq se faire trousser par le bock.
Le Prez en observe. Il se refait une santé. Il travaille la saison prochaine. La préparation est de mise avant tout kourou à venir.
Rappel pour nos lecteurs : « Lustrez vos queues plates, limez vos incisives , brossez poils et à vos doodles, les Archis débutent la saison en fusée !». Les boules de la fée n’auront qu’à bien se tenir. Le Prez siège sur le pré et cajole sa cuisse par Jupiter. L’élite est là ! Le Prez aussi ! La dernière est une première dans son infini. La danse du castor est ainsi. Il y a du saint et du doc en lui, d’ailleurs il court pieds nus. Sa manière à lui de marcher sur l’eau je suppose. Bref dans la beauté du genre nous conclûmes nos courses sur un essai. Nous ne jouons plus aux chronos mais bien à la marque. C’est le poids de l’âge qui accepte que le présent soit en passe. Chronos est une base de tout divin. Un brin taquin, un brin carnassier, c’est bien la seule chose qui ne s’arrête jamais et nous met l’alarme à l’œil. Autant le taquiner en terminant par un essai. Piou piou pragmatique « un essai sans suite ça n’existe pas ». Le rêve du castor qui se joue des cycles comme des saisons. C’est le Barde qui s’y colla. Il en faut de la légèreté de l’âme pour conclure en beauté. Le barde est barde. Il effleure la vie comme tous ses essais de Lumières. Il travaille dans le fond et garde le sens du trou qui reste un intervalle éphémère. La glisse toujours en réserve, l’étau se referme mais point de contact tellement la course est belle. L’expérience est dans le coup de rein et les cheveux aux vents. Un brin je t’enrhume. L’homme reste humble malgré tout. Son « l’engage » rugbystique est une manne inépuisable de l’encyclopédie universalis des castors trotteurs. Gloire au Barde !
La dernière douche d’été sur le pré. Et nous voilà direction le trou.
C'est Roro qui concluait la saison, ceint d'un tablier bordeaux, piqueté d'armoiries. JB, le Prof, le vieux quatre, et, cela va de soi, Pépé étaient là. Amélie aussi. Et la bonne surprise fut la présence de notre général. Le trou était très correctement garni. Chacun de tremper un petit bout de pain dans de l'huile d'olive en guise d'amuse-gueule. Bien sûr, l'amiral nous la joua lusitanien. Ah ! ces piments dorés que nous attrapions par le bout de la queue. Un régal. Un air de fado trottait dans nos têtes.
Dorémi fado lasido, la gamme en prend un coup et sonne pourtant juste ! Le cœur au ventre y est ! Le Portugal ne naît pas à table mais bien au bar. Les castors sont heureux. Ils hésitent à s’asseoir Roro en membre honoraire ne compte pas ses heures pour le plaisir de ses pairs. La découverte est dans le nouveau. Le marin se pose à chaque port toujours un petit peu plus riche qu’avant. Un partage toujours une aventure en soi. Quel plaisir de découvrir ses nouveaux mets du Sud. Le nom nous échappe car il ne faut pas avaler la peau. L’art sème lupins. Le jeu de mot est tiré par les cheveux mais ce soir c’est l’amirauté qui réceptionne. Dans sa valise il y a de quoi. Les lupins, l’huile d’olive, le sel pour nous rappeler que l’amer est salé. Et voilà l’assoiffé qui réclame son pastais 51. Pépé sonne les cloches. Le Portugal remplit le trou. Guitou itou. La grâce est en lui. Le castor est beau entre Stéphane et le vieux4. Guitou rêveur s’imagine au talon. Mais bon la grâce n’a pas de poste. A croire qu’il peut jouer partout. Ainsi vont les castors… Salade de pois chiches. Piou Piou sort sa calculette. « Chiche et chiche… douche ». La mouille est de mise pour tout invité. Gwen est bon. Il aime le trou et c’est faire profiter la compagnie. Tiens rigole…
La suite se fera en salade rien de tel qu’un peu de salade pour accompagner la brandade. Pour le décrire en mot pour les castors récalcitrants. La brandade de l’Amiral propulse les 3 mémés de la gamme Tipiak à la renverse sur un plaquage cathédrale en désappui. « Pirates, mes couilles, ça c’est de la Brandade maison ! »… Roro en Portugais se dit Roche tellement il est solide sur sa quille. Roche vous avez dit Roche. C’est le moment de sortir Sabite. Hauchat, et rosé s’associent à la lusitanie.
Quel lancer. Le sourire aux lèvres, la main sûre, l'Amiral faisait montre d'une rare adresse. Un vieux loup de mer, au toucher irréprochable. Certes, il y eut des mains peu amènes ; l'amiral n'y était pour rien. Et continuait sa distribution sans broncher, suivant un rythme précis. Comme une petite musique de nuit.
Le fromage vint. Deux variétés trônaient dans trois assiettes. D'aucuns y allaient d'un Saby rouge, d'autres d'un Saby rosé.
Puis, Roro, servit en personne le dessert. Un plat portugais je crois, un lointain cousin du puit d'amour dont le nom ne nous revient pas. Peu importe le nom quand on aime. Et l'on aima à bouches rabattues.
Une dernière belote de comptoir se dressa. Jeff fut à deux doigts de partir gros Jean comme devant. Un neuf bienvenu lui sauva la mise face à un petit nouveau de fort bonne facture. Serge, Titi, Hamilton étaient sortis et bien sortis.
La nuit était ponctuée de nuages. Une pluie fine tombait par intermittence. Le pavé était mouillé. Le Prez fit quelques pas de danse et chantonna un air de Dansons sous la pluie sans parapluie. Il se fendit d'un good morning au policier qu'il croisa. Comme il' n'entendait rien à la langue de Shakespeare, il n'y eut pas de suites. Pioupiou s'efforça de le suivre mais n'y parvint pas. De rage il entonna un père Abraham désaccordé, se retrouva seul face au gardien de l'ordre et manqua d'un rien de rejoindre un trou moins hospitalier.
Dans une semaine, pétanque ou pala. Nos deux P de l'été. La vie continue. Et c'est si bien ainsi.
La dernière douche d’été sur le pré. Et nous voilà direction le trou.
C'est Roro qui concluait la saison, ceint d'un tablier bordeaux, piqueté d'armoiries. JB, le Prof, le vieux quatre, et, cela va de soi, Pépé étaient là. Amélie aussi. Et la bonne surprise fut la présence de notre général. Le trou était très correctement garni. Chacun de tremper un petit bout de pain dans de l'huile d'olive en guise d'amuse-gueule. Bien sûr, l'amiral nous la joua lusitanien. Ah ! ces piments dorés que nous attrapions par le bout de la queue. Un régal. Un air de fado trottait dans nos têtes.
Dorémi fado lasido, la gamme en prend un coup et sonne pourtant juste ! Le cœur au ventre y est ! Le Portugal ne naît pas à table mais bien au bar. Les castors sont heureux. Ils hésitent à s’asseoir Roro en membre honoraire ne compte pas ses heures pour le plaisir de ses pairs. La découverte est dans le nouveau. Le marin se pose à chaque port toujours un petit peu plus riche qu’avant. Un partage toujours une aventure en soi. Quel plaisir de découvrir ses nouveaux mets du Sud. Le nom nous échappe car il ne faut pas avaler la peau. L’art sème lupins. Le jeu de mot est tiré par les cheveux mais ce soir c’est l’amirauté qui réceptionne. Dans sa valise il y a de quoi. Les lupins, l’huile d’olive, le sel pour nous rappeler que l’amer est salé. Et voilà l’assoiffé qui réclame son pastais 51. Pépé sonne les cloches. Le Portugal remplit le trou. Guitou itou. La grâce est en lui. Le castor est beau entre Stéphane et le vieux4. Guitou rêveur s’imagine au talon. Mais bon la grâce n’a pas de poste. A croire qu’il peut jouer partout. Ainsi vont les castors… Salade de pois chiches. Piou Piou sort sa calculette. « Chiche et chiche… douche ». La mouille est de mise pour tout invité. Gwen est bon. Il aime le trou et c’est faire profiter la compagnie. Tiens rigole…
La suite se fera en salade rien de tel qu’un peu de salade pour accompagner la brandade. Pour le décrire en mot pour les castors récalcitrants. La brandade de l’Amiral propulse les 3 mémés de la gamme Tipiak à la renverse sur un plaquage cathédrale en désappui. « Pirates, mes couilles, ça c’est de la Brandade maison ! »… Roro en Portugais se dit Roche tellement il est solide sur sa quille. Roche vous avez dit Roche. C’est le moment de sortir Sabite. Hauchat, et rosé s’associent à la lusitanie.
Quel lancer. Le sourire aux lèvres, la main sûre, l'Amiral faisait montre d'une rare adresse. Un vieux loup de mer, au toucher irréprochable. Certes, il y eut des mains peu amènes ; l'amiral n'y était pour rien. Et continuait sa distribution sans broncher, suivant un rythme précis. Comme une petite musique de nuit.
Le fromage vint. Deux variétés trônaient dans trois assiettes. D'aucuns y allaient d'un Saby rouge, d'autres d'un Saby rosé.
Puis, Roro, servit en personne le dessert. Un plat portugais je crois, un lointain cousin du puit d'amour dont le nom ne nous revient pas. Peu importe le nom quand on aime. Et l'on aima à bouches rabattues.
Une dernière belote de comptoir se dressa. Jeff fut à deux doigts de partir gros Jean comme devant. Un neuf bienvenu lui sauva la mise face à un petit nouveau de fort bonne facture. Serge, Titi, Hamilton étaient sortis et bien sortis.
La nuit était ponctuée de nuages. Une pluie fine tombait par intermittence. Le pavé était mouillé. Le Prez fit quelques pas de danse et chantonna un air de Dansons sous la pluie sans parapluie. Il se fendit d'un good morning au policier qu'il croisa. Comme il' n'entendait rien à la langue de Shakespeare, il n'y eut pas de suites. Pioupiou s'efforça de le suivre mais n'y parvint pas. De rage il entonna un père Abraham désaccordé, se retrouva seul face au gardien de l'ordre et manqua d'un rien de rejoindre un trou moins hospitalier.
Dans une semaine, pétanque ou pala. Nos deux P de l'été. La vie continue. Et c'est si bien ainsi.
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